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Critiques de Vikram A. Chandra (26)
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Le seigneur de Bombay

Ce roman est une immersion dans l'univers de Bombay, plus de 1000 pages auxquelles il faut rajouter un glossaire et la liste des personnages.

En effet, c'est un roman fleuve, fouillé qui prend le temps de faire connaissance avec ses personnages. Beaucoup de personnages, beaucoup trop certaines fois, l'auteur, à travers la multitude de personnages, aborde des événements essentiels qui se sont déroulés à Bombay.

Un roman qui met en scène le parcours d'un chef de gang important, de son ascension à sa chute et celui d'un policier de la vieille école.

Des personnages intéressants, leur parcours permet de se rendre compte des relations étroites et transverses entres les voyous, les policiers, les politiques, des tractations sur fond d'argent et d'avantages, de la corruption quotidienne à tous les niveaux.

Un roman passionnant, complexe et dépaysant qui permet de découvrir la vie quotidienne de certains indiens, la condition de certaines femmes et leur tentative de la changer, une parties des traditions et des coutumes de ce pays, comment concilier traditions et modernité.

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Le seigneur de Bombay

C’est un long, très long roman…

J’ai trouvé ce livre dans une boite à livre (encore). Mais en le prenant dans ma main et en ouvrant l’ouvrage je me suis dis je ne pourrais pas le tenir pendant une semaine.

Et bien je l’ai téléchargé sur ma liseuse. Le poids m’a semblé plus appréciable.



J’ai quand même gardé le livre à côté de moi, pour le glossaire et la liste des personnages pour ne pas s’égarer dans ce long récit.



J’ai donc découvert l’inde, une immersion en plein cœur de Bombay. J’ai suivi la vie d’un policier Sartaj et un roi de la pègre, Ganesh deux personnalités passionnantes. Je n’ai pas été surprise par les événements.

Argent + corruption = trahison.



Et j’ai trouvé certains partis interminable et sans intérêt.

Un roman que je ne regrette pas d’avoir lu, j’aime découvrir des pays que je ne connais pas.



Bonne lecture !
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Le seigneur de Bombay

Un énorme coup de coeur pour ce pavé indien.

Il m'a beaucoup fait penser à "Shantaram" de Gregory David Roberts, dans le sens où il s'agit d'une grande fresque qui nous entraîne dans des milieux très différents : les bidonvilles, la mafia, le milieu du cinéma bollywoodien, le monde des mannequins ou des prostituées, celui des policiers qu'ils soient intègres ou totalement corrompus et celui d'un tas de gens tout à fait ordinaires ...

Il y a une histoire centrale mais elle nous permet de découvrir des dizaines de personnages tous très intéressants, j'ai vraiment eu la sensation d'être entrainée dans les villas des gros trafiquants, dans les ruelles sales dégoulinantes d'ordures, dans les studios de cinéma, dans les rafiots de contrebande, dans les coulisses d'un commissariat...

Sous couvert d'une enquête policière, nous pénétrons les dessous de la société indienne, à la fois traditionaliste et moderne.

Les personnages sont extrêmement attachants, leur personnalité est décortiquée et les rend sympathiques...pourtant certains sont de vrais "pourris".

En résumé, un énorme bouquin très dense et très lourd (question poids, ça ne rigole pas !) qui m'a procuré beaucoup de plaisir.
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Le seigneur de Bombay

Maderchod (argot indien)! Que voilà une œuvre originale et prenante. Bon, c'est un pavé de 1200 pages, il faut y rentrer mais quelle construction !

Un polar indien moderne, une plongée dans une Inde vivante, avec ses violences, ses travers tant sociaux que religieux, loin des clichés éculés du mysticisme et de l'ascétisme habituels et phantasmés qu'évoquent cette lointaine contrée, tant géographique que societale.

Là c'est mobile, cru, violent, dans un contexte d'intolérances religieuses et claniques propres au pays parfaitement expliqués tout au long du roman, de plus agrémentés de la description saisissante de la culture naturelle de la corruption.

J'aime particulièrement ces romans qui sous couvert d'enquête policière font un véritale exposé d'une société. Et quand en plus l'ossature du récit, n'oubliant rien, va crescendo, ramenant tous les ruisseaux narratifs, simples en apparence, liés à la mort d'un caïd mafieux dont est témoin un flic de quartier, à un complot politico-religieux tout en vraisemblance, le suspense ainsi créé devient addictif au fil des pages.

On ne sait quel est le personnage principal , le flic se voulant intègre mais acceptant les compromis, le safe made man mafieux madré et impitoyable mais aisement manipulé par deux femmes, le gourou charismatique mais fanatique, la ville de Bombay fascinante mais dévorant tout un chacun....

Sûrement tout cela sans cette épopée remarquablement menée. Bien sur il y a de nombreux personnages, recensés en fin de livre pour en faciliter la lecture, et de très nombreux termes et expressions ,expliqués dans un glossaire final, qui donnent vie au roman. Cette consultation pourrait paraître fastidieuse, mais outre la reconnaissance de beaucoup d'entre eux au fil de la lecture, l'auteur en explique souvent le sens dans la narration, pour la fluidifier

Au final une œuvre certes lourde de plus de 1000 pages, mais étonnante, prenante, magistrale tant dans sa narration que dans son organisation architecturale, et dépaysant, décrivant une Inde contemporaine soumises aux mêmes vicissitudes que toute société moderne, avec en plus ses démons personnel prégnants et viscéraux, tels que guerres de religions, castes figeant la société, corruption endémique, saleté et pauvreté acceptées comme naturelles...

Malgré ces descriptions peut flatteuses l'on ressent que l'auteur est attiré par la dure mégapole qu'est Bombay, puisque tous y vivent sans vouloir la quitter ou y reviennent.

L'auteur nous décrit patiemment au fil de sa narration romanesque une Inde mêlant modernité et archaïsme, remplie de traditions et de contractions, d'ouvertures et dintolerances, au final passionnante.

Il s'agit d'une épopée originale, que l'on peu apprécier ou pas, dont Bombay est l'épicentre, qu'importe les personnages, ils sont l'Inde actuelle.

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Le seigneur de Bombay

Plonger dans ce livre fleuve est un régal, on ne retient pas son souffle ni son plaisir. Vikram Chandra offre une histoire palpitante dans un décor idéal pour scruter les mille visions de la nature humaine, dans une ville de tous les fantasmes de beauté et de dèchèance: Bombay.

C’est d’abord un roman policier puis un incroyable roman de mœurs, une comédie humaine colorée et captivante.

L'auteur a eu la bonne idée d'offrir un glossaire des personnages alors c'est sans craindre de se perdre qu'on se laisse captiver par une galerie de figures pittoresques.

Un grand roman !!!
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Le seigneur de Bombay

Que prendre pour partir en vacance? Tiens il est bien gros celui là, un polar à l'indienne...une couverture dorée trouée de balles...Allez hop, je le prend. Pas déçu du voyage, c'est le moins que je puisse dire.....



Dans un polar la moindre des choses, c'est le suspense, il est tenu tout le long, bien que la fin soit connue dés le début... comment les deux protagonistes sont arrivés là, le résultat semble improbable tout le long, et pourtant....



Les différents personnages, leur aspirations profondes, leurs inquiétudes, si éloignés par leur modes de vie.... Les castes, les religions, les sexes, tous différents et semblables cependant par leur extrême humanité.



Ce polar, nous fait un raccourci sur la vie des indiens d'aujourd'hui, confronte les traditions et la modernité de l'inde ( devoir filial et concours de miss univers etc...)



Ce livre, je l'ai lu vitesse grand V, j'ai plongé dans l'inde d'hier et d'aujourd'hui, il m'a surpris, il m'a appris, il m'a séduit. C'est, il parait, ce qu'il se passe lorsque l'on met les pieds en Inde, surprise, connaissance sur soi, sur l'autre et pour finir séduction. Ce livre nous y emporte, on n'en reviens pas tout a fait pareil après l'avoir refermé.



Si reflète l'énorme potentiel de ce 'sous continent", le XXI siècle sera indien ou ne le sera pas....
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Le seigneur de Bombay

Sacré pavé avec Bombay/Mumbai au cœur de ce roman… je ne sais pas trop comment le qualifier, il y a une ambiance de film noir, des gangsters, des flics, de la corruption, la quatrième de couverture résumé très bien le livre « Bombay est un monde ».



La première chose que je fais quand je commence un livre c’est livre la première page et voir combien de pages me sépare du prochain chapitre. La première page, simplement la première phrase, est très évocatrice de la cruauté auquel j’ai été confronté tout au long du livre. 17 pages pour le premier chapitre, c’est long je trouve, donc non seulement c’est un univers cruel mais en plus ça va durer. Le premier chapitre vous plaît ? Ca ne fait que commencer.



J’ai accroché assez rapidement au livre, et à partir de là, je pense que ça a été un déclencheur pour être pris dans l’intrigue, je pense que sans ça, je n’aurais pas dépassé les cent premières pages. Pas que la suite soit mauvaise, au contraire, ça va crescendo, seulement il y a beaucoup de personnages, de lieux, de faits, un peu comme dans Le trône de fer. J’ai bien aimé qu’il y ai quelques termes non traduit dans le texte (dont la définition figure en glossaire, quand même), ça ajoute à l’immersion.



1201 pages (chez pocket), je trouve cette page assez symbolique, c’était une aventure éprouvante pour tous mais dans ce un, c’est comme si une porte restait ouverte, l’intrigue est terminée mais la ville réserve encore d’autres choses tout aussi folles et chaotiques. J’ai passé d’excellentes heures de lecture et je le recommande pour quiconque n’a pas peur d’aventures.
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Le seigneur de Bombay

Ouf!!! J'abandonne ce livre à la page 117 sur 1200. Vraiment dommage, le résumé me tentait beaucoup et certaines critiques étaient bonnes. J'avais envie de voyager et de découvrir l'Inde. Mais jamais sur cette centaine de page je n'ai eu l'impression d'être à Bombay(je m'attendais à des descriptions "colorées" de ce pays....mais rien) mis à part le fait que le texte est truffé de mots en différents dialectes indiens( et l'auteur a mis à la disposition du lecteur un glossaire de 50 pages à la fin du livre...un peu comme si on lisait un livre avec le dictionnaire à ses côtés).MAIS je ne pense pas à un abandon définitif, je le reprendrai surement un jour car il ne m'a pas totalement dégoûtée... surtout que certains lecteurs on vraiment accroché.
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Geek sublime

L’auteur, Vikram Chandra, la cinquantaine, est devenu célèbre dans les années 2000 avec un roman-Bollywood qui a fait le tour du monde, Le Seigneur de Bombay. Dans une vie antérieure, il avait été programmeur informatique [...]. Ce sont ces deux facettes de sa vie, la littérature et le codage, qu’il met en parallèle dans cet essai marrant et documenté qui tient à la fois de l’autobiographie, de la réflexion sur l’art et du manuel introductif façon « le codage et les portes logiques pour les Nuls ».
Lien : http://www.chronicart.com/li..
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Le seigneur de Bombay

Il faut prendre une grande respiration avant de se lancer dans la lecture de ce roman, avoir du temps (beaucoup de temps) et s'accrocher jusqu'au bout! Comme de nombreux romans indiens (et à l'image du cinéma du sous continent auquel il est souvent fait référence dans ce livre), Le Seigneur de Bombay cumule de nombreux personnages, refletant ainsi toute la diversité de la société indienne des années 80-2000, en pleine transformation, malgré la subsistance des castes, et surtout de l'antagonisme hindous vs musulmans. A ce titre cette histoire revêt un caractère historique et sociologique très intéressant. La trame au long cours se joue entre les deux personnages principaux, que sont un policier lambda de Bombay, moins corrompu que ses chefs, et un gangster de haut vol. Le roman alterne les chapitres relatant la quête de la vérité par le policier sur le suicide du mafieux, et l'histoire de ce dernier depuis ses débuts dans le banditisme jusqu'à l'apogée et la chute vertigineuse de sa compagnie. Autour de ces deux "héros" gravite une multitude de personnages plus ou moins secondaires, tant et si bien que l'on s'y perd parfois un peu (surtout en raison du vocabulaire indien utilisé à foison). Pour conclure, même si 300 pages de moins aurait à mon sens aussi bien fait l'affaire (par exemple les deux derniers chapitres sont clairement en trop), j'ai plutôt apprécié ce moment de littérature indienne, avec une intrigue qui m'a tenue en haleine jusqu'à la fin
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Le seigneur de Bombay

On n’entre pas dans cette œuvre comme dans une grande surface ... on ne consomme pas ce roman comme on va au fast-food. Ce roman s’apprécie par délectation. On se doit de prendre le temps, d’immerger lentement et de se plonger dans les méandres de le tentaculaire pègre indienne et ses multiples connections nationales et mondiales . On est loin des cartes postales idylliques que nous renvoie les magazines ou les brochures touristiques de l’Inde; loin des palais et des comédies Bollywoodiennes... C’est aussi la misère, les inégalités , les injustices et la corruption .... oui il y a pléthore de personnages dans ce roman mais ils ont tous leurs desseins pour expliquer l’apothéose finale....J’ai apprécié ce livre pour la fresque qu’il décrit de l’Inde ... Merci Vikram Chandra .... J’ai moins apprécié la traduction qui a laissé trop de vocabulaire non traduit et un glossaire de 30 pages en fin de livre....lourd
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Le seigneur de Bombay

J'avoue avoir eu beaucoup de mal avec cette fresque renversante de plus de mille pages qui met en évidence de manière impitoyable l'ascension et la chute de Ganesh Gaitonde, un parrain de Bombay tout-puissant. Il y a du bon et du moins bon dans cette saga indienne qui part dans tous les sens et qui aborde, au-delà de l'image implacable de la mafia, une multitude de thèmes tels que le travail de la police, la condition des femmes, l'industrie de Bollywood, l'indépendantisme, ou encore la foi et le terrorisme. Je me suis souvent perdue dans la masse labyrinthique d'intrigues secondaires. C'est long, très long, je pense que ce roman gagnerait en clarté et en fluidité s'il n'était pas si chronophage, encombré de détails superflus qui freinent la compréhension et la chronologie. Dommage car l'analyse psychologique des personnages est très subtile, et à travers toutes la galerie de protagonistes présentés, nous avons là une très bonne peinture de la société indienne et de ses us et coutumes.
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Pour un premier roman, il y a là non seulement une ambition démesurée, mais également les moyens de cette ambition; une écriture riche, une intrication d'histoires, de temporalités, quelques aspects mystiques, un pont entre tradition et modernité, du rire, des larmes et quelques dieux du panthéon hindou comme co-lecteurs des histoires qui se déroulent sans peine sous nos yeux ébahis.

Un chef d'oeuvre, à lire absolument.
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Geek sublime

La première partie du livre est plutôt accessible après je me suis noyé dans la culture indienne.

Le livre est bien documenté, l'auteur a fait un bon travail pour essayer de rendre accessible les poèmes indiens mais hélas ça reste complexe.

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Le seigneur de Bombay

J'ai le regret de vous annoncez que malgré tous mes efforts et ma bonne volonté , la page 567 a eu raison de moi, pour un temps .... Pourtant je le voulais ce livre! Chaque fois que je le voyais je lui disais "je t'aurais toi!" ... Et voilà Une fois ouvert, je me suis perdue dans les personnages , entre les lignes , et dans les intriques mises en place .... Pour ma part ce livre est vraiment le reflet de mon sentiment à l'égard de L'Inde .. Un amour passionné mais une incompréhension ( toute européenne) face au "chaos", au bourdonnement incessant et la multitude invraisemblable ( à mes yeux) de croyances , règles et autres rites qui rythment la vie Indienne .
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Le seigneur de Bombay

Violent comme un polar, sensuel comme un film de Bollywood, Le Seigneur de Bombay (Sacred games en anglais) est une fresque monumentale sur l’Inde contemporaine à mi-chemin entre Le Parrain et Les Mille et Une nuits.



Il est aussi incroyablement documenté (certains seront peut-être rebutés par l’abondance de termes dont la traduction est à recherchée dans le glossaire final, et qui s’ajoute à une pléthore de personnages) et dresse d'incroyables et minutieux portraits. De la ville, Bombay, et de la multitude de personnages imaginés par Chandra : Sartaj Singh, inspecteur de police de quartier un peu déprimé qui récupère tout d’un coup ce qui semble être l’affaire de sa vie ; Ganesh Gaitonde, le parrain local, découvert mort dans son bunker aux côtés de sa femme (suicide ou double meurtre ?) ; et puis des milliardaires, des hindous, des musulmans, un gourou, une maquerelle, un révolutionnaire…




Lien : http://goodnightmary.blogspo..
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Le seigneur de Bombay

Un matin, Sartaj Singh, policier sikh de Bombay, reçoit un coup de téléphone anonyme : "Vous voulez Ganesh Gaitonde ?" Ganesh Gaitonde c'est le chef de la G-Company, un parrain, un bhai. Les informations conduisent la police à un bunker dans lequel s'est enfermé Gaitonde qui se titre une balle dans la tête juste avant d'être arrêté. Pourquoi Gaitonde, qui depuis des années dirigeait la G-Company depuis la Thaïlande est-il revenu à Bombay pour s'y suicider ? Sartaj est chargé d'enquêter.



A partir de ce point de départ Le seigneur de Bombay nous propose deux itinéraires principaux :

Celui de Sartaj Singh, personnage que j'ai trouvé très attachant, flic désabusé qui balade sa mélancolie dans les rues de Bombay, des quartiers chics aux bidonvilles, enquêtant sur Gaitonde et menant en parallèle les affaires quotidiennes : meurtres, chantages, cambriolages ...



Celui de Ganesh Gaitonde depuis ses débuts comme tapori (voyou) jusqu'à sa fin en passant par toutes les étapes de son ascension et de sa puissance. La personnalité du personnage est très bien analysée. C'est un impulsif et un violent qui terrorise ceux qui lui résistent mais qui recherche une affection désintéressée. Il est imbu de lui-même et en même temps traversé parfois de périodes de doute, en quête de reconnaissance.



L'histoire de certains personnages secondaires est aussi développée : la mère de Sartaj Singh est une rescapée des massacres de la partition, encore marquée cinquante ans après par la disparition de sa soeur. Aadil Ansari est le fils d'un paysan pauvre qui veut étudier. Il découvre la dure réalité de la société rurale féodale qui l'assujettit à son sort.



C'est une peinture de l'Inde plutôt noire mais dans laquelle on trouve aussi des raisons d'espérer. Ce que Vikram Chandra a particulièrement bien montré c'est le fonctionnement de la corruption à tous les niveaux. Même les fonctionnaires considérés comme honnêtes palpent, ne serait-ce que parce que les services doivent s'auto-financer. Et ensuite, pourquoi ne pas en mettre un peu de côté pour arrondir ses fins de mois ?

Quant à la pègre elle pallie bien souvent les insuffisances de l'administration. Un bhai tient tribunal (payant) pour éviter aux plaignants des procédures interminables. Il se charge ensuite de faire appliquer sa justice par ses boys.



J'ai beaucoup aimé ce gros bouquin de mille pages. Une petite réserve cependant (mais l'auteur n'y est pour rien) : les coquilles dont mon édition est truffée. A force, c'est un peu énervant.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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Le seigneur de Bombay

un pavé comme souvent en littérature indienne; beaucoup de personnages, hauts en couleurs comme peuvent l'être les saris ; des histoires rocambolesques, funestes, qui nous font découvrir tout un pan de la culture indienne au delà du roman.
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Le seigneur de Bombay

Ce roman évoque l’Inde sans faire de concession, on y voit la corruption qui gangrène les institutions, les trafics à tous les niveaux, les tensions religieuses, la pauvreté, la prostitution. On va des taudis de Bangladeshi aux appartements d’acteurs de Bollywood. C’est le portrait de l’Inde moderne mais Chandra revient également sur la partition de l’Inde et sur la conservation de pratiques féodales dans certaines provinces.
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Le seigneur de Bombay

moi comme d'autres cette énorme briques est un coup de cœur, effectivement comme shantaram on est plongé pendant des heures dans ces milieux sombres et parfois malfamés de Mumbay, Bombay, à lire mais ne pas désespérer sur le nombre de pages à lire
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