Citations de Vikram A. Chandra (14)
Je suis peut-être le seul, songeait-il, à avoir des histoires de sexe silencieux, de sexe lointain, de sexe douloureux, de sexe morne, de sexe lugubre, de sexe interrompu, de sexe inutile, de sexe douloureux hanté par la mélancolie, amer et solitaire. Sexe. Quel mot. Quelle chose.
Un homme qui a peur est un homme qui a encore quelque chose à perdre.
La douleur, je ne l'ai sentie que plus tard, après avoir goûté dans ma bouche la possibilité de la vie, aussi succulente qu'une mangue. Maintenant, j'avais l'épaule et la poitrine glacées, comme si on m'avait gelé les os jusqu'à la moelle, comme si on me poignardait avec une écharde de glace.
- Elle est impitoyable, Arjun. Tant qu'elle profitera de toi, tu sentiras que son amour est possible. C'est le talent de la putain. C'est un talent qui vient naturellement aux femmes. Ce n'est pas leur faute, elles sont contraintes d'agir à partir de ce qu'elles sont. Elles sont faibles, et le faible possède ce genre d'armes : le mensonge, la dérobade, la comédie.
- la vérité, c'est qu'elle fait des efforts pour veiller sur les deux garçons. Et pour bien agir. Tu es un tout petit homme, Vishnu. Tu as un tout petit cerveau, tu as un tout petit coeur, alors quand tu penses aux autres, tu penses tout petit. Tu es un petit salaud, un petit vicelard, Vishnu. Je ne t'aime pas. Alors boucle- la. Évite de l'ouvrir, ta gueule. Compris ?
Et le début de la vie est violence. Sais tu d'où nous vient notre énergie ? Du soleil dis-tu. Tout dépend du soleil. Nous vivons à cause du soleil. Mais le soleil n'est pas un lieu paisible. C'est un lieu d'une violence incroyable. Une explosion énorme, une explosion en chaîne. Quand la violence cesse, le soleil meurt, et nous mourrons.
Paisa phek, tamasha dekh. "Jette l'argent par les fenêtres, et admire le spectacle"
" Comment s'y prendre, pour faire rentrer trente Marwaris dans une Maruti 800 ? Tu jettes un billet de cent roupies à l'intérieur. "
Ask him why there are hypocrites in the world.'
'Because it is hard to bear the happiness of others.'
'When are we happy?'
'When we desire nothing and realize that possession is only momentary, and so are forever playing.'
'What is regret?'
'To realize that one has spent one's life worrying about the future.'
'What is sorrow?'
'To long for the past.'
'What is the highest pleasure?'
'To hear a good story.
Then what in your opinion is a good story?'
'What it's always been, monkey,' Ganesha said. 'One dhansu conflict. Some chaka-chak song and dance. Grief. Love. Love for the lover, love for the mother. Love for the land. Comedy. Terror. One tremendous villain whom we must love also. All the elements properly balanced and mixed together, item after item, like a perfect meal with a dance of tastes. There you have it.
La mort était le terrain qu’il arpentait, le pays de son existence. Il vivait à l’intérieur de la mort, et donc il ne la remarquait plus.
Ne cède pas à l'insouciance. Observe, surveille. Les chiffres tombent juste, mais le tapis bouge. Ce qui est blanc sera noir. Grimpe haut et vite, les longs reptiles attendent couchés. Joue ta partie.
Paisa phek, tamasha dekh : Jette l'argent par les fenêtres, et admire le spectacle.
Ces idiots biens intentionnés bavardent sur le progrès du genre humain, mais ils ne comprennent pas que le progrès ne peut survenir sans la destruction.