Timelapse Portrait : Voltairine De Cleyre.
"On dit souvent, et on le répète comme un perroquet, que les patrons sont "conscients de leur classe", qu'ils se serrent les coudes pour défendre leurs intérêts de classe et qu'ils sont prêts à subir n'importe quelle perte personnelle plutôt que d'être infidèles à ces intérêts. Ce n'est pas du tout le cas. La majorité des hommes d'affaires sont exactement comme la majorité des ouvriers ; ils se soucient beaucoup plus de leur perte ou de leur gain individuel que du gain ou de la perte de leur classe. Et c'est sa perte individuelle que le patron voit, lorsqu'il est menacé par un syndicat.
is often said, and parrot-like repeated, that the bosses are “class-conscious,” that they stick together for their class interest, and are willing to undergo any sort of personal loss rather than be false to those interests. It isn’t so at all. The majority of business people are just like the majority of workingmen; they care a whole lot more about their individual loss or gain than about the gain or loss of their class. And it is his individual loss the boss sees, when threatened by a union. "
"Les petits garçons sont moqués comme des fillettes efféminées et stupides s'ils veulent faire de la couture ou jouer à la poupée. Puis, lorsqu'ils grandissent, "Oh ! Les hommes ne s'occupent pas de la maison ou des enfants comme le font les femmes !". Pourquoi le feraient-ils, alors que l'effort délibéré de votre vie a été d'écraser cette nature en eux.
(Little boys are laughed at as effeminate, silly girl-boys if they want to make patchwork or play with a doll. Then when they grow up, “Oh! Men dont care for home or children as women do!” Why should they, when the deliberate effort of your life has been to crush that nature out of them)"
À la question « Pourquoi suis-je anarchiste ? » je pourrais répondre par une simple phrase : « Parce que je ne peux pas faire autrement et que je ne peux me mentir à moi-même.
Les géhennes du capitalisme créent les désespérés, et les désespérés agissent - désespérément !
Pour moi , l'anarchisme n'était pas une théorie applicable dans un lointain futur , mais un travail quotidien pour se libérer de ses inhibitions , les nôtres et celles d'autrui , et abolir les barrières qui séparaient artificiellement les gens .
Si ceux qui croient en la liberté souhaitent que ses principes soient enseignés, ils ne devraient jamais confier l’instruction à un gouvernement, car la nature de celui-ci est de devenir une entité en soi, une institution qui existe pour elle-même, qui se nourrit du peuple et qui enseigne n’importe quoi, du moment que cela lui garantit sa place au pouvoir.
Le pouvoir des ouvriers ne réside pas dans la force de leur vote, mais dans leur capacité à paralyser la production.
Tout être humain qui observe et réfléchit ne peut admettre un tyran suprême et garder le respect de lui-même.
Je crois qu’il peut être démontré que la loi fabrique dix criminels là où elle en dissuade un seul.
Renversez l’ordre social et civil ! Ah, je les détruirais jusqu’au dernier vestige cette parodie d’ordre, ce simulacre de justice ! Devons-nous briser les institutions ? Oui, toutes les institutions qui reposent sur l’esclavage ! Tous les mariages qui reposent sur la vente et le transfert de l’individualité d’une des parties à une autre ! Toute institution sociale ou civile qui s’interpose entre l’humain et ses droits ; toute attache qui fait de l’un un maître et de l’autre un serf ; toute loi, tout règlement, tout décret qui symbolise la tyrannie.