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Emergence 7 de Vincent Mondiot
Tout était en bordel, mec… T’aurais voulu ranger ton cadavre, je t’assure.
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Mondes miroirs, tome 2 : L'ombre des arches de Vincent Mondiot
Croire en une chose ne signifie pas être aveugle à toutes les autres.
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Mondes miroirs, tome 2 : L'ombre des arches de Vincent Mondiot
- Il faut qu’on se casse de là ! Cria Alken. C’est dangereux ! - Ah ouais ? répondit Elsy. Qu’est-ce qui te fait dire ça ? Les flammes ? La foule paniquée ? Le monstre géant ? |
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Mondes miroirs, tome 2 : L'ombre des arches de Vincent Mondiot
Le corps s’épuise pour que l’âme trouve la plénitude.
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Mondes miroirs, tome 2 : L'ombre des arches de Vincent Mondiot
Il fallait bien une première fois à tout, n’est-ce pas ? Et risquer la mort en cas d’échec, ça avait de quoi pousser à l’innovation.
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Mondes miroirs, tome 2 : L'ombre des arches de Vincent Mondiot
De fait, l’archite d’Aurterre ne sert plus aujourd’hui qu’à orner les salles d’entraînement de certaines école de magie, ou à faire des bijoux réservés aux castes les plus fortunées de la société… malgré le fait que, depuis 774, vendre au acheter de l’archite soit passible d’un an de prison pour commerce blasphématoire. Il faut croire que l’argent permet d’interpréter la loi de manière assez libérale.
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Emergence 7 de Vincent Mondiot
Premières lignes… Vingt ans que je n’ai plus mis les pieds sur l’île où j’ai grandi. Pour ma défense, nos adieux, à elle et moi, ne se sont pas faits de la plus paisible des façons. Vingt ans de souvenirs ressassés, de visages oubliés, de paysages déformés par le temps. Vingt ans de cauchemars récurrents, également. Et ce matin, elle est là, face à moi, émergeant progressivement de la brume dans laquelle s’enfonce le bateau affrété par le gouvernement. Dans moins de dix minutes, nous accosterons, quelques autres passagers et moi. Ainsi, évidemment, que la trentaine de soldats qui nous accompagnent. Pardon, pas des “soldats”. Des “agents de protection”. L’armée a été très claire sur cette terminologie. Ils sont là pour s’assurer que tout se passe bien, rien de plus. Et les armes automatiques qu’ils tiennent ne changent rien à l’affaire, n’est-ce pas ? En tant que survivants, nous avons le droit de visiter le mémorial avant son ouverture publique. Un privilège que j’ai décidé d’honorer après, oh, à peine deux mois d’hésitation. Là, tout de suite, je me dis que j’aurais peut-être dû hésiter encore quelques années de plus… Qu’est-ce que je fous ici, bordel ? J’ai discuté avec Romane, hier. Cinq minutes de conversation téléphonique. Un record. Je lui ai demandé si elle venait. Réponse : “Non.” Ou plus précisément : “Non. Qu’ils aillent se faire foutre.” Romane est devenue assez vulgaire, ces derniers temps. Je crois que je la comprends. Nina, elle, a eu droit à une visite en avant-avant-première, la semaine dernière. Il faut croire que ça paie, d’être présidente de l’Association des survivants de l’Émergence 7. Alors que le bateau se rapproche, je sens mon cœur qui bat de plus en plus fort. Je ne sais pas ce que je ressens. Je sais juste que j’aurais aimé que les autres soient là avec moi. Mais, eh bien, les autres, ils ne sont pas là. Plus là. Ni sur ce bateau ni nulle part. “Les autres”, ils ne font pas partie des survivants de l’Émergence 7. “Les autres”, ils sont restés, comme mes cauchemars, coincés dans cette journée-là. Le bateau arrive. Plus que quelques secondes avant de revivre tout ça. Je ne suis pas prêt. Mais je crois bien que je ne le serai jamais. Alors je referme mon ciré, je mets ma capuche et, les mains serrées en poings dans mes poches, j’attends que les soldats baissent la passerelle, entouré des autres visiteurs. Personne ne parle. De toute façon, il n’y a rien à dire. Face à moi, c’est juste l’île où j’ai grandi. L’île où, ce jour-là, j’ai perdu mes amis. Ma famille. Mes espoirs. L’île où tout s’est terminé. La passerelle tape contre le béton du quai. À part l’humidité de l’air, je n’ai rien oublié. Vingt ans plus tard, je suis enfin de retour à la maison. Nous commençons à débarquer, à l’endroit exact où tout a commencé. + Lire la suite |
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Les derniers des branleurs de Vincent Mondiot
Le manque fait soudain comme un trou dans son ventre. Un trou noir qui semble capable d’aspirer tout ce qu’elle contient, et de ne rien laisser en elle que du vide. Elle ignore si ce trou se rebouchera un jour.
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Mondes miroirs, tome 1 : Les mondes miroirs de Vincent Mondiot
Un fou fait les cent pas autour d'une bouche d'égout, tout en répétant à voix haute : -Treize... Treize... Treize... Treize... Un passant s'approche et lui demande : -Que comptez-vous donc, mon brave ? Le fou le pousse dans la bouche d'égout. -Quatorze... Quatorze... Quatorze... Quatorze... |
Tu as participé au mouvement de libération des femmes dans les années 1970. Tu es souvent considérée comme une théoricienne majeure du féminisme, notamment grâce à ton livre Le Deuxième Sexe publié en 1949.