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Citations de Vania Prates (61)


La décision de ma vie. Quoi que je décide, cela me détruirait, d’une façon différente, mais avec une même certitude. Et si je mettais si longtemps à me décider, c’était parce que je gardais encore le secret espoir de trouver une solution miracle.
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Je jetai un coup d’œil à mon portable, abandonné sur une commode, à cause de tout ce qu’il représentait. La déception, la tristesse, la culpabilité. Chaque fois qu’il se mettait à sonner, c’était pour m’apporter l’une de ces émotions. Déception lorsque je me rendais compte qu’il ne s’agissait jamais de Sébastien. Jamais. Pas un seul appel pour discuter de ce qu’il s’était passé, pour s’assurer que j’allais bien, pour comprendre, peut-être, ce qui m’avait amenée à prendre une décision si radicale. Non pas que je regrettais, mais j’avais du mal à concevoir qu’après tant d’années de relation, il ne restait pas même une once de compassion ou d’amitié entre nous. Il m’avait tout simplement rayée de sa vie.
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Je ne suis pas une sorcière, je ne lis pas dans les pensées, ni l’avenir ni rien de ce genre. J’ai simplement remarqué en entrant ici hier que vous étiez chagrinée. Je pense que vous avez un secret. Un poids que vous portez depuis un moment et vous avez accepté mon marché parce que vous pensez que je peux vous aider. Mais en même temps, vous craignez de trop m’en révéler, car vous ne me faites pas confiance. C’est pour ça que vous ne m’en parlez pas. Vous attendez… quelque chose. J’ignore quoi. Vous pensez peut-être pouvoir trouver quelque chose sur moi, avec le temps, qui vous servirait à faire pression sur moi pour m’empêcher de parler ?
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J’avais eu beau m’appliquer à vivre ma vie normalement en me disant que tout finirait par passer, que ces rêves disparaîtraient comme ils étaient apparus, c’était tout l’inverse qui se produisait. Ils se multipliaient, me cernaient de toute part, me laissant totalement vidée à chaque réveil.
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Les gens deviennent bizarres quand ils apprennent qu’il y a un voleur dans les parages.
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Là, au cœur de Paris, de ce concentré de faste et de pouvoir à outrance, un autre royaume s’était créé au fil des années. Un royaume avec son propre roi, ses lois, ses règles, ses punitions et tout un système hiérarchique qui n’avait rien à envier à la Cour. Il était même certain que notre roi, le grand Coësre, était bien plus respecté par ses suivants mendiants que Louis XIII par ses conseillers.
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Croire qu’on est trop malin pour se faire prendre est sans nul doute l’erreur à ne jamais commettre pour un voleur.
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La règle d’or de tout voleur était de ne jamais se faire voir, même furtivement. Un simple coup d’œil, un seul, pouvait me valoir la corde.
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Il y avait quatorze façons différentes pour les voleurs de délacer, couper, tirer, subtiliser une bourse. J’utilisais la plus simple, une fine lame contre ma paume qui servait à trancher les fils en une demi-seconde sans que j’aie besoin d’avoir recours à la très – trop – légendaire bousculade
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Il avait appris à voler dès son plus jeune âge. Certains m’avaient même dit qu’il venait à peine d’apprendre à marcher qu’on lui enseignait déjà à glisser sa mimine dans les poches. Je n’en étais pas au point de croire en cette légende, mais il était évident qu’il avait du talent. Un vrai petit diable. Il deviendrait certainement un voleur hors pair une fois adulte. Je comptais bien être là pour le voir évoluer et je m’étais promis de veiller à ce qu’il ne soit pas arrêté ou pendu avant. C’était malheureusement un risque que nous encourions tous.
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La foire Saint-Germain. Un lieu de divertissement pour certains, de commerce pour d’autres, un passe-temps pour les plus riches, qui y faisaient leurs achats ou assistaient aux spectacles de tous genres. Pour le peuple, c’était davantage une période d’intense labeur, aussi bien pour les commerçants, qui devaient se battre pour vendre leurs produits face à une forte concurrence souvent déloyale, que pour les comédiens, qui devaient jongler entre la finesse et l’originalité pour mériter leur place dans une troupe.
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T’a fait miroiter un monde d’aventures et de liberté ? Tous les deux ? Ne sois pas si naïve, voyons ! Vous avez dix-sept ans, vous êtes jeunes et, crois-moi, ce que tu penses ressentir ne durera pas. Dans quelques mois, tu vas te réveiller dans un pays étranger, loin de tous ceux qui t’aiment, et tu te demanderas pourquoi tu as suivi un pauvre type qui t’aura déjà laissée tomber pour une autre…
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Comment pouvais-je, à dix-sept ans, faire un choix qui aurait des conséquences sur tout mon avenir, toute mon existence ? Que devais-je faire ? Suivre mon cœur, mon intuition, et prendre un billet d’avion, risquant de perdre le soutien financier de mes parents ? Car il était à présent évident que je ne pouvais plus parler d’un quelconque soutien affectif. Et si je décidais que je pouvais vivre sans ? Trouver un travail provisoire et vivre l’instant présent jusqu’à ce que je me trouve. Combien de temps cela prendrait-il ? Et qu’est-ce qui m’attendait dans cette vie d’incertitude à part le frisson de l’aventure ?
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Nombreux étaient ceux qui considéraient les forains comme des gens atypiques, en marge de la société, comme s’ils étaient régis par leurs propres lois. Cette aura que je percevais chez eux, justement, avait quelque chose d’attirant, de familier pour moi.
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Je m’étais toujours sentie en trop, et désormais, il me semblait évident que je n’étais pour eux que le résultat d’une union faite dans les règles. Une descendance, une héritière. Mais les sentiments n’entraient pas en ligne de compte.
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Ne prends jamais de décisions avec tes sentiments, jamais ! Ton cœur te trahira. Les émotions sont nocives, quelles qu’elles soient. Il n’y a rien de tel pour te pourrir la vie. Pense avec ta tête, ton esprit pratique et ta raison. Rien d’autre ! Et tu auras la vie qu’il te faut.
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– Tu croire pouvoir tout avoir avec volonté et ruse. Temps et patience n’existent plus pour vous, jeunes d’aujourd’hui. Mais tout ce qui est construit trop vite s’écroule plus vite encore.
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- J'ai peur, Kail.
Ces simples mots suffisent à effacer la colère dans son regard et sa douceur reprend le dessus. Il vient me serrer de nouveau contre lui.
- J'ai peur d'être une criminelle, avoué-je. Dans l'un de mes souvenirs, je mettais le feu à des appartements, il y a eu un mort. J'ai peur. Je ne veux pas être une tueuse.
- Oh, Obsidienne, tu parles du baron ? murmure-t-il.
Je me raidis.
- Tu sais ce qui s'est passé ?
- J'étais avec toi, mon amour. Près de toi, toujours.
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Il existe plusieurs communautés et chacune d elles possèdent ses propres traditions. J'en ai donc inventé une. Une tradition selon laquelle les tatouages auraient une signification, définirait une identité. Et surtout cela me permet aussi de cacher subtilement mon visage. De le changer en tout cas.
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Intransigeante, moi ? Oui, sans aucun doute. C'était nécessaire. J'avais, dès l'arrivée de Liam, instauré une règle qu'il avait dû respecter, coûte que coûte. Dans les combats, il n'y avait aucune pitié, ni d'un côté ni de l'autre. J'avais besoin d'être mise à l'épreuve, pas d'être ménagée par peur qu'on m'abîme trop. Au départ, Liam avait refusé.Maître lui avait clairement stipulé qu'il ne fallait pas trop m'"endommager" mais j'avais réussi à le convaincre en lui faisant comprendre que j'avais fait virer mes précédents entraîneurs pour cause d'incompétence. Liam s'en était étonné. Selon lui, ce n'était pas cool de faire virer un collègue intentionnellement. C'est à ce moment-là qu'il avait compris que je ne ressentais rien, ou pas grand-chose. les scrupules, je ne connaissais pas.
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