Voici quelques livres à lire avant ou après le visionnage du film Oppenheimer de Christopher Nolan. Il est question du "père de la bombe atomique et justement de son invention.
C’est cette zone d’intensité extrême que nous livre Christophe Bataille. Face à l’histoire et à la mort, il reste les mots, les sensations, la douceur du grand départ puis la lumière.
C'est une expérience limite, une plongée dans l'horreur, que retrace le poète Tamiki Hara (1905-1951) dans trois nouvelles réunies sous le titre de l'une d'entre elles, Fleurs d'été. Ces textes furent à l'origine d'un genre littéraire (la "littérature de la bombe atomique", Genbaku bungaku), qui, en raison de la censure dont il fut l'objet de la part des forces d'occupation américaines, ne connut son essor qu'au début des années 1950.
Cinq ans après l'explosion de la bombe, la jeune Yasuko vit avec son oncle et sa tante dans un village proche d'Hiroshima où ils se sont réfugiés après la destruction de la ville. Gracieuse, intelligente et douce, Yasuko ne parvient pourtant pas à se marier. En effet, le bruit court qu'elle a reçu l'averse de pluie noire qui retomba sur tout l'ouest de la ville, après que s'était élevé dans le ciel le monstrueux nuage atomique.
Robert Oppenheimer était le "Père de la bombe atomique", mais c'est en même temps lui qui a posé avec le plus d'acuité le problème moral du savant dans le monde moderne.
En interrogeant le rapport entre réalité et fiction, intime et universel, Louisa Hall compose un grand roman sur le monde né de la création de l'arme qui aurait dû en finir avec toutes les armes.
Oppenheimer offre une plongée méditative dans l'intériorité d'un des pionniers de la physique nucléaire, d'un des derniers érudits polyvalents du monde occidental, un Léonard de Vinci au regard perçant et charismatique.
Présentant des faits à l'état brut, dans leur réalité immédiate, le "Dossier Oppenheimer" défié les idées toutes faites commes les défiaient les circonstances qu'il retrace.
Composé de huit conférences faites par l'auteur au cours des dix dernières années, ce livre traite essentiellement de deux sujets : les armes atomiques ; les relations entre les sciences et la culture. C'est l’œuvre d'un homme qui n'est pas seulement un grand physicien, mais aussi - comme le furent tous les grands savants - un vrai humaniste.
Si la postérité a stigmatisé Robert Oppenheimer comme « le père de la bombe atomique », il fut surtout l’un des plus brillants scientifiques de l’Histoire. Suivez-le de son enfance new-yorkaise à ses dernières années à Princeton, en passant par quelques-uns des centres scientifiques les plus prestigieux d’Europe, et bien sûr par l’incroyable aventure du projet Manhattan et du laboratoire de Los Alamos, d’où sortirent les premières bombes atomiques.
Alors que la menace nazie s'étend sur l'Europe, le projet Manhattan, programme ultra secret mis sur pied par le président des États-Unis Franklin D. Roosevelt à partir de l'été 1942, a pour mission de mettre au point la première bombe atomique de l'histoire, avec un seul mot d'ordre, y parvenir avant les Allemands. Œuvre colossale aussi bien financièrement qu'humainement, elle est le fruit d'une collaboration sans précédent entre l'industrie, la science et l'armée américaines, s'appuyant en cela sur les avancées majeures de la recherche nucléaire associées à une puissante industrie chimique.