Véronique Ovaldé

Ce roman se déroule sur une île au sud de la Sicile, Iazza, de nos jours.



Aïda vit à Palerme depuis 15 ans et revient sur l'île où elle est née et a vécu, suite au décès de son père Salvatore Salvatore qui était surnommé "Sa Seigneurie". Elle retrouve ses deux soeurs aînées, Violetta et Gilda, et leur famille, et sa mère, Silvia, éthérée et absente.



Aïda était très proche de Mimi, sa petite soeur, Elles étaient les préférées du père. Un soir de carnaval à Iazza, en février, Mimi a suivi Aïda au village. Elles avaient 6 et 8 ans, et se sont perdues de vue. Mimi n'est jamais rentrée et Aïda a été jugée coupable de la disparition de sa petite soeur. Mimi n'a pas été retrouvée et son père ne le lui a jamais pardonné. Après une enfance saccagée après ce drame, Aïda est devenue une adolescente puis une femme rebelle, une "fille en colère sur un banc de pierre". A 16 ans elle est partie vivre à Palerme, aidée par sa mère mais rejetée par le reste de la famille.



Revenue à Iazza, Aïda veut comprendre ce qu'il est arrivé à Mimi, et va interroger Pippo, "le veilleur invisible", un peu simplet, qui aimait bien lui aussi la petite Mimi surnommée le colibri et veillait sur elle.



J'ai aimé l'écriture de Véronique Ovaldé qui nous conte l'histoire de cette famille Salvatore et ausculte avec humour leurs relations, nous dévoilant peu à peu les secrets de ces soeurs.



Je me suis attachée à Aïda, "la Grande Fautive", qui rêve d'amandiers en fleurs et aimait tant Mimi.
Lien : https://www.unebonnenouvelle..

Quel bonheur de lecture. Ce livre se déroule en Italie, sur une petite île lazza et chaque page sent l'Italie chaude et parfumée à l'amandier. Le style de l'auteur est un régal et j'ai accompagné Aïda, l’une des 4 sœurs : Gilda, Violetta, Aïda et Mimi. Mimi, disparue quand elle avait 6 ans et qu’elle était en compagnie d’Aida, 8ans. Cette dernière va non seulement porter la culpabilité de la disparition de sa sœur, mais subir le nouveau silence, mur de reproche infranchissable de son père, la distanciation avec ses sœurs. Elle partira alors à 15 ans vivre à Palerme et ne reviendra qu’une vingtaine d’années après, suite au décès du père. Comment se retrouver après autant de silence ? Doit-on se pardonner ? Dire ou se taire. Laisser faire ou tout bousculer ? Gilda délaissée par son mari et qui boit même de l’eau de Cologne, Violetta aux jumelles encombrantes et qui ressemblent si peu à leur père, le beau Leonardo, la mère Silvia qui s’est retranchée dans son monde, Pippo le silencieux qui observe. Le passé, le présent, la nostalgie, la culpabilité mais aussi l’enfance, la sororité, l’amour, les non-dits. Le temps est suspendu, tous les personnages sont formidables, même dans leur petitesse. C’est une histoire de passion, de vengeance, et de colère. C’est beau, c’est puissant, à relire pour savourer.

Dans son roman « Fille en colère sur un banc de pierre », Véronique Ovaldé raconte les relations humaines au sein d’une famille de quatre filles frappée par un drame ; on découvre les mensonges, les non-dits, les malentendus qui façonnent, tout au long de l’enfance, de l’adolescence et de l’âge adulte, les relations avec les parents et avec les soeurs qui peuvent être faussées ; cela peut avoir des conséquences désastreuses sur la vie de certains membres de la famille et, bien entendu, altérer les relations entre tous.

Roman très déstabilisant tant la parole ne semble pas avoir joué son rôle de régulateur, de bienveillance et qui conduit des membres d’une même famille à éprouver des sentiments de vengeance, d’indifférence voire de rejet. Un livre qui fait réfléchir sur la sincérité, l’honnêteté dans sa façon d’être et de se comporter sans exclure le caractère et le passé de chacun.

J'avais vu l'auteur à la Grande Librairie, j'avais du coup très envie de découvrir ce titre.



Malheureusement cela n'a pas été une réussite me concernant, si j'ai beaucoup aimé le début et cette famille en Italie j'ai rapidement déchanté, le récit étant à mes yeux pas mal décousu.



J'ai peut-être également fait trop la comparaison avec le Soleil des Scorta de Laurent Gaudé que j'ai beaucoup aimé et qui évoque une famille en Italie également.



Certains évoquent même pour ce récit un thriller psychologique mais à mes yeux il n'en est rien. le milieu du récit étant vraiment ennuyeux.



Je ne suis pas sûre de réitérer une lecture de cet auteur.



Un récit court mais j'ai trouvé celle-ci d'un ennui, des personnages creux sans profondeur, un récit aussi vite lu et oublié.

📖 Quelque part dans une Amérique du Sud imaginaire, trois femmes d’une même lignée semblent promises au même destin : enfanter une fille et ne pouvoir jamais révéler le nom du père. Elles se nomment Rose, Violette et Vera Candida. Elles sont toutes éprises de liberté mais enclines à la mélancolie, téméraires mais sujettes aux fatalités propres à leur sexe. Parmi elles, seule Vera Candida ose penser qu’un destin, cela se brise. Elle fuit l’île de Vatapuna dès sa quinzième année et part pour Lahomeria, où elle rêve d’une vie sans passé. Un certain Itxaga, journaliste à L’Indépendant, va grandement bouleverser cet espoir.



💚 Il m'arrive parfois de ne pas savoir quel effet m'a fait un livre et typiquement c'est ce qui m'arrive avec ce roman. L'histoire de ses 3 femmes est à la fois pathétique et passionante. Vera Candida est la 3ème de cette lignée de femmes pour qui le sort s'acharne. On la suit dans cette fuite de cette île qui l'a vu naître. Son courage et sa détermination à s'en sortir rythme le livre.. Ce roman est une histoire de femmes au coeur de l'Amérique latine et avec toutes les subtilités que cela implique...



Je reiterai surement l'expérience Véronique Ovaldé parce que j'en ai lu bcp de bien. Peut être avec un roman plus récent.

Histoire de famille, vengeance qui se mange froid, et reconquête d'un amour de jeunesse. Tous les ingrédients pour une belle histoire que Veronique OVALDE sait à chacun de ces romans nous abreuvé, écriture fluide, phrases longue, mots justes, un bon cru.

Eh bien non, je ne saurai pas ce qu'il est advenu de Mimi, j'ai essayé, avec opiniâtreté, avec application, volonté et détermination, reprenant le livre après l'avoir posé, reposé, déposé et rereposé ! Hier soir encore, j'ai essayé, je sais qu'on apprend vers la fin où elle est passée mais je n'irai pas plus loin, je m'ennuie tellement à lire ces descriptions de phrases courtes et bavardes ! Je crois entendre Gilda jacasser sans cesse, emplir l'espace de bruit pour ne pas aborder LE sujet !

Alors ce soir je ne reprends aps le roman malgré la persuasion de l'autrice dont j'avais vu plusieurs interviews qui 'avaient convaincue de le réserver à la médiathèque !

Stop !

Mais allez y, prenez le et appréciez le ! Ce n'est que mon avis, très personnel.

Que feriez-vous si votre bigote de mère, à qui vous n'avez pas adressé la parole depuis vos 17 ans, vous appelez pour vous demandez de venir s'occuper de votre neveu ? Ce neveu dont vous ne connaissiez pas l'existence.



Sans réellement savoir pourquoi, Maria Christina, elle décide de sauter dans le premier avion pour retourner à Lapérouse, village reculé de son enfance.



Ce coup de fil, débutant le récit, devient dès lors le prétexte permettant à la narratrice de raconter la vie de cette écrivaine qui a quitter sa famille pour vivre librement. Toutefois on se rend compte que cette liberté ne peut être acquise aussi facilement face aux décisions qu'elle prend et aux brigand qu'elle croise.



Première lecture de Véronique Ovaldé et je suis conquise. Son écriture est très agréable autant que la psychologie des personnages. C'est un roman poétique, dont la construction tient en haleine le lecteur.

j'ai abandonné cette lecture, j'en ai lu une bonne moitié, mais ce récit ne m'apporte rien. Je m'ennuie et n'entre pas dans cette histoire.

Une écriture trop dense, des paragraphes trop grands et surtout une écriture confuse.

Je ne critique pas l'auteure, certains ont aimé, mais j'ai quand même pour moi d'avoir essayé et persisté avant d'abandonner.

C'est l'histoire d'une famille italienne de quatre filles. Mimi, la plus jeune, disparaît la nuit du carnaval , on ne la retrouve jamais. Sa sœur Aida portée responsable de sa disparition est bannie de la famille et part vivre à Palerme. Ce n'est qu'à la mort de son père qu'elle revient dans son village et revit et revoit son enfance et les événements s'y référant.

Une enquête de famille racontée par l'auteur qui s'implique dans la forme de l'écriture.

Véronique Ovaldé entrecroise dans ce roman passé et présent au fil des chapitres. Nous progressons pas à pas, découvrant tour à tour le passé d'une jeune femme et sa vie actuelle avec ses filles dans une maison près d'un lac en Alsace. Des bribes de l'histoire, relativement plaisantes, plus ou moins avouables, remontent à la surface. Au rythme des souvenirs, l'auteur donne des indications, propose des voies à suivre et manipule le lecteur jusqu'à la fin inattendue, racontant le parcours d'une fille, d'une mère, d'une femme, prête à tout pour protéger ses enfants. Dans ce roman, Véronique Ovaldé s'amuse avec la maternité, les relations familiales, elle se joue des apparences et de nos certitudes. Entre métaphores et précisions entre parenthèses, prenant le lecteur à témoin, elle alterne gravité et dérision. Cependant, il a manqué quelque chose pour me laisser porter sans réserve. Le final est surprenant mais trop immoral à mon goût.

Véronique Ovaldé a l’art et la manière de créer un univers et des personnages qui happent immédiatement le lecteur et le retiennent jusqu’au dernier mot du texte. Cette fois-ci elle a fait très fort car elle m’a intriguée dès le titre ! Comment ne pas mourir d’envie de découvrir cette fille en colère sur un banc de pierre ? Il s’agit d’Aïda qui revient, après 15 ans, sur son île natale Iazza (une île fictive du côté de la Sicile) pour l’enterrement de son père, Salvatore Salvatore, surnommé par ses quatre filles « sa seigneurie ». Ce retour est l’occasion pour elle de se confronter au passé et à un événement en particulier qui a causé son exil à Palerme : la disparition de sa petite sœur Mimi le soir du carnaval. Salvatore Salvatore interdisait à ses filles de se rendre dans ce lieu de perdition et, bien évidemment, Aïda a désobéi et a été contrainte d’accepter que la petite dernière la suive sous peine qu’elle la dénonce. Mimi ne reviendra jamais. Le père ne s’en remettra pas et Aïda sera éloignée, quasiment répudiée. J’aime beaucoup l’écriture de Véronique Ovaldé, son humour, les apartés grâce auxquels elle s’adresse aux lecteurs, ses personnages qui marquent. Elle a une légère tendance à la digression mais elle ne nous perd jamais et, ici, elle nous explique ce qui s’est réellement passé le soir du carnaval (j’avais un peu peur qu’elle ne le fasse pas et nous laisse sur notre faim). A lire pour les personnages, pour l’histoire et pour le style de cette écrivaine.

Livre lu dans le cadre d'un défi lecture et trouvé dans une boite à livre.



Je ne suis pas une adepte de nouvelles. 15 dans ce bouquins écrit par 15 auteurs qui s'engagent.

Mais finalement j'ai apprécié, car cela m'a permis de découvrir la plume d'auteur que je ne connaissais pas.

Certaines nouvelles sont touchantes, troublante ou tous simplement un reflet de notre société.

Le thème qui sert de fil conducteur est '' la fête'' et il est assez drôle de voir se qui arrive à être écrit avec un thème aussi large.



Aller cette année si il font une réédition 2023, je me l'achèterai, ainsi je participerai à une bonne cause et découvrirai ainsi différentes plumes.

Je n’avais jamais eu l’occasion de lire cette auteure et j’avoue que ça a été une belle surprise .



L’auteur a une plume magnifique à la fois précise et poétique.



Le décor m’a beaucoup plus, moi qui vient d’aller faire un tour en Italie, j’ai un peu continué mon voyage sur cette île de Iazza, une île fictive qu’usé trouvé au large de la Sicile. Ça sent bon l’île d’olive et les pâtes fraîches.



J’ai beaucoup aimé la façon dont l’auteur a traité le sujet, cette famille aux 4 filles qui ne seront plus que 3 à terme.



On navigue entre le présent et le passé :

-le présent ou la mort du père va rassembler les 3 sœurs restantes autour de l’enterrement et la succession de ce dernier

-le passé avec le carnaval de l’île et le drame qui s’en suivit



Petit à petit on apprend des éléments du passé qui permettent de comprendre le présent



Une belle balade dans le temps et au soleil de la Sicile. Une belle découverte que cette auteure qui m’a permis de sortir de ma zone de confort et de mes polars.



Je continuerai peut être à découvrir cette auteure

Suite au passage de Véronique Ovaldé dans l'émission de la Grande Librairie, j'ai eu envie de découvrir la plume de l'autrice et ce roman qui y avait été évoqué.

J'ai immédiatement été enthousiasmée par la plume : un style affirmé, une écriture qui nous emmène au gré des descriptions, tant de paysages que des péripéties passées.

Néanmoins, le récit ne m'a pas complétement séduite, je suis passée à côté des personnages. Je vois bien le rapprochement avec le conte et l'hype-caractérisation des personnages qui lui est conjointe, mais j'aurais voulu plus d'émotions vraies, brutales, sincères. Et tout m'a semblé trop effleuré, pas assez bouleversé. On parle de la disparition d'une petite sœur, d'une sœur aimée, d'un vide que rien ne peut remplacer, ne laissant derrière lui que douleur, vide, absence, colère et rancœur... C'est cela que j'aurais voulu davantage sentir du bout des mots et ce n'est malheureusement pas cela que j'ai ressenti.

Je suis certaine cependant de vouloir découvrir d'autres ouvrages de l'autrice parce que, quel style !

Je pense avoir lu ce livre en trop petits épisodes ce qui pour moi a perdu un peu d'intérêt à cette histoire.

L'histoire nous raconte avec des retours en arrière dans le passé

l'enfance de quatre soeurs sur une île italienne

Un secret de famille qui nous sera dévoilé qu'à la fin du roman .Histoire d'adolescentes que tout oppose malgré la même éducation

Au fur et à mesure de l'histoire le mystère du titre se révèle.

Ce n est pas pour moi le meilleur roman d'Ovaldé mais qui sait.?

Je suis restée sur ma faim en refermant le livre. Peut être attendais-je autre chose du titre: une expression de la colère où il y aurait eu plus de bruit . je n’ai pas trouvé cette fureur là mais au contraire, des sentiments rentrés, des non-dits, du silence. Dès les premières pages, l’auteur installe le lecteur dans le drame de la disparition annoncée de Mimi, mais ensuite, le drame se perd dans les méandres du temps. Ce propos là n’est pas impossible, mais au fil du récit de Véronique Ovaldé je n’ai pas senti comment la douleur d’Aida a pu peser ,puis doucement prendre sa place dans le fil des jours. Le récit, quinze ans après m’a paru pesant. Dans le portrait des personnages, trop allusifs et donc peu convainquant, ceux de tous les membres de la famille, y compris Aïda elle même. Dans le contexte qui souffre à mes yeux de cette île-mirage, il y manque un semblant de vérité, un souffle, une réalité plus tangible. Peut être est ce dû au mode narratif utilisé, qui crée une distance avec un propos décliné à la troisième personne qui contribue à laisser le lecteur loin du récit. Une lecture un peu décevante donc qui fait s’interroger sur le sens et la portée d’un titre.

J'ai bien accroché au début de ce roman familial. Puis, je ne sais pas pourquoi, progressivement, je me suis un peu lassée, puis encore plus.... Finalement l'attrait du livre a décru pour moi page après page....

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Une famille, 4 soeurs. La plus jeune n'aura jamais 7 ans. Les deux aînées, les parents rendent la n°3 responsable. L'histoire commence avec la mort du pater familias. Les 3 soeurs entourent leur mère, toujours persuadée que la benjamine va revenir.

Je ne sais pas pourquoi j'ai ressenti une lassitude progressive à la lecture de ce roman. Je n'ai en fait pas réussi à m'intéresser aux femmes présentées, à la mère, aux deux soeurs aînées, à la cadette victime du reniement familial.

J'en suis d'autant plus désolée, que ma fille cadette qui l'a lu juste après moi, a dévoré ce roman avec plaisir.

Je ne peux donc que vous inviter à lire ce roman afin de vous faire une idée par vous-même !

Un soir de carnaval, les loups, les rires, les bonbons. Un village sur une si petit île, un microcosme.

Un soir pour une vie…

Ce roman décortique les rapports - au combien précaires - régissant une famille. Deux adultes et quatre petites filles vont passer sous le scalpel de Véronique Ovaldé. Et si tout semble lisse, ne sommes-nous pas simplement devant un magnifique trompe-l’œil ?

Lorsque le drame frappe à la porte, certains font face tandis que d’autres se ruent sur les fenêtres. Ensuite, il semble que chacun créé sa réalité en s’accommodant de ses souvenirs.

Un roman féroce, qui étudie la famille en profondeur.

Fille en colère sur un banc de pierre de Véronique Ovaldé m'a beaucoup intéressé au début, ensuite moins et la fin est plutôt réussie également.

C'est une histoire de famille italienne avec des secrets, des mensonges survenu après un drame familiale. Mimi, quatrième fille d'une famille disparait un soir de carnaval. Aïda, la troisième se sent responsable et est tenue pour responsable par le reste de sa famille, et quand elle peut, elle s'éloigne et part vivre à Palerme pendant 15 ans. Elle va retourner sur son île natale après un coup de fil qui lui apprend le décès son père tyrannique.

C'est une histoire intéressante mais j'ai senti un désintérêt et des longueurs pendant les 150 pages du milieu environ. Dommage.