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Critiques de Walter Hill (74)
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Balles perdues

Comme toujours avec les éditions Rue de Sèvres depuis leur création, la qualité est au rendez-vous. Le premier point fort de cette BD : un seul volume, soit 122 pages. L'histoire se déroule pendant la prohibition. Le scénario est classique et sans temps morts. L'action et la violence sont omniprésentes.



Matz s'est chargé de l'adaptation et de la traduction de l'histoire de Walter Hill (scénariste et producteur américain). Ce travail a été réalisé avec brio.

[...}

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Lien : http://www.aupresdeslivres.f..
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Balles perdues

Développé en plus de 120 pages, le lecteur ne s'ennuiera pas une seule seconde en lisant cet album, vivant au rythme d'un reclus qui n'attendait plus rien de la vie au fond de son cachot et qui d'un seul coup, va se retrouver libre de... devoir faire des choix cornéliens. Un must, en ce début d'année, à découvrir instamment.
Lien : http://www.auracan.com/album..
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Balles perdues

Cette histoire de gangsters sur fond de prohibition séduit, tout en recyclant les lois du genre, grâce à la facilité avec laquelle Jef utilise les couleurs et les ressources d’un découpage sans faille pour donner cette atmosphère si particulière en totale osmose avec son sujet.
Lien : http://www.actuabd.com/Balle..
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Balles perdues

Celui-là, je ne me souviens plus pourquoi je l’ai mis dans la sélection du comité de lecture. Est-ce qu’il faisait partie de la sélection du Festival d’Angoulême ou est-ce qu’il avait été particulièrement apprécié au comité de lecture du réseau voisin ? Toujours est-il que le résumé m’avait tentée. Mais il me laisse un sentiment mitigé.



L’histoire, à la base, est intéressante. Nous sommes plongés dans l’atmosphère des USA, à l’époque de la prohibition (dans les années 30). Un univers de mafia, de gangsters, où les hommes portent des vestes rayées, des borsalino et se baladent avec des mitraillettes Thomson. Une atmosphère comme on en voit dans les films. Nous suivons Roy, qui a été sorti de prison par des mafieux de Chicago pour retrouver trois gangsters qui ont filé avec le pognon après un braquage. Ce qui, évidemment, ne plait pas aux mafieux. Et si en plus, on ajoute qu’ils se sont barrés avec la copine de Roy, on comprend aisément pourquoi il se lance sur leur piste. Ajoutez à ça des policiers véreux et vous avez un bon mélange pour une bonne histoire. Mais j’avoue que j’ai eu beaucoup de mal à suivre. Il y a presque trop de personnages différents. Le scénario se déroule trop vite. J’en ai compris l’essentiel, mais il me manque des détails pour vraiment apprécier. J’ai l’impression que, dans le but de faire une BD pas trop longue, les auteurs ont choisi de faire l’impasse sur beaucoup de choses et ça m’a un peu gênée.



J’ai également été gênée au niveau des dessins. L’univers gangster, USA des années 30 est parfaitement visible, le dessin est réaliste et c’est sympa à regarder. Il y a aussi cette dominante de jaune qui donne l’impression de regarder des photos en sépia, ça rajoute à l’atmosphère, c’est une bonne idée. Mais, à mon sens, les personnages se ressemblaient trop. Je vous ai dit précédemment qu’il y avait trop de personnages à mon goût. J’ajoute ici que j’avais, en plus, du mal à les distinguer les uns des autres. Mis à part Roy qui a une physionomie qu’on reconnait bien (je me suis fais la réflexion que c’était celui qui avait le moins de rire) et son chauffeur, avec ses cicatrices au dessus des yeux, les autres personnages me semblaient plus ou moins avoir tous la même tête et la même expression. Autant dire que ça n’aide pas à la compréhension.



Vous l’aurez compris donc, cette BD me paraissait très prometteuse, et je continue à me dire que ça aurait pu être une très bonne BD. Peut-être aurait-il fallu l’envisager sous forme de série plutôt qu’un one shot ? Ca aurait permis de détailler un peu plus. Et puis peut-être que le dessinateur aurait pu accentuer un peu plus les visages de ses personnages, qu’on puisse les distinguer un peu plus ? Bon, ce ne sont malheureusement pas les choix qui ont été faits par les auteurs. Dommage…

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Balles perdues

Les amateurs auront noté les noms au générique de cette chronique, ceux qui ont lu Une balle dans la tête ou Le Tueur, ceux qui ont vu Extrême Préjudice…bref, les aficionados de Noir sans concessions, sauront dores et déjà qu’ils sont en terrain connu. Balles Perdues, nouvelle collaboration entre un réal’ habitué aux films coups de poings et un scénariste chevronné du polar, est un petit bijou de genre, où sont réunis tous les ingrédients nécessaires à un récit réussi. Roy Nash, un tueur froid et implacable, se voit libéré de prison par un ponte du crime qui veut la mort des responsables de la mort de son neveu. L’ex petite amie de notre héros- grand amour de sa vie- fait également partie de l’équation…et l’adition va se révéler salée. Dessiné dans un style réaliste (limite photo-réaliste parfois, certaines cases ne sont d’ailleurs pas sans faire penser à J.C Cleys) avec un personnage principal aux traits d’un Alain Delon androgyne (pléonasme ?) période Le Samouraï (autre grand film noir s’il en est), l’album tient son lecteur en haleine d’un bout à l’autre !. Typiquement le genre de BD à lire en musique: http://bobd.over-blog.com/2015/02/balles-secretes-balles-perdues-vs-the-secret-ways.html
Lien : http://bobd.over-blog.com/20..
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Balles perdues

Etats-Unis, 1932. La Prohibition est en vigueur , même si la loi n'est pas souvent respectée et cela permet à beaucoup de gangsters de s'enrichir. Alors qu'il purge sa peine en prison, Roy, tueur à gage, se voit sortir du pénitencier par un parrain de la mafia de Chicago, qui a un travail à lui proposer : il doit retrouver trois gars qui n'ont pas respecté leur contrat et se sont enfuis avec l'argent d'un braquage. En compensation, Roy peut garder l'argent éventuellement restant et pour compléter l'affaire, il va pouvoir retrouver son ex-petite amie, Lena, qui a été emmenée par un des fuyards. Roy, sous une nouvelle identité, va suivre la piste en Arizona et en Californie et va devoir plonger dans le milieu des speakeasys, des familles de gangsters locales, et faire équipe avec un flic pas très clair …

Avec une couverture pareille, j'étais bien tentée par cet album et le fait que les auteurs français soient en dédicace à Quimper a fini par me convaincre. L'histoire originale est un scénario (jamais tourné) de Walter Hill qui a accepté de voir son histoire adaptée en bande dessinée. Il y a donc un côté très cinématographique à l'ensemble, avec de beaux plans, des fusillades et une ambiance très film noir de gangsters de l'époque de la Prohibition. Cet aspect m'a beaucoup plu, surtout qu'il est servi par un dessin très réaliste, avec des personnages très réussis et des décors superbes, le tout mis en couleur avec des ocres et du sépia qui ont la part belle. Le suspense est bien présent et j'ai eu envie de savoir ce qu'il allait advenir de Roy car malgré son travail peu sympathique, il est évident qu'il en pince dur pour Lena et cela le rend très humain. Finalement, s'il tue, c'est qu'il y est obligé car il n'a pas affaire à des tendres ! Par contre, il y a quand même pas mal de personnages et j'ai trouvé qu'il fallait bien faire attention à leurs noms et à leurs têtes pour ne pas se mélanger les pinceaux … c'est qu'un demi-million de dollars de l'époque, ça attise les convoitises et beaucoup de gens aimeraient bien mettre la main sur le magot ! Ce n'est pas tous les jours qu'on peut tomber sur un one-shot se situant à cette période et aussi réussi visuellement que narrativement, ce qui m'a permis de passer un bon moment de lecture de façon plutôt originale.
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Balles perdues

Quand la mafia de Chicago engage un tueur à gages pour retrouver un demi-million de dollars, les petits joueurs n’ont qu’à bien se tenir. Whisky, mitraillettes et cadavres à volonté !

Par le célèbre scénariste de « Guet-apens » avec Steve McQueen.



1932. Roy Nash vient de sortir de prison. Bonne nouvelle ? Ça dépend pour qui… Le voilà sur la piste de trois braqueurs qui n’ont pas transmis les dollars à leur patron et ont tué le neveu d’un copain. Ça sent la vengeance et le règlement de compte à plein nez.

Roy va profiter de cette mission pour retrouver Léna, son ex, emmenée par l’un des trois filous. Tout ceci n’est d’ailleurs pas une coïncidence, et Roy n’est pas au bout de ses peines pour mener à bien ses deux objectifs.



Voilà un roman graphique bien noir qui nous entraine dans les manigances des mafias américaines. Entre Chicago et Los Angeles, les boss des différents clans se renvoient l’ascenseur à coup d’exécutions sommaires. Chacun veut garder son business, sans empiéter sur le territoire de l’autre. Néanmoins, un cadavre de trop dans une rue sordide, ça peut valoir pas mal d’ennuis, et Roy Nash va en avoir quelques-uns. Le voilà donc parti dans une course folle, course après un trio de braqueurs, mais aussi après son ex qu’il aime plus que tout. Sentiment et travail vont-ils faire bon ménage ?

J’ai beaucoup aimé l’ambiance transcrite dans ce roman graphique. Nous sommes dans les années 30, alors, c’est cigarettes, alcool et jazz à volonté. Les voitures sont belles, les bars sont louches et les trahisons pleuvent. Les images sont magnifiques (tout comme la couverture), dans les tons sombres mais elles ressortent nettes, presque vivantes. Les regards sont froids, les lumières tamisées. Les textes sont bien calibrés, dans le langage approprié, et les bruits de mitraillettes ou la douleur de l’uppercut reçu sont très bien retranscris. On est dans l’histoire !



Si vous aimé les polars avec des durs à cuire comme dans les romans de Dashiell Hammett, ou le film « Le parrain », n’hésitez pas à lire «Balles perdues », un roman graphique noir mais absolument captivant !

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Balles perdues

La couverture ne laisse pas de doute, il y a du Sergio Leone dans ce polar sur fond de prohibition.

Les balles sifflent, ce sont les vraies stars de cette bande dessinée.

Graphiquement, les tons sépias nous aident à nous immerger dans cette époque bénie où l'alcoolisme était interdit et où l'on préférait le thé vert et l'infusion d'extrait de quinoa bio.

J'ai eu un peu de mal avec certains visages, certaines expressions, même si celle (unique, référence à Eastwood selon le cinéaste cité plus haut) du héros est assez bien travaillée.

Le scénario est classique polar noir étasunien, c'est bon.

En fin d'ouvrage, un petit entretien avec l'auteur précise ses intentions, rapidement, comme une balle de Thompson.
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Balles perdues

L'histoire est basée sur un scénario de Walter Hill (réalisateur et producteur américain) initialement écrit pour un film, et je trouve que l'influence du cinéma se ressent tout particulièrement dans la BD.

Le gangster, la femme fatale, de l'action : un vrai film noir en dessins et phylactères !



Critique complète ici :
Lien : http://d-encre-et-de-reves.o..
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Balles perdues

Roy Nash est engagé par un chef de gang de Chicago pour retrouver trois malfrats qui se sont enfuis avec l'argent d'un braquage. Roy accepte car Fulton, l'un des hommes en question, est parti avec Lena Dussey, une fille qui obsède notre gangster.

Commence alors une chasse à l'homme sur fond de prohibition entre l'Arizona, Chicago et Los Angeles.



Le personnage de Roy Nash, sombre et mystérieux est particulièrement réussi dans ce polar qui va à cent à l'heure. En effet, ça va vite et ça tire dans tous les sens (parfois un peu trop diront certains)

Le scénario est sublimé par une très belle mise en couleur dans les tons ocre- sépia. Petit bémol : les traits des personnages se confondent parfois, ce qui peut rendre la lecture difficile (d'autant plus que les personnages sont nombreux !)

Reste que la BD Balles perdues, adaptée d'un scénario cinématographique de Hill, est une bonne série noire qui ravira les amateurs du genre.


Lien : https://bibliotheque.brest-m..
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Balles perdues

Arizona, 1932. En plein désert, une voiture s'arrête dans un bar. Le chauffeu au visage balafré en descend pour faire le plein tandis que le passager, une valise à la main, entre dans le saloon. Il s'agit de Roy Rash, tueur à gage, tout juste sorti de prison grâce à Nick, l'un des parrains de la mafia de Chicago. En effet, ce dernier a besoin des services de Roy. Il y a un an, il a monté un braquage avec trois hommes. Tout s'est bien passé sauf que les trois gus sont partis avec la totalité du butin. Qui plus est, l'un des trois s'est enfui avec Léna Dorsey, une fille que Roy a toujours dans la peau. Première étape, donc, ce saloon paumé dans lequel se cache l'un des trois braqueurs...



Sur un scénario de Walter Hill, le réalisateur de "48 heures" et "Rues de feu", et Matz, cet album nous plonge dans une ambiance sombre dans laquelle trônent la mafia et les gangsters. En pleine prohibition, Roy Rash a une double mission: retrouver les braqueurs qui se sont envolés avec l'argent et son amour de toujours. Ce scénario ne manque nullement de piquant. Tout va très vite, peut-être trop. Jef, au dessin, nous offre de très beaux décors made in US et croque de sacrées "gueules" aux visages burinés. Les tons sépia collent parfaitement à cette ambiance sanglante des années 30. Seule ombre au tableau: des visages que l'on peine parfois à discerner...
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Balles perdues

Les Editions Rue de Sèvres proposent la première BD imaginée par Walter Hill (réalisateur de 48 heures, producteur d’Alien, …). C’est Matz qui s’occupe d’adapter cette histoire qui traînait dans un des tiroirs du réalisateur hollywoodien, le tout efficacement mis en scène par Jef.



Le récit se déroule en 1931, en pleine prohibition, et emmène le lecteur dans une chasse à l’homme qui va de Chicago à Los Angeles. La trame de ce polar à l’ambiance western est assez classique. Les auteurs proposent en effet l’histoire d’un gangster fraîchement évadé de prison par le parrain de Chicago afin d’effectuer un contrat sur trois malfrats qui ont oublié de partager leur magot avec la mafia. S’il y a trois types à refroidir et un pactole de cinq cents mille dollars à récupérer, il y a surtout la présence d’une femme fatale dont notre fine gâchette s’est entiché et que les trois lascars ont eu la mauvaise idée d’emporter avec le magot.



Au menu de ce one-shot à l’ambiance crépusculaire, il y a donc un contrat sanglant, une bonne dose de vengeance et un brin d’amour, le tout jonché de nombreux cadavres et ponctué d’un final qui donne tout son sens au titre de l’album. Le récit est porté par ce personnage central particulièrement charismatique dont on apprend finalement peu de choses, sauf qu’il a un sérieux point faible nommé Lena. Visuellement, le dessin réaliste de Jef livre une galerie de personnages aux visages burinés, tout en plantant un décor qui installe immédiatement l’ambiance de ce polar parsemé de balles et de whisky prohibé. Ajoutez à cela un découpage très cinématographique et une colorisation aux tons sépias qui joue admirablement avec la lumière et vous obtenez un polar efficace et brillamment mis en images.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Balles perdues

C'est une histoire qui se passe durant la prohibition dans les milieux mafieux de Chicago entre les flics véreux et l'attrait pour le pognon. Certes, on va faire un petit tour du côté de l'Arizona sur la route de Los Angeles. Roy est une fine gâchette. C'est clair qu'il y a toujours des balles qui se perdent et cela peut faire mal. La tonalité sera assez sombre.



Je n'ai pas aimé les trognes des personnages notamment de celui que l'on suit dans sa quête de l'amour impossible. Le graphisme fait très photoshop. Je n'ai pas trop aimé malgré un trait réaliste. La couleur sépia permet de donner une certaine atmosphère.



En ce qui concerne le scénario, il est assez simple à comprendre ce qui est plutôt une qualité pour un polar (c'est souvent très compliqué et on se perd un peu). La narration se révèle être une réussite. L'approche se révèle assez cinématographique. C'est correct, voire pas mal mais pas assez pour entrer dans les annales du polar noir.
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Balles perdues

Walter Hill, pour les amateurs de cinéma, ce n'est pas n'importe qui. Le réalisateur de 48 h, par exemple. Le scénariste des trois premiers Aliens, aussi.



Aussi, une BD développée par le couple Matz & Jef (les auteurs de Geronimo) à partir d'un scénario de sa plume, une histoire située en pleine prohibition, dans le milieu de la mafia, cela ne pouvait être qu'un projet intriguant. Je n'ai pas été déçu une seconde par le résultat.



Dès la première des 120 planches, le ton est donné : de grandes cases avec un dessin réaliste, développée dans des tons chauds et sombres, ocre, vert de gris, jaune safran.



Et surtout, un héros que l'on ne va pas quitter une seconde tout au long de l'histoire, Roy Nash, un tueur impitoyable que Jef a décidé de présenter sous les traits réguliers et inoubliables d'Alain Delon jeune, époque Le samouraï, de Melville.



Lire la suite de ma critique sur le site Le Tourne Page
Lien : http://www.letournepage.com/..
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Balles perdues

1931. Arizona, période la Prohibition. Roy Nash sort de prison, à laquelle il était condamné à perpétuité. Pour payer la dette de sa libération envers le boss de Chicago, Roy est à la poursuite de trois braqueurs qui ont filé avec le magot sans partager. L'un a de plus embarqué Lena, l'ex de Roy, dans l'aventure. Roy parcourt les speakeasy et les bas-fonds de Los Angeles à la recherche des fuyards, fâche les mafieux locaux, un détective verreux et ses propres patrons... De la vengeance, du magot ou de Lena, quel sera le vrai moteur de la quête de Roy ? Et surtout, comment survivre au milieu de ces gangsters à la gâchette facile ?
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Balles perdues

Avec une ambiance de plomb palpable, un « héros » charismatique et une dose de romantisme, Balles perdues est un hommage des plus réussis à la série noire.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
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Balles perdues

Suite à sa sortie de prison, Roy Nash découvre sans trop de surprises que le commanditaire de son évasion n’est autre qu’Al Capone. Une question se pose donc rapidement : quelle est la contrepartie sous-tendue par ce « service » rendu ?



Roy fait bien de se poser la question, car effectivement, on le missionne d’un contrat. Pour cet ancien tueur à gage, il s’agit de retrouver trois hommes afin qu’ils respectent l’accord dans lesquels ils s’étaient engagés quelques années plus tôt ; ayant fait appel à Al Capone qu’il garantisse les conditions matérielles d’un casse, ces hommes devaient – en contrepartie – lui reverser une partie du gain du braquage. Après avoir réussi ce dernier, ils ont pourtant fait le choix de se dérober à leurs obligations. Mais ce jeu-là en valait-il la chandelle ?



Roy se met donc sur leur piste. Et comme si le fait de ne plus être redevable ne suffisait pas, Roy apprend que l’un des hommes qu’il recherche entretient son ex-petite amie contre des services en nature. Il n’en faut pas plus à Roy pour mener rapidement à bien le contrat qui vient de lui être confié.







On savait que la BD pouvait adapter des œuvres littéraires… mais il est moins courant de voir arriver en bande dessinée des œuvres initialement produites pour le cinéma. Quoi que… car ce scénario-là traînait depuis un moment dans les tiroirs de Walter Hill et c’est lors de sa rencontre avec Matz, et lorsque ce dernier lui demande s’il n’a pas un scénario qui peut être adapté en BD, que Walter Hill pense immédiatement à Balles perdues.



La suite, c’est l’album que j’ai en mains. Une intrigue qui se situe en 1932. Nous allons de Chicago à Los Angeles. Une chasse à l’homme qui commence avec paysage désertique, dans des tons ocre et étouffés par une lumière tamisée. Le jour se lève. Un bolide s’enfonce à vive allure vers cette immensité sauvage. Sa destination : un hameau perdu qui bénéficie tout de même d’une sorte d’oasis qui permet à la fois aux gens de passage de faire le plein d’essence et de se désaltérer…



Qu’est-ce que je vous sers ?

« Whisky ».



Mais le bolide que le lecteur a suivi jusque-là n’atterrit pas dans ce rade par hasard. A son bord, des hommes sapés comme des milords. On pense derechef à la pègre, qui vient chercher-là la taxe qu’il impose à chaque commerçant, en échange de leur protection. Non… erreur de lecture car en réalité, le chasseur de prime y a localisé sa cible. Les échanges fusent, le ton est donné, sans concession. Aucun des protagonistes ne semble prêt à céder quoi que ce soit. La discussion se conclut dans un bain de sang.



C’est l’un des éléments principaux de cette intrigue, où le nombre de balles tirées n’est pas quantifiable. Régler un désaccord. Intimider un interlocuteur. Faire taire un maître chanteur. Tout se règle l’arme au poing.



En pleine période de la prohibition, les auteurs travaillent en permanence cette ambiance sur le fil, cette ambiance à couper au couteau. Quelques percées de blues viennent rythmer cette guerre des nerfs mais bien que ces mélodies soient sereines et langoureuses, la musique n’adoucira pas les mœurs.



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Balles perdues

1932, Roy Nash, gangster évadé de prison, doit retrouver et abattre 3 malfrats partis avec le butin d’un braquage.



Avec le cinéaste Walter Hill au scénario je m’attendais à un bon polar bien ficelé. Grosse déception. Trop d’incohérences dans cette histoire, on n’y croit pas une seconde.

Les scènes d’action et de fusillades sont graphiquement très faibles. Les personnages n’ont aucune profondeur psychologique.

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Balles perdues

Je vous propose de découvrir Balles Perdues qui est une bande dessinée publiée chez Rue de Sèvres avec MATZ ( Adios Muchachos, Le tueur) au scénario de la BD mais qui reprend un scénario original de Water Hill et JEF (9/11) au dessin.



Vous voilà en 1930 en Arizona au coeur de la Mafia et je peux vous dire que c’est génial de remonter le temps avec ce one-shot ! Attention, le protagoniste est mortel (sans mauvais jeu de mots).

Mon avis



Wahou quel dessin ! On se prend vraiment à imaginer Al Capone à nos côtés pendant la lecture. Borsalino, tractions et gros flingues au rendez-vous dans ce scénar’ de Water HILL (le scénariste de Alien). Un polar bien noir, très bien adapté à la BD. Les couleurs de cette bande dessinée font penser à un film et le dessin est réaliste sans être une copie du réel. Un décors en adéquation avec l’époque et le contexte de l’histoire. JEF joue avec les gros plans et les plans d’ensemble, ce qui renforce l’aspect cinématographique de cette BD. Dans tout les cas JEF et MATZ sont dans leur éléments pour notre bonheur de lecteur.



Le personnage de Roy est sombre, tourmenté et amoureux d’une femme fatale. Qui dit femme fatale dit tragédie ! On ne sait rien de l’histoire de ces deux là et pourtant on sait qu’ils ont un lourd passé ensemble. Pour de l’argent, pour une femme, Roy va tuer, va se venger, va tromper son monde mais en tout cas, il ne dupe pas son lecteur qui en as pour son compte !



Voilà un coup de cœur à la librairie qui va perdurer un petit moment. En attendant, j’ai hâte de rencontrer ces deux auteurs de génies.



Je n’en dirais pas plus parce que ce one-shot est une tuerie (ahahah) et qu’il vous faudra le lire pour le savourer à sa juste mesure.
Lien : http://chickon.fr/2015/03/14..
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Balles perdues

Jef nous montre ici une autre facette de son talent. Ses pages sont exceptionnelles et magnifiques, il met en scène les personnages dans des décors qui plantent bien l'ambiance, l'atmosphère de ce polar. Il faut dire que ses couleurs sont assez lumineuses, surtout dans les paysages perdus des USA et ces petits bleds où il se permet d'illustrer certaines scènes façon western !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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