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Citations de Virginie Ollagnier (169)


L'Histoire est la peau du temps, fragment après fragment cousu par ceux qui racontent, ceux qui ont survécu, ceux qui ont gagné. (p.38, broché, Folio, 2023)
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- Je me méfie toujours d'un homme de pouvoir qui commence sa phrase par "Croyez-moi". Surtout s'il sollicite les excuses du peuple.
- Je ne suis pas le peuple, je suis la presse.

Amélie
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"Ma présence à Blackwell justifiait mon enfermement. Disons que ma présence a L'Asile est devenue le symptôme même de ma folie ''
LJ-N des fleurs _de _livres
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p148: "Mais qu'ils ne voient pas les vers dans la viande, qu'ils n'entendent pas les plaintes des patientes martyrisées comment l'expliquez-vous ?"
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... mais aussi pour donner la parole à tous ceux qui en sont privés
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La folie peut devenir une consolation à la réalité.
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je ne connaissais pas l'histoire de Nellie Bly et j'ai beaucoup aimé me plonger dans son récit sous forme de BD. Les illustrations sont simples et belles à la fois et apportent un "plus" à l'histoire. Le thème principal est la folie et la dénonciation de ces asiles psychiatriques pour femmes de l'époque. A lire absolument !
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La charité n'autorise pas la maltraitance.
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Rester à la maison me désespérait. J’exécrais les occupations dévolues aux femmes. Malgré cela, pour aider maman, je prenais en charge le linge et le ménage.

Mon seul moment de plaisir, avait lieu en fin d’après-midi, alors que j’épluchais les légumes. Je lisais la presse.

Je m’évadais. Le monde entrait chez moi. Je n’étais plus la pupille de mes frères, immobilisée par la société, ou une jolie fleur épinglée à la boutonnière d’un mari futur. J’espérais. Je lisais Belva Lockwood, première avocate à plaider devant la cour suprême. Je rêvais de Belva présidente.
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Lorsque je refermai la porte du bureau, je suspendis mon pas pour embrasser la rédaction du New-York World. J'étais enfin arrivée chez moi !
A travers la porte, j'entendis Pulitzer dire que si j'avais du succès, il engagerait d'autres filles, afin de nous mettre en compétition et tirer le meilleur de nous.
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Direction Blackwell, sur l'East River. L'île des indigents, des prisonniers, des fous. L'île des pauvres. Les riches ne vont pas à Blackwell.
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Ce fut la dernière fois que je vis Miss Mayard, ce soir-là. J'emportais jusque dans ma nuit ses larmes d'impuissance.
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Sans leur avoir donné la moindre chance de s'expliquer, le médecin condamna ces pauvres femmes à rester probablement jusqu'à la fin de leurs jours chez les fous.
Tout cela parce qu'elles n'étaient pas parvenues à remplir le rôle assigné aux filles.
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Miss Fayard est en train de devenir folle. Folle d'impuissance face à l'institution qui ne l'écoute pas. Folle de rage d'être considérée comme démente. Folle d'angoisse à l'idée de rester enfermée toute sa vie ici.
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Julie s'était tue quand sa mère lui avait annoncé la mort d'Egon au téléphone. Un silence qui se transforma en "ça va maman?" lorsque Rosa, à son tour, se tut. Que pouvait-elle répondre à sa fille? Non mon amour je ne vais pas bien du tout, je suis seule au monde, tu es partie, ton père et moi ne partageons plus que le silence des repas qu'il m'accorde encore, Maurice a grandi, et ce salaud d'Egon vient de m'abandonner lui aussi! Alors non je ne vais pas bien, je déteste ma vie en ce moment, tu me manques, Egon me manque, ma mère me manque. Julie tu me manques tant.... Mais Rosa répondit que oui, elle n'allait pas trop mal, qu'elle partait le lendemain pour Sejâa, qu'elle l'aimait, et qu'il était bon de se le dire (...)
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Pour s'aimer si longtemps il faut de la joie à être ensemble.
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Sejâa appartenait à une époque où Rosa se sentait la princesse d'un royaume merveilleux, un espace perdu et regretté comme l'enfance, rien de plus.
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Elle comprit qu'à travers ses mains elle permettait le pardon du corps. Elle berçait lentement chaque membre offrant un relâchement de rémission, une grâce après l'horreur insurmontable, sans passer par l'esprit qui analyse
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En Pologne j'ai vu la naissance des fascistes, ceux qui disaient préférer Hitler à Staline, bio ont cru devoir choisir entree la peste et le choléra, qui ont donc choisi une terreur plutôt qu'une autre, au lieu de s'opposer aux deux."
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La folie qu’on attribuait aux femmes était souvent l’expression des violences qui leur avaient été faites.
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