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Critiques de Wajdi Mouawad (496)
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Anima

Je ne vais pas répéter tout ce qui a déjà été dit sur cet ouvrage absolument renversant, d'une originalité sans précédent, d'une poésie et d'une violence ahurissantes - qui ne laisseront aucun lecteur indifférent...Je l'ai refermé hier soir avec le sentiment d'une grande gifle littéraire, avec bien sûr un certain malaise, une certaine pesanteur mais aussi l'impression d'avoir vécu un moment immense, dense, poignant, où il est question de quête, de la bestialité des hommes, de l'humanité des bêtes, des gouffres de la souffrance, d'une cruauté innommable - mais que l'auteur nomme quand même, flirtant avec l'insoutenable par moments - mais aussi d'instants de grâce, de délicatesse et de beauté absolument exquis...Attention, chef d'oeuvre !
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Anima

Extraordinaire...Une puissante expérience de lecture!



L'amorce de l'histoire(un meurtre monstrueux) nous sert de tremplin pour plonger dans les profondeurs de l'âme dans sa bestialité, son animalité, son humanité.

L'écriture? des passages puissants comme des coups de poings mais aussi des touches poétiques sur le monde.

On chemine avec un homme qui se perd dans une Amérique qui renvoie à des lieux maudits, présent et passé se répondent;

Le lecteur se glisse dans la peau de différents animaux car ces étranges narrateurs posent un regard plein de souffrance ou de compassion sur des hommes dont l'humanité se ternit.

Le regard de chaque animal nous pose la question: qu'est ce qu'un homme? et nous laisse entrevoir des liens invisibles entre l'animal et l'homme qui se reflètent l'un dans l'autre, de la bestialité à l'humanité à l'infini.

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Anima

Coup de coeur ! Si vous aimez le théâtre de Wajdi Mouawad, allez-y les yeux fermés. Si vous ne connaissez pas Wajdi Mouawad, allez-y les yeux fermés; mais attention ça secoue. Cet auteur raconte des histoires comme pas d'autres. Des histoires de personnages qui se cherchent. Ici le destin d'un homme d'un libanais en exil croisant des indiens en exil. Le procédé narratif est hyper original, on tourne les pages sans s'arrêter. Et toujours beaucoup d'espoir au cœur de la violence.
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Le sang des promesses, tome 2 : Incendies

Percutant. Voici le mot qui décrit à la perfection Incendies. C'est une pièce dont vous ne sortirez pas indemne. L'histoire de Jeanne et Simon est très émouvante. A la mort de leur mère, elle les charge de retrouver leur père (qu'ils croyaient mort) et leur grand frère (dont ils ignoraient l'existence). Ce retour dans leur passé et dans la vie de leur mère va bouleverser leur vie à jamais.

En parallèle, on comprend qu'on suit la guerre civile au Liban. La violence. Les vies qui s'écroulent.

La pièce est très bien construite, grâce à des retours en arrière qui prolongent le suspens.

Je la recommande à tous, que vous aimiez ou non le théâtre !
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Anima

Un chef-d'oeuvre.

Drôle de roman chorale dans lequel les narrateurs successifs sont le plus souvent des animaux, domestiques ou sauvages, à la fin seulement des humains interviennent dans la narration.

L'histoire est celle d'un homme en quête de l'assassin de son épouse. Mais peu à peu cette quête change de nature pour devenir une véritable enquête concernant des faits traumatisants vécus dans sa propre enfance.

Le style est vraiment magnifique, comme imprégné de l'identité des animaux narrateurs, un vrai délice.

Ce livre dénonce l'extrême sauvagerie des humains tout en soulignant ce qui pourrait être une forme d'humanité chez les animaux.

Je n'avais jamais entendu parler de ce livre avant. Maintenant que je l'ai lu, je l'estime incontournable.
Lien : https://christophegele.com
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Anima

Extraordinaire, hallucinant, effarant road-trip entre des contrées nord-américaines aux noms d'un autre contient, Anima raconte le périple si douloureux d'un homme détruit par le meurtre de sa femme. Son épopée le conduira à ses origines, tout aussi traumatisantes.. Entre le Liban et les réserves indiennes, le martyre des hommes.
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Anima

Un livre prêté par une amie. Évidemment je connaissais l’auteur pour son théâtre et ses mises en scène. Pas pour son travail d’écrivain. Quelle claque que ce livre fascinant, dérangeant, violent aux confins de l’homme et de l’animal qui tente d’en dessiner une éventuelle frontière. La construction, la langue, le mélange d’infinies intégrité et force de certains personnages face à la médiocrité d’autres, d’intense douceur de certains sentiments avec la violence d’autres. Répulsion, angoisse, fascination. Un livre d’une force étourdissante et magnifique
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Anima

Sans L, sans ELLE , IL se retrouve seul sur l'ÎLE d'ANIMA, terre étrangère où l'ANIMAL règne.
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Visage retrouvé

Première lecture d’un roman du libano-québecois Wajdi Mouawad. Après le choc Incendies au cinéma , ma curiosité était fortement titillée. Une langue très belle, ciselée, douce et violente à la fois. Une maîtrise de la simplicité et de la complexité sous la plume.

Visage retrouvé, c’est l’histoire de Wahab, petit libanais. Qui raconte sa vie d’enfant heureux sous le soleil du Liban. Puis son autre vie, en exil au Canada. La guerre est passée par là.

Un roman qu’on dévore, tiraillé par le destin de ce garçon, dont l’identité est malmenée. Dont la vie toute entière est malmenée… Wajdi Mouhawad a le don de nous scotcher à son histoire et celle de ses personnages. Le choc est rude mais on persiste, on veut savoir la fin. Même si on pressent qu’elle sera inévitablement difficile…
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Anima

Wahhch Debch rentre chez lui et trouve sa femme atrocement violée et assassinée. Fou de douleur, il se lance à la poursuite de son meurtrier, un Mohawk du nom de Welson Wolf Rooney qui s'est réfugié dans la réserve indienne. Les autorités ne veulent pas l'arrêter car c'est un indicateur précieux malgré son statut de prédateur connu. L'histoire est racontée par les animaux qui croisent la route de Wahhch Debch : chat, souris, mouche, cheval, oiseau, chimpanzé, cafard, et surtout un magnifique et gigantesque chien loup, tous décrivent avec leurs perceptions ce qui arrive à l'homme qui essaie de comprendre.

Wajdi Mouawad explore l'âme (anima) des hommes à travers l'âme des bêtes dans ce récit polyphonique somptueux où la violence des hommes se dispute à la beauté du monde. La narration du massacre de la famille de Wahhch à Sabra et Chalita alors qu'il n'avait que quatre ans et qu'il fut enterré vivant sous des carcasses de chevaux est le point d'orgue monstrueux de ce roman à nul autre pareil.
Lien : https://puchkinalit.tumblr.c..
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Anima

OK. C'est un chef-d'œuvre.



Wajdi Mouawad signe un roman inoubliable. C'est noir, violent, et si poétique.



Son originalité tient dans le fait que la narration soit racontée par les animaux croisant la route de Wahhch Debch. C'est monstrueux. Une idée de génie. Un roman animiste. Et heureusement qu'ils sont là pour nous donner le détachement suffisant pour continuer cette lecture. L'effroi en serait paralysant.



Dès les premières pages  j'ai été soufflée, abîmée, attrapée  par cette plume incroyable qui m'a mise la boule au ventre jusqu'au dernier mot. Ça m'a pesée lourd sur les épaules de savoir, de reconnaître de quelle bestialité l'Homme était habité. Juste du plaisir dans l'horreur.



Une odyssée sanglante du Canada au Liban, en traversant les Etat-Unis ; de la guerre de secession au massacre de Sabra et Chatila, les paysages défilent et le règne animal dans toute sa puissance, sa splendeur nous rappel ce qu'est l'instinct de survit. Le vrai. C'est froid et chirurgical. Et à la fois sa retourne les tripes.

Car nous sommes tellement plus affreux que les animaux.



Ce livre m'a fait mal à l'âme. Il m'a hapée, hypnotisée et laissée une plaie béante. Il m'a donné envie de m'asseoir et de pleurer toutes les atrocités dont l'Homme est capable. Et de prier pour notre salut. Pour trouver de la lumière, un tout petit peu de lumière. J'ai compris que la haine pouvait tout détruire et que seul l'amour pouvez le sublimer.



Anima est un roman fait de subtilité, de contraste. Éclairé par quelques notes de tendresses qui le rende finalement plus effrayant, plus glaçant encore.
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Le sang des promesses, tome 2 : Incendies

Je viens d’écouter, sur France Culture, une fiction d’une rare intensité, un podcast de l’émission « Théâtre et compagnie » : Incendies de Wajdi Mouawad, une pièce enregistrée en public au Théâtre 71, Scène Nationale de Malakoff le 26 mars 2006…



L’itinéraire complexe d’une défunte, mutique, qui laisse un étrange et douloureux héritage à ses enfants, deux jumeaux.

Tout commence dans le bureau d’un notaire qui annonce à Simon et Jeanne les dernières volontés de Nawal, leur mère : avant de pouvoir faire graver son nom sur sa tombe, Jeanne devra retrouver leur père qu’ils croyaient mort et Simon devra retrouver un frère dont ils n’avaient jamais entendu parler… Pour les deux, il y a une lettre.

Pour cela, il faudra revenir dans le pays des origines et trouver comment tout a commencé.

La quête de Jeanne et, plus tard, celle de Simon, sont entrecoupées par des bribes de l’histoire de Nawal, un parcours inconnu de ses propres enfants. Nous remontons à l’époque où, à peine sortie de l'enfance, elle porte en elle un amour adolescent et un enfant qu’elle sera forcée d’abandonner. Nous la suivons dans son acharnement à apprendre à lire et à écrire pour s’émanciper, puis résistante, dans un pays déchiré par une guerre civile et occupé par une armée ennemie et enfin, prisonnière, subissant les pires outrages.

Cette pièce est une histoire de colère de femmes, bafouées, torturées, violées…

C’est aussi une loi mathématique, connue des spécialistes, qui explique quand et comment un plus un n’égale pas deux…



Une guerre de cent ans, allégorie de la guerre civile au Liban, où l’auteur explore les mécanismes de la terreur.

Des personnages ciselés, sous tension…

Des jumeaux complémentaires et opposés à la fois…

Un notaire patient et à l’écoute…

Une qualité de silence comme seule réponse à l’indicible…

Un message d’espoir cependant, quand derrière les histoires les plus sombres ne reste que l’amour inconditionnel d’une mère.



Lien vers "Incendies" de Wajdi Mouawad sur France Culture

https://www.franceculture.fr/emissions/fictions-theatre-et-cie/incendies-de-wajdi-mouawad-0?xtor=EPR-5&actId=ebwp0YMB8s0XXev-swTWi6FWgZQt9biALyr5FYI13OppXkXa6X5VW98SkIKwMoFh&actCampaignType=CAMPAIGN_MAIL&actSource=612831


Lien : https://www.facebook.com/pir..
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Anima

Anima est un roman cruel, d'une grande férocité bestiale. De bêtes sauvages ou domestiques, il en est bien question puisque les animaux sont les narrateurs successifs de cet étrange roman. C'est par leur vision que le lecteur découvre le cadavre atrocement mutilé d'une femme. Son mari, Wahhch Debch se lance alors à la poursuite de son assassin, il veut voir son visage pour être sûr que ce n'est pas lui. Mais il part surtout à la recherche de lui même, le meurtre de sa femme ayant réveillé en lui des fragments de son enfance, une douleur amnésique. Et toujours ce sont les animaux qu'il rencontre qui narrent son odyssée. Et à chaque chapitre, le lecteur est confronté à la sauvagerie, à la souffrance, à la folie et se sent lui aussi dépecé tel Prométhée. Et malgré tout, ce fabuleux roman est addictif, on est happé par l'écriture, par le procédé narratif, par la profondeur, par la connexion avec le règne animal... C'est un très grand roman, mais âme sensible s'abstenir !
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Anima

Roman incroyable. Concept si détonnant, que de prendre le point de vue d'un animal, différent à chaque chapitre. On en apprend beaucoup sur les spécificités propres à chaque animal, ainsi que sur les humains, si bien décrits par les animaux. La plume de Wajdi Mouawad est subtile, perçante, lucide, piquante, émouvante. Ce livre m'a faite voyager dans des contrées inconnues et m'a surprise comme peu de livres l'ont fait. Redoutablement intellectuel et indiscutablement brillant, Wajdi Mouawad signe là un chef d'œuvre.
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Anima

On m'avait dit à propos de ce livre :" attention, chef d'œuvre ! "

Et bien, je confirme !

Ce livre est excellent ! Et pourtant ... Je ne prendrais pas le risque de le conseiller à quiconque.

On y explore la noirceur de l'âme humaine relatée par des scènes de tortures à la limite du supportable.

Qui est plus animal finalement ? L'humain ou l'animal.

L'histoire en elle-même est très dure !

Il est fait référence au massacre de Sabra et Chatila, deux camps de réfugiés palestiniens, perpétué en 1982 par des phalangistes Libanais.

Cependant, la construction originale dont il fallait avoir l'idée avant d'oser la coucher sur le papier en fait un livre exceptionnel.

En effet, l'histoire est racontée par des narrateurs différents à chaque chapitre, et des narrateurs hors normes puisqu'il s'agit des animaux ou insectes que croisera, au fil de son périple, le protagoniste principal.

En bref, c'est un livre hyper bien construit mais terriblement dérangeant.

Âmes sensibles, s'abstenir.
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Anima

Excellent roman noir que j'abandonne au milieu car j'ai l'impression d'absorber un poison lent. Curieux phénomène alors que les polars de Jean-Christophe Grangé et de Mo Hayder ne m'affectent pas. Sans doute est-ce à mettre au crédit de l'auteur : on y croit et on plonge avec le héros dans les profondeurs de l'âme humaine et de sa désespérance.

Pour tenir compte à la fois de sa qualité intrinsèque et de ses effets délétères (un peu comme les polars nordiques, qui, non contents du crépuscule éternel dans lesquels ils baignent, grattent avec jubilation dans les moindres recoins empoussiérés du cerveau ), je lui attribue à contre-coeur une note moyenne ( pour sa créativité il mérite au moins 4, mais pour mon malaise croissant à la lecture : 1).
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Anima

Le procédé narratif est très inventif mais difficile déjà d’adherer à l’idee que des animaux auraient suffisamment de conscience pour décrire le monde humain. Le fond de l’histoire ne tient pas debout, avec l’invraisemblable poursuite d’un tueur qui se cache au fond des réserves indiennes, protégé pour d’obscures raisons dans un galimatias de pseudo sagesse indienne, c’est intellectualisant à souhait, pour moi absolue perte de temps. On peut reconnaître à l’auteur la ponte, parfois, de belles phrases, mais c’est insuffisant pour avaler un tel pavé où l’on n’apprend rien. Ah si, allez, je me suis re-documentée sur Sabra et Chatila.
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Anima

Unique ! Ce roman est unique ! Indescriptible, il faut le lire. Je n'avais jamais lu quelque chose de semblable. De prime abord, on se dit que c'est illisible mais on se laisse complètement emporter dans cet univers animal. C'est époustouflant ! Un roman qui me marque encore.
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Anima

L'immersion dans "Anima" est abrupte.

Abrupte parce que le roman s'ouvre sur une scène dont l'horreur vous laisse hébété : la découverte par Wahhch Debch du cadavre de Léonie, sa femme, sauvagement mutilé. Cet atroce spectacle éveille en Wahhch l'impalpable et confus souvenir d'un traumatisme enfantin. D'origine libanaise, Wahhch a été recueilli, après le massacre de sa famille, par un infirmier canadien qui l'a adopté.

L'extrême souffrance dans laquelle le plonge l'assassinat de Léonie se mêle à un irrépressible et et douloureux besoin de savoir qui il est et quelles ont été les circonstances exactes de la rencontre avec son futur père adoptif. Il part en quête de l'assassin de sa femme, quête qui se mêle à celle de ses origines et de son identité. Le chemin qui y mène sera cruel et déchirant.

Parti du Canada, dont il traverse des réserves indiennes, Wahhch parcourt ensuite une partie des Etats-Unis.



Il arpente des territoires où sévissent des guerres secrètes, où survivent, dans la misère et la violence, appliquant leurs propres lois, des communautés dont la dignité et la légitimité ont été reniées.

Il suit, comme on le comprend peu à peu, la route de ses semblables, ces victimes de carnage qui poussent des hurlements inaudibles mais puissants, ces déracinés de leur terre et d'eux-mêmes qui peinent à survivre dans un monde qui les oublie.



L'immersion dans "Anima" est surprenante.

Surprenante en raison du procédé narratif utilisé par l'auteur, auquel j'ai eu au départ un peu de mal à adhérer. Il consiste à faire porter son récit par la voix d'animaux : chats et chiens, insectes et rongeurs, chevaux..., dont les témoignages successifs relate le douloureux périple du héros.

Cette approche anthropomorphiste est risquée, d'autant plus que l'auteur s'aventure à imaginer entre ses narrateurs et son personnage principal des connexions quasi surnaturelles qui peuvent parfois amoindrir la crédibilité du récit, même s'il est évident qu'il s'agit là d'un subterfuge pour exprimer le fait que Wahhch renoue avec sa part instinctive, qui se traduit par un besoin de communion parfois brutale, mais toujours enrichissant, avec les animaux, et lui permet paradoxalement de mieux se cerner en tant qu'homme.



Et puis survient un moment où cela n'a plus d'importance. Complètement crédible ou pas, le texte de Wajdi Mouawad est imprégnée d'une telle poésie et d'une telle intensité qu'il exerce sur le lecteur une sombre séduction, l'attachant irrémédiablement aux protagonistes de cette tragédie qu'est "Anima". Car de la tragédie ce roman a le caractère inéluctable et dramatique. Le caractère des personnages et leurs émotions, la symbolique des situations, ont une dimension qui pourrait sembler excessive, mais s'intègrent parfaitement au ton du texte, et participent de beaucoup à en faire une sorte de conte à la fois sanglant et initiatique.


Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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Racine carrée du verbe être

Lire du théâtre n’est jamais simple mais parler de cette pièce est une vraie gageure.

Une vie, d’un point A à un point B, qui, à l’instar d’un électron, emprunte simultanément tous les chemins possibles. Mais, qu’importe le chemin, tu arriveras au point B.

L’amour, le manque d’amour, le bien et le mal, le libre-arbitre, l’art et la physique, Botticelli et √2, sans oublier la couleur verte. Il y a de tout cela dans cette pièce et surtout une maîtrise incroyable, cela aurait pu être un gloubi-boulga indigeste et c’est, malgré la complexité, lumineux et évident.



Je mets immédiatement dans ma Pal d’autres ouvrages de l’auteur.

Merci à bidule62 de me l'avoir signalé.
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