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Citations de Virginie Ollagnier (169)


Comme la faim, l'ennui nous amollit l'esprit. Il nous oblige à parler de tout et de rien pour ne pas convoquer un passé regretté, un présent insupportable ou un futur terrifiant.
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Je conseille aux médecins qui m'ont envoyée à l'asile (une décision qui a prouvé leur valeur) d'enfermer n'importe qui, de la priver de lecture, d'accès au monde extérieur, de lui donner des coups, une nourriture infecte, pour la rendre folle.
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L'imam s'était levé. L'heure de la prière de l'aube approchait. Un sourire tendre sous sa barbe blanche, il étendit sa main au-dessus des deux femmes enlacées. (...)
- Dites: nous croyons en Dieu, à ce qui nous a été révélé, à ce qui a été révélé à Abraham, à Ismaël, à Jacob et aux tribus, à ce qui a été donné à Moïse, à Jésus, aux Prophètes de la part de leur Seigneur. Nous n'avons pas de préférence pour l'un d'entre eux. Nous sommes soumis à Dieu.

(Coran 2, 136)
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En attaquant Robert, la commission, le FBI et la Maison Blanche ont proclamé la fin des esprits indépendants, du courage, de la liberté de conscience et du droit d’informer le plus grand nombre.
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La liberté tient souvent à la qualité du masque qu’on s’est choisi.
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Comme la faim, l'ennui nous amollit l'esprit. Il nous oblige à parler de tout et de rien pour ne pas convoquer un passé regretté, un présent insupportable ou un futur terrifiant.
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Virginie Ollagnier
Ma présence à Blackwell justifiait mon enfermement. Disons que ma présence à l'asile est devenue le symptôme même de ma folie.
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"Chemin interdit aux visiteurs "
Un tel avertissement était vain, personne ne nous visiterait ici.
En comparaison, la potence me semblait préférable à cet horrible tombeau.
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« La charité n’autorise pas la maltraitance. » (p. 46)
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Mon seul moment de plaisir avait lieu en fin d'après-midi, alors que j'épluchais les légumes. Je lisais la presse. Je m'évadais. Le monde entrait chez moi. Je n'étais plus la pupille de mes frères, immobilisée par la société, ou une jolie fleur épinglée à la boutonnière d'un mari futur. J'espérais. Je lisais Belva Lockwood, première avocate à plaider devant la Cour Suprême.
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Pour les parents, naître fille ne supposait pas servitude, devoir et pudeur. Ils m’offrirent la liberté et la force d’être moi, de m’inventer.
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Nous partageons souvent le pire, autant aussi partager le meilleur.
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Avant cela, je voudrais vous dire que toutes les personnes auxquelles j'ai expliqué mon projet d'internement m'ont mise en garde, des hommes de lois aux journalistes.
Je peux donc témoigner de dangers notoirement connus.
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J’ai eu la chance de naître une seconde fois. Pas comme vous l’imaginez sans doute, une vie après, non, ce n’est pas de cela que je parle. Pas de Dieu, ni de Paradis, ni d’angelots, rien que de la pensée à perte de temps et l’honnêteté de regretter mes choix, mais ce n’est pas cette histoire que je vais vous
conter, non, cependant je suis bien né une seconde fois.
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La nostalgie est une fleur sournoise , on l'arrose en aimant.
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Oppenheimer n'avait pas compris la réponse de la population effrayée. Il souhaitait éduquer à la conscience politique de l'atome, il avait dit "Travaillons à son contrôle", ils avaient entendu "On va tous crever".
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Mais les livres sont lus par ceux qui les choisissent et les essais approfondissent une pensée déjà attentive.
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Pour mes parents, naître fille ne supposait pas servitude, devoir et pudeur. Ils m'offrirent la liberté et la force d'être moi, de m'inventer.
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L'asile est une souricière à taille humaine. Il est facile d'y entrer, mais presque impossible d'en sortir.
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L'asile est une souricière à taille humaine. Il est facile d'y entrer, mais impossible d'en sortir.
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