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Citations de Vincent Mondiot (119)


Vincent Mondiot
On ne joue pas, si on n’est pas prêt à perdre. Ou à tricher.
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Croire en une chose ne signifie pas être aveugle à toutes les autres.
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Le corps s’épuise pour que l’âme trouve la plénitude.
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Nous vous confirmons donc, grâce aux informations fournies par nos sources, qu’outre l’armement très spécifique utilisé ce jour-là par les différentes armées nationales, les enregistrements administratifs des bases scientifiques de l’ONU, sur la période ayant précédé le drame, révèlent que… (suite de l’article disponible pour les abonnés)
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- Il faut qu’on se casse de là ! Cria Alken. C’est dangereux !
- Ah ouais ? répondit Elsy. Qu’est-ce qui te fait dire ça ? Les flammes ? La foule paniquée ? Le monstre géant ?
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Il fallait bien une première fois à tout, n’est-ce pas ? Et risquer la mort en cas d’échec, ça avait de quoi pousser à l’innovation.
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De fait, l’archite d’Aurterre ne sert plus aujourd’hui qu’à orner les salles d’entraînement de certaines école de magie, ou à faire des bijoux réservés aux castes les plus fortunées de la société… malgré le fait que, depuis 774, vendre au acheter de l’archite soit passible d’un an de prison pour commerce blasphématoire. Il faut croire que l’argent permet d’interpréter la loi de manière assez libérale.
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Premières lignes…

Vingt ans que je n’ai plus mis les pieds sur l’île où j’ai grandi. Pour ma défense, nos adieux, à elle et moi, ne se sont pas faits de la plus paisible des façons. Vingt ans de souvenirs ressassés, de visages oubliés, de paysages déformés par le temps.

Vingt ans de cauchemars récurrents, également.

Et ce matin, elle est là, face à moi, émergeant progressivement de la brume dans laquelle s’enfonce le bateau affrété par le gouvernement. Dans moins de dix minutes, nous accosterons, quelques autres passagers et moi. Ainsi, évidemment, que la trentaine de soldats qui nous accompagnent. Pardon, pas des “soldats”. Des “agents de protection”. L’armée a été très claire sur cette terminologie. Ils sont là pour s’assurer que tout se passe bien, rien de plus. Et les armes automatiques qu’ils tiennent ne changent rien à l’affaire, n’est-ce pas ? En tant que survivants, nous avons le droit de visiter le mémorial avant son ouverture publique. Un privilège que j’ai décidé d’honorer après, oh, à peine deux mois d’hésitation. Là, tout de suite, je me dis que j’aurais peut-être dû hésiter encore quelques années de plus… Qu’est-ce que je fous ici, bordel ? J’ai discuté avec Romane, hier. Cinq minutes de conversation téléphonique. Un record. Je lui ai demandé si elle venait. Réponse : “Non.” Ou plus précisément : “Non. Qu’ils aillent se faire foutre.” Romane est devenue assez vulgaire, ces derniers temps. Je crois que je la comprends. Nina, elle, a eu droit à une visite en avant-avant-première, la semaine dernière. Il faut croire que ça paie, d’être présidente de l’Association des survivants de l’Émergence 7.

Alors que le bateau se rapproche, je sens mon cœur qui bat de plus en plus fort. Je ne sais pas ce que je ressens. Je sais juste que j’aurais aimé que les autres soient là avec moi. Mais, eh bien, les autres, ils ne sont pas là. Plus là. Ni sur ce bateau ni nulle part. “Les autres”, ils ne font pas partie des survivants de l’Émergence 7. “Les autres”, ils sont restés, comme mes cauchemars, coincés dans cette journée-là. Le bateau arrive. Plus que quelques secondes avant de revivre tout ça. Je ne suis pas prêt. Mais je crois bien que je ne le serai jamais.

Alors je referme mon ciré, je mets ma capuche et, les mains serrées en poings dans mes poches, j’attends que les soldats baissent la passerelle, entouré des autres visiteurs. Personne ne parle. De toute façon, il n’y a rien à dire. Face à moi, c’est juste l’île où j’ai grandi. L’île où, ce jour-là, j’ai perdu mes amis. Ma famille. Mes espoirs. L’île où tout s’est terminé. La passerelle tape contre le béton du quai. À part l’humidité de l’air, je n’ai rien oublié. Vingt ans plus tard, je suis enfin de retour à la maison. Nous commençons à débarquer, à l’endroit exact où tout a commencé.
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Le manque fait soudain comme un trou dans son ventre. Un trou noir qui semble capable d’aspirer tout ce qu’elle contient, et de ne rien laisser en elle que du vide. Elle ignore si ce trou se rebouchera un jour.
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L’amour éternel et pur ! Quel fabuleux spectacle !
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Tout était en bordel, mec… T’aurais voulu ranger ton cadavre, je t’assure.
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Limiter le travail à cinquante heures par semaine ! Quelle plaisanterie...
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(...) la vie durant, "prof", c'est le trombinoscope mental de tous les profs qu'on a eus, et ça ne peut pas être soi-même. Ce sont ces "personnes" qu'on hallucine de croiser au supermarché, comme si c'était un scoop dément qu'un prof fasse des courses. Et donc "devenir prof", c'est en quelque sorte enfreindre les lois de la réalité, ça crée une zone de turbulences dans l'imaginaire et la perception de soi, ça fait de la friture sur la ligne du temps.
(p. 213)
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Ce qu'on fait quand on a dix-sept ans, ça n'a aucune importance. Mais c'est peut-être aussi ce qui en a le plus. Peut-être. Minh Tuan n'en sait foutre rien. De toute façon, ce qui compte, ça a toujours été ici et maintenant, non ? Peu importe ce qu'il restera de tout ça dans dix ans. Il y aura au moins les souvenirs. Ce qu'ils ont un jour été.
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Un fou fait les cent pas autour d'une bouche d'égout, tout en répétant à voix haute :
-Treize... Treize... Treize... Treize...
Un passant s'approche et lui demande :
-Que comptez-vous donc, mon brave ?
Le fou le pousse dans la bouche d'égout.
-Quatorze... Quatorze... Quatorze... Quatorze... 
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Salven, Vore et Damnis n’ont pas fait leur révolution pour qu’elle devienne, trente ans plus tard, une nouvelle dictature. Il est temps de le rappeler aux intéressés.
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On ne peut jamais savoir exactement ce que les autres pensent. On peut juste essayer, nous, de ne pas penser des choses trop sales à leur propos.
Personne n'est "la rousse aux yeux de poisson", "le geek moche au cul plein de boutons" ou "la blonde au cul bandant". Personne n'est ça ailleurs que dans le regard des autres.
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Elle termina sa cigarette puis ordonna la charge. Il était l’heure de devenir des héros ou des esclaves.
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Elle n’a aucune idée de ce qui l’attend, de ce qu’elle en espère. Putain. Elle n’a aucune idée de rien. Elle est une fille tellement effrayée, tellement seule… Elle déteste ça. Cette sensation d’avoir un paysage mental limité à quelques mètres.
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Le monde ne se terminera jamais. Tant que Chloé aura ses amis, les gens qu'elle aime, le monde ne se terminera jamais. C'est à ça que ça se résume, finalement, non ? Les gens qui nous ont touchés, ceux qu'on a touchés. C'est ça, le monde. Est-ce qu'ils se souviendront de nous ? Est-ce qu'on se souviendra d'eux ? Qui a eu un impact sur qui ? Qui a été qui ? Ouais. Genre, toute cette merde. C'est ça, le monde.
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