Vincent Brunner

On en parlé en avril dernier avec l'ouvrage "On a tué John Lennon" , signé par Jacques Colin : l'épatante maison d'édition Castor Astral, boite d'édition indépendante spécialisée dans la musique, a lancé cette année une nouvelle Collection intitulée "A day in the life" qui associe rock et littérature.



Clin d’œil assumé à la chanson des Beatles extraite de l’album Sgt.Pepper’s Lonely Hearts Club Band, cette nouvelle collection propose une autre vision des livres sur la musique à travers le récit d’une journée particulière.



Chaque ouvrage de cette nouvelle collection raconte une journée décisive dans l’histoire du rock, ainsi que ses conséquences, son impact sur une génération d’auditeurs et bien au-delà, sur la société tout entière.



Quatrième parution de la collection, le journaliste, spécialiste en rock Vincent Brunner, collaborateur notamment à Libé ou aux Inrocks, vient juste de sortir Sandinista !, consacré à l’incontournable triple album des Clash que les fous de rocks considèrent comme un album culte à tous les niveaux .



Un an à peine après le double-album London Calling, les Clash nous lâchent un triple album démentiel, assurément un des disques les plus controversés de l'histoire de la musique, raconté ici, comme une aventure humaine totalement épique.



"Sandistina est sans doute doute leur chef-d’oeuvre du groupe, l'album qui explore tous les styles - rockabilly, funk, gospel, rap...- et prophétise, sur fond d’engagement marxiste, les "métissages musicaux" des années 80."



Entre New York et la Jamaïque, The Clash vont écrire Sandinista!, dans un mélange pluri-ethnique et multi-culturel assez dément.



Le livre décrit dans le détail les coulisses d un des disques les plus polemiste de l'histoire , qui déroute totalement son auditoire. Le récit de Vincent Brunner explore précisément à quel point cette création musicale, sans doute en avance sur son époque, préfigure les succès à venir de groupe comme Porthishead, Massive Attack, ou Gorillaz!!



On voit aussi à travers ce récit détaillé (où l'on voit se croiser aussi bien Martin Scorsese que Diana Ross), à quel point, The Clash, fondateur du mouvement punk rock, va choisir avec cet album, d'enterrer définitivement ce style qui les a fait connaitre ... Un essai aussi passionnant que très instructif !!
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Je suis tombé sur cet ouvrage à Toulouse en visitant la ville. Après l’avoir feuilleté, j’ai tout de suite su qu’il me fallait l’avoir entre les mains. Comment résister à ce livre qui lie les mythes du rock, quelques signatures bien connues de la BD et bien sûr des commentaires bien documentés sur les rock stars. Parfois, il était de bon de réécouter des morceaux de la playlist proposée pour découvrir ou pour se remettre en mémoire quelques moments passés auprès des artistes. Donc, cette histoire du rock a aussi un petit goût de nostalgie, survitaminée, mais teintée de beaux souvenirs de walkman, de concerts ou de soirées entre amis.



D’Elvis Presley aux Rolling Stones, de Janis Joplin à Metallica, les contributeurs nous engagent sur les grandes avenues du Rock mais aussi sur quelques chemins de traverse. Même sur terrain connu, c’est toujours très intéressant de découvrir une histoire ou des anecdotes. Parfois, je dois avouer, que j’étais passé totalement à côté de certains artistes comme Areski & Fontaine, Alex Chilton ou The libertines. Par contre, j’étais un peu déçu de ne pas trouver Madness ou The Cure, mais faire des choix, c’est renoncer.



❓Quel est votre groupe de rock préféré ?


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Je ne connais pas très bien l’univers de la bande dessinée, et encore moins celui de la bande dessinée érotique (à part peut-être les BD de Milo Manara). C’est donc par curiosité que j’ai demandé à recevoir cet ouvrage, Les 50 titres (cul)tes de la bande dessinée érotique, lors de la masse critique de décembre. Je remercie donc Babelio et les éditions Bubble.



Les 50 titres (cul)tes de la bande dessinée érotique est un recueil qui, comme son nom l’indique, fait référence à 50 titres de la BD pour adulte, certains considérés comme des classiques et d’autres complètement méconnus. Le tout est très éclectique – le seul point commun étant le sexe (ou l’érotisme) – et les bandes dessinées mentionnées ont des origines très diverses. En revanche, s’il s’agit bien d’érotisme, les auteurs de ce panorama tiennent à signaler que les titres sélectionnés ont tous quelque chose à dire, et ce, au-delà de la seule dimension érotique.



Le livre se compose de planches (une par titre) de bandes dessinées de styles qui sont donc très différents. En plus de la planche, l’un des deux auteurs du recueil donne davantage d’informations sur le titre en question : son histoire, son auteur, les autres ouvrages de l’auteurs, etc. Il y a les grands classiques (on y retrouve notamment Barbarella et Fraise et chocolat), les pépites méconnues et les œuvres insolites (qui m’ont semblé vraiment très très insolites). J’ai trouvé excellente l’idée de compiler des genres aussi variés dans cet ouvrage et je me suis rendu compte que la bande dessinée érotique pouvait effectivement revêtir de multiples formes. Les dessins sont très différents les unes des autres et si j’ai pensé que certains étaient un peu simplistes, presque esquissés, il y en a d’autres qui m’ont paru sublimes, comme ceux de L’épinard de Yukiko ou d’Anaïs Nin sur la mer des mensonges. Comme je l’ai déjà dit, je ne connaissais pas vraiment ce genre mais il y a vraiment des titres que j’ai eu envie de découvrir en feuilletant ce guide thématique. Pas tous, loin de là, mais certaines bandes dessinées ont l’air d’être de vraies « pépites ».



Ce 50 titres (cul)tes de la bande dessinée érotique est un bel ouvrage, très utile pour découvrir un genre qui ne s’arrête pas à Milo Manara (qui est quand même – bien sûr ! – mentionné dans ce guide) et au manga hentai. Il y a parfois de belles histoires, des sentiments, de l’humour et matière à réfléchir dans la BD érotique. Une belle découverte !

Vous aimez les héroïnes énervantes ? Et bien Eva ne va pas vous décevoir !



Elle est remplie de certitudes et a du mal à évoluer. Sa vie ? Le Rock ! Elle écoute des playlists en fonction de son humeur. Sinon elle aime rigoler avec Samia et faire les magasins.



Une visite a ses grand-parents va l'inciter à porter un nouveau regard sur les autres. Les « hobbits » comme elle les appelle lui laisse un sac qui contient de vieux disques vinyles en souvenir de son père disparu avant sa naissance. C'est le début des ennuis pour Eva...



Un récit d'une vie d'une adolescente raconté par un homme et on le sent ! Le lecteur a souvent envie de hurler sur l'héroïne, de la secouer, de lui demander d'ouvrir les yeux !



Ses relations avec ses parents et avec ses amis sont au centre du livre. L'évolution du personnage en pleine crise personnelle est intéressante et sonne juste. A découvrir..
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Eva est en seconde et adore le rock. Lorsque ses grands-parents paternels déménagent, ils lui confient des vinyles que son père, mort avant sa naissance, écoutait. Loin d'avoir l'effet escompté, ce cadeau provoque chez la jeune fille une véritable crise d'identité...

J'ai vraiment apprécié ce roman qui se lit d'une traite. Et puis, toutes les références musicales m'ont rappelé de bons souvenirs...

Eva est une ado rebelle, pleine de certitudes mais qui gagne en maturité, qui s'ouvre peu à peu aux autres en découvrant son histoire.

Très sympa !

Eva est une ado un peu rebelle, qui aime le rock et s'évade grâce à la musique. Elle a pourtant un secret : son père biologique est mort avant sa naissance. Pour autant elle gère bien : elle l'a su très tôt, adore son père adoptif et ne ressent que peu de sentiments pour ce "vrai" père dont elle ignore tout. Ceci jusqu'au jour où elle reçoit de ses grand-parents paternels quelques vinyles de rock ayant appartenu à son père. Ce simple héritage va mettre le feu au poudre...

J'ai vraiment adoré cette histoire qui se lit d'une traite. Eva est une ado irritante avec ses emportements, ses coups de gueule mais elle est aussi attachante et en pleine (re)construction . Tout cela sur fond de rock, ce qui ne gâche rien !!

A découvrir

Voici le premier roman jeunesse d'un professionnel de la musique. Et vu le titre, vous vous doutez un peu que cette dernière va être assez présente dans l'histoire.



Effectivement il y a une histoire de musique, de vieux disques, d'héritage... Mais ce qui transpire de ce roman c'est une belle vision de la crise d'ado. La crise d'ado d'une jeune fille dans toute sa splendeur! Et, là, j'avoue que l'auteur nous l'envoie en pleine figure, comme une claque. A croire qu'il a été lui-même une adolescente de 16 ans il y a peu, tant cela transpire le vécu!



Ainsi nous suivons l'héroïne narratrice de ce roman. Eva est en seconde au lycée. Elle se coupe un peu de tout et de tout le monde en portant sans cesse ses écouteurs, en mode "Plays-list". C'est une véritable adoratrice de rock. Et à part sa musique et sa copine Samia, peu de choses comptent à ses yeux. Le récit commence, sur la vie tranquille d'Eva, ses habitudes, le lycée, la copine, ses résultats moyens, son béguin pour un garçon de sa classe... Bref, une vie d'ado assez commune. Sauf que Eva n'a pas tout à fait une famille comme les autres. Elle a été adoptée très jeune par Richard, le mari de sa mère, le seul père qu'elle n'a jamais connu. En effet, son véritable père, Enzo est mort alors qu'elle était encore dans le ventre de sa mère. Difficile pour elle d'éprouver quelque chose pour ce père qu'elle n'a jamais vu, elle a même tendance à l'occulter. Alors quand les parents d'Enzo lui offrent, la larme à l’œil, un paquet contenant un petit trésor lui ayant appartenu, Eva est un peu mal à l'aise. L'histoire commence alors que notre héroïne se retrouve en possession de l'héritage musical d'un père pour qui elle ne ressent rien...

Le récit d'Eva est teinté de colère et de maladresses. Une ado en pleine rébellion qui veut qu'on lui foute la paix! Tout est rempli d'humour, nous offrant quelques scène pimentées, entre Eva et ses parents, Eva et ses copains de classe, Eva et ses profs... J'ai vraiment aimé suivre son récit, bien qu'au milieu du livre j'ai trouvé quelques longueurs et eu envie que cela bouge un peu plus. Ainsi qu'une bonne envie de baffes. Oui les ados c'est exaspérant!



C'est sympathique, c'est plein de justesse et de tendresse. Et puis c'est rempli de références musicales qui nous donnent envie de nous plonger dedans.



Flammarion, fait une fois de plus avec ce titre un choix intelligent, plein d'humour et de justesse. Un roman, qui par certains aspects, m'a rappelé "La fille seule dans le vestiaire des garçons" publié aussi chez eux, que j'avais particulièrement aimé.



Un bon roman jeunesse. Une lecture rapide et agréable. Une narration "ado" avec un franc parler et ses expressions typiques. Un petit regret, j'ai toujours autant de mal avec l'absence de la négation dans les phrases négatives!!! Ma bête noire. A part cela, un pari assez réussit pour ce premier roman jeunesse de Vincent Brunner.
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Concept intéressant que cette anthologie reprenant de manière chronologique l'histoire du rock (ou en passe de le devenir), en texte puis en BD de quelques planches : ainsi on passe d'Elvis Presley à The White Stripes en pas moins de 30 biographies.



Les deux éléments, narratif et graphique, se complètent parfaitement : la première partie reprend en dates et évènements, en albums et chansons à retenir, ce qu'il faut savoir sur chaque groupe ou artiste. Quant à la deuxième partie, elle est réservée à un dessinateur qui présente personnellement ce groupe ou cet artiste (à partir d'une chanson qui le touche, un évènement vécu en lien avec ce groupe, etc.). J'ai trouvé tous les strips sympathiques en ce qui concerne leur aspect narratif, un peu moins en ce qui concerne leur aspect graphique : j'ai eu du mal avec le style de certains dessinateurs, pas étonnant vu le nombre.



Etant une inconditionnelle du rock depuis ma plus tendre enfance grâce à mon père, Rock Strips a été une façon agréable de me refaire une rétrospective, et même de découvrir certains grands noms que je ne connaissais pas, comme Nick Drake, qui fait depuis partie de ma discothèque.



Je vais donc prochainement me procurer le deuxième tome, paru en 2011, et qui revient notamment sur Johnny Cash, Alice Cooper ou Serge Gainsbourg.

On sent l'auteur - critique musical - captivé par le sujet. Mais, au-delà de cette passion que certains lecteurs partageront avec plaisir, l'ensemble du récit reste trop léger et même un poil caricatural à la fin lorsqu'Eva crée son propre band appelé « In utero » (titre d'un album de Nirvana) comme celui de son papa...
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Autre moment privilégié lors de ce Festival 2023, pouvoir admirer l'expo Rock qui va ambiancer la Cité de la BD jusqu'en décembre.



Luz, Alfred, Magali le Huche, Mezzo, Franck Margerin,.. Ils ont un truc en commun, ils dessinent le rock. de Métal Hurlant à aujourd'hui la BD aime se mêler au rock sous toutes ses formes. Cette expo à voir jusqu'au 31 décembre en fait la preuve.



Une expo autant visuelle que sonore, évidemment, clips, archives de l'INA, playlists, dancefloor, tout est prévu pour rendre l'expérience immersive.



A noter également les dessins réalisés en live par Alfred la semaine dernière pendant plusieurs concerts à l'Hyper week-end festival de Radio France.



Une expo très riche qu'il faut prendre le temps de savourer. J'aurais la chance de pouvoir y retourner et je ne bouderai pas mon plaisir ! Ce catalogue figurera sans faute dans ma liste d'achats...

Très bonne bio au style enlevé. A conseiller aux néophytes avant de déguster les passionnantes "Chroniques" du Zim.





Étant fan de rock, j'étais très intriguée de découvrir ce que cachait ce livre graphique et moi qui aime l'atypique et l'humour noir, je n'ai pas été déçue.






Célébrer les rockeurs de leurs vivants, histoire de faire un pied de nez au sort qui s'acharnent un peu trop sur nos stars depuis quelques années, pourquoi pas ? 


Et c'est avec humour et talent que ces deux artistes réussissent ce pari fou. 





L'humour décapant de Vincent Brunner et les caricatures extravagantes et caustiques de Terreur Graphique font de cet album une œuvre originale en rendant hommage aux plus grands.






Classés par thèmes, tels que : les vieilles canailles, les sourdingues, les vieux cons(ervateurs), les déglinguos, les poètes... ou même : ils nous ont quittés pendant la conception de ce livre, il sera facile de retrouver son rockeur favori.





La petite piqûre de rappel, à écouter en cas de deuil, intitulé : chansons doudous peut éventuellement donner l'idée pour une compilation à écouter sans modération.


Et que ce soient les dessins ou les textes, ça ne manque pas de piquant, ni de fantaisie.






Perso, je le vois un peu comme une bible du rock, et c'est avec plaisir que je l'ai parcouru, allant d'abord vers mes artistes préférés et en m'aventurant ensuite vers les autres pour le plaisir de poursuivre cette lecture à l'image de ces artistes représentés, rock And roll.




À lire sans modération accompagnés de vos rockeurs préférés, les watts puissance maximum sans oublier la bière au frais. 






Je remercie Babelio et les éditions Flammarion pour ce merveilleux moment rock and read. 








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Eva est une ado un peu rebelle mais sans plus, rockeuse dans l'âme et plutôt bien dans sa peau, surtout lorsqu'elle passe son temps à se moquer des autres avec son amie Samia.

Mais Eva a une histoire particulière car son père biologique est mort tragiquement avant sa naissance, c'est son père adoptif qui s'est chargé de son éducation.

Mais les gènes ont leur importance... C'est ce que va découvrir Eva, alors qu'elle reçoit, par ses grand-parents qui déménagent, comme seul souvenir de son père un sachet de disques vinyles.



Un roman bien léché, des répliques imparables, une construction astucieuse, des rebondissements et une ado qui se révèle.

La recette pour un roman bien sympathique qui se lit très vite et avec plaisir.

Je n'aime pas ce style de graphisme "mal" dessiné, mais cela n'est pas critiquable car il s'agit juste d'une question de goût.

Par contre, le choix des groupes et l'historique qui l'accompagne: waouh, y-a du boulot ! Humour pas drôle, textes sexistes, misogynes, rétrogrades au possible. De plus, le métal est absolument dévalorisé (à quoi bon en parler alors?). En vrac: Brigitte Fontaine n'existe pas sans Areski (syndrome Marie Curie), toute la chronique sur Metallica est une caricature méchante et déplacée (on les présente juste comme des alcooliques-les Stones étant certainement bien plus fréquentables?- et on résume la présentation du guitariste à ses traits (soi-disant) efféminés, les Mötley Crüe sont présentés comme des guignols de cirque etc. Ça me rappelle la remarque de Michel Drucker lorsque le groupe GWAR avait remporté l'eurovision "on aura tout vu, même un groupe ridicule du cirque Pinder peut gagner l'eurovision !". Bon, tout ça c'est la même génération.

Bref, ce livre est écrit par des soixante-huitards réac pour des soixante-huitards. Il en faut pour tous les goûts. Par contre, si vous vous intéressez à des groupes postérieurs à 1990 (ce qui fait tout de même 32 ans !) passez votre chemin et vous économiserez 29€90.

C'est typiquement le livre que l'on offrait à Noël à son père il y a 20 ans. Aujourd'hui, offrez-le à votre grand père, vous ferez peut-être un heureux...

Platine, est un livre racontant l'histoire d'Eva, âgée de 15 ans, en seconde, fan de rock. Quand ses grands-parents déménagent, ils lui donnent les disques de son père décédé à sa naissance. La jeune fille est alors chamboulée par ce qu'elle écoute, ces vinyles sont la seule chose qu'elle garde de son père, ce qui ne la rend pas indifférente. C'est une ado rebelle, mature et de plus en plus sociable au fil du temps grâce à ces disques.



Ce roman est un des meilleurs que j'ai lu. Il nous transporte grâce aux répliques qui sont incomparables et à la construction de l’œuvre qui nous plonge dans l'histoire. Sans regret, il est l'un des meilleurs livre que j'ai pu lire, encore et encore.

Eva est une adolescente qui vit avec son beau-père et sa mère. Ses passions : passer du temps avec Samia, sa meilleure amie et le Rock. Qu'elle soit heureuse, triste ou énervée Eva se plonge dans sa musique. Elle grandit sans connaître son père biologique et ne se pose pas réellement de questions sur « Enzo » jusqu'au jour où les « Hobbits », ses grands parents lui offrent des vinyles ayant appartenu à Enzo, lui aussi fan de Rock. A travers ce livre, nous suivons Eva, adolescente vulgaire qui se retrouve de plus en plus en ce père disparu. Vincent Brunner nous fait découvrir le monde d'Eva qui paraît instable. Platine permet au lecteur de passer un bon moment et de suivre les questions que se pose Eva, qui font avancer l'histoire.

J'ai passé un bon moment avec ce roman. J'ai aimé l'univers musical, surtout les passages avec Nirvana. Je suis nostalgique de ce groupe qui a bercé mon adolescence et ça fait du bien de lire un roman qui l'évoque avec autant de passion.

Ma chronique: http://www.leslecturesdelily.com/2014/08/platine-ecrit-par-vincent-brunner.html
Lien : http://www.leslecturesdelily..

A l'heure où les grands du rock nous quittent les uns après les autres et que la relève peine à s'imposer, Vincent Brunner ( déjà auteur entre autres d'une excellente biographie de Bob Dylan) et Terreur Graphique (un illustrateur au pseudo ô combien approprié ! ) dressent le bilan de santé de ses survivants.

Classés par catégories ( "les vieux cons(ervateurs)", "les icônes 80's", les plus plus fameux rockers (mais pas que...on trouve aussi notre cher Etienne Daho ! ) sont évoqués sur deux pages ( 4 pour Paul McCartney, privilège du King of Pop. le vrai. Méfiez-vous des imposteurs.) avec leur état de santé actuel mais aussi un rappel de leurs frasques ( le "destroymètre"! ). Piquant mais non dénué d'une vraie tendresse, ce bouquin jette un regard plutôt bienveillant sur les rescapés du binaire et ce malgré des dessins souvent féroces ( Morrissey en chien méchant enchaîné la bave aux lèvres, Madonna en pleine séance de muscu, Polnareff...ahem...) . A conseiller bien sûr aux amateurs de rock mais aussi aux néophytes.

Petit bémol: John Paul Jones, bassiste de Led Zeppelin dont la mort est évoquée deux fois dans le bouquin...est bel et bien vivant et à priori en bonne santé.

Eva ne jure que par le rock et sa meilleure amie. Ses grands parents lui donnent un jour les vinyles de son père biologique, décédé avant sa naissance, qui vont bouleverser sa vie et révéler peu à peu les nombreux points communs qu’elle a avec son père.

Le schéma de cette famille et les relations père/fille étaient intéressants mais les personnages sont trop caricaturaux. Eva est une adolescente blasée de tout et elle finit vite par porter sur les nerfs ! Très déçue donc par ce roman dont les personnages manquent de nuances et dont on déroule facilement le fil. De plus, l’écriture est relativement pauvre. Les ados aussi peuvent lire des romans avec du vocabulaire !

Plusieurs thématiques s'entremêlent dans ce roman tour à tour réflexif et léger. Tout commence avec la passion d'Eva pour la musique, plus particulièrement le rock, et le fameux épisode des vinyles. Parmi les groupes écouté autrefois par Enzo, quelques pointures qu'on retrouve dans Guitar Hero (sic) comme Hendrix, et surtout Nirvana que l'adolescente adore : "c'était loin d'être un ringard, mon père biologique !". Mais tout cela reste "les souvenirs d'un fantôme" et Eva ne se sent pas plus de lien que ça avec ce père qu'elle n'a jamais connu.

On imagine la douleur de sa mère : "Tu t'ingénies à minorer l'importance de ton geste. Comme si Enzo n'était rien pour toi" alors que pour elle, il restera à jamais "l'amour de sa vie". Le sujet est d'ailleurs plus sensible qu'il n'y paraît chez Eva, parce qu'il va provoquer une réaction violente de sa part au lycée. A ce moment du récit, l'intrigue connaît un revirement complet : il s'agit maintenant pour la jeune fille de réfléchir à son comportement durant trois jours d'exclusion sans aucun contact avec l'extérieur. Le passage est un peu creux, un peu moralisateur. On s'éloigne de la thématique principale pour revenir à des histoires d'ado traditionnelles (trahison de la copine, sentiments amoureux, amitiés qui se font et se défont). Le style devient de plus en plus relâché, très oralisé ("ha ha", "hé hé"), avec de (trop) nombreuses références à des films et autres digressions qui alourdissent le récit. J'ai d'ailleurs hésité à maintenir la quatrième étoile...

La fin se recentre sur le père perdu et la musique, Eva apprenant à connaître cet homme à qui elle doit tant. Bien que l'histoire soit assez prévisible, elle reste une lecture agréable, entre humour et émotion.
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