AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de William Gay (76)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


La demeure éternelle

qui faut-il incriminer, l'auteur ou le traducteur. Je penche pour le second qui s'évapore dans des métaphore hasardeuse voire totalement ineptes: "Winer vit la peur monter dans les yeux de Hughins comme un liquide emplissant un verre" ou encore "il lui semblait être cloué sur place par la chape de plomb de sa colère". N'importe quoi !

L'histoire est peu intéressante, confuse et le soit disant méchant très méchant incarnant le mal "aussi implacable, aussi insensible qu'un Dieu de l'ancien testament" (comme chacun sait sur l'olympe de l'inculture) se fait dégommer comme un vulgaire lapin.

Il y a des prix pour tout aujourd'hui et ce livre en a obtenu un : le Jame A. Michener Memorial Prize (où vont-il chercher tout çà?. )Pour moi le prix est de 21€ et c'est cher payé pour un champ de navet.
Commenter  J’apprécie          10
La mort au crépuscule

**Le récit s'ouvre sur une ambiance glauque : sur la base d'un soupçon concernant l'ensevelissement de leur père, un frère et une soeur profanent des tombes. Ils découvrent que le croque-mort du coin met en scène les défunts dans des positions et gestes à caractère sexuel. Ils découvrent également dans la mallette volée au croque-mort une série de photo le mettant en scène avec des cadavres (le pourquoi, on n'en saura rien. Esprit pervers ? envie de profaner les morts ? simple méchanceté ?). De là à ce que le frère et la soeur se muent en maîtres chanteurs, il n'y a qu'un pas qu'ils franchissent bien vite. Ensuite s'enchaînent les évènements, avec course-poursuite d'un tueur à gage aux trousses des deux jeunes gens.

La première partie du livre se lit d'une traite : la vie dans un petit bled perdu des Etats-Unis est bien retranscrite, les personnages sont bien décrits avec leurs motivations (sauf pour le croque-mort, j'aurais aimé savoir le "pourquoi" de ses pratiques). L'ambiance d'une certaine désolation est bien palpable dans le récit.

La deuxième partie est longue. La course-poursuite en forêt (sensée être "maléfique") n'en fini plus et j'avoue que j'ai eu du mal à arriver au bout du livre.

Dommage, car toute la première partie était très bien écrite.

J'ai également été surprise par le fait qu'il y a beaucoup de dialogues dans ce récit, mais jamais signalés comme tels. Pas de tiret, c'est découpé en chapitres.
Lien : http://lecture-addict.blogsp..
Commenter  J’apprécie          10
La mort au crépuscule

"Il y avait dans le monde davantage de méchancetés que vous ne pensiez, et vous l'avez remuée et elle vous a éclaboussé, c'est ça ?"



Cher lecteur, ce satané bouquin ne vous lâchera pas comme ça !

Vous allez le tenir jusqu'au bout, mains crispées aux pages cornées d'angoisse, sueurs froides au front et yeux embués par une hallucinante lecture.

Vous allez courir, chaque page haletante, après la fin, aussi vite que possible.

Vous allez rencontrer une sorte de sorcière, les ombres terrifiantes du Klu Klux Klan, des shérifs corrompus, un croque-mort démoniaque, un tueur psychopathe, un chien avec des boucles d'oreilles et un cheval borgne...entre autres horreurs...

Et encore d'autres, plus ou moins humains.

Mais tous, "méchants" ou "gentils", sont placés là, au bon endroit de ce parcours d'épreuves et tous nous apprendrons quelque chose de la vie ou de la mort.



Cher lecteur, ne comptez sur personne pour vous dévoiler la fin de ce roman stupéfiant !



Vous allez détaler de froid, de faim, de peur dans cette forêt maudite de Harrikin (rien que de prononcer son nom, le sang se glace), au fin fond du Sud dégénéré et perverti de l'Amérique des années 50, dans le Tenessee.



Là où règne le plus fort...le plus fou...



Vous aimez les contes de fée ?

Tant mieux pour vous.

Ou tant pis.

Vous serez servis et ... prévenus !

Ici, y'a bien des sorcières, y'a bien un Chaperon Rouge, y'a bien une galette (qui coûtera très très cher à beaucoup de monde), mais de fée, y'a pas !

Soyez rassuré tout de même, cher lecteur, mieux vaut être à votre place qu'à celle de Kenneth Tyler, notre jeune héros innocent qui croit qu'on peut ouvrir une boîte de Pandore sans payer les pots cassés aux adultes.

L'écriture lyrique de ce récit initiatique de l'américian William Gay est diaboliquement servie par la traduction impeccable de Jean-Pierre Gratias.

Aux Etats-Unis, William Gay est "classé" parmi les auteurs dits de "Gothic Fiction", courant littéraire inauguré par l'anglais Horace Walpole en 1764 avec "The Castle of Otranto".

Terreur psychologique et physique, malédiction et folie des personnages, insistance sur le thème du double caractérisent ce courant.



William Gay, "ancien du Vietnam" comme on dit pudiquement, n'aurait-il pas convoqué ses cauchemars dans certaines scènes sanglantes ou paysages apocalyptiques.

Derrière ce livre d'horreur sensée se cache aussi l'éternelle ritournelle tragique de la question du Bien et du Mal, de la vie et de la mort.



Un histoire éprouvante, épouvantable.



Un coup de coeur...terrible !
Commenter  J’apprécie          10
La mort au crépuscule

Hallucinant, tant pour l'histoire que pour l'écriture!
Commenter  J’apprécie          10
Petite soeur la mort

Je ne suis pas parvenu à le lire jusqu'au bout.

Pourtant amateur de maisons hantées et bien que le début était intéressant, je n'ai pas adhéré à l'histoire...

Il ne se passe pas grand chose au niveau de l'action, c'est assez ennuyeux et le frisson est aux abonnés absents !
Commenter  J’apprécie          00
Petite soeur la mort

Déçue par le livre "Le Signal" de Maxime Chattam, dont le sujet est proche, j 'avais hâte de découvrir ce livre de William Gay.

Et bien, ce fût une nouvelle déception:

Certes, le style de l'écrivain m'a plu.

Mais l'histoire reste assez "en surface", peu développée.



L'auteur s'est inspiré des phénomènes étranges et surnaturels survenus à la famille Bell au XIXème siècle.

Aussi, je vous conseille plutôt de visionner le film "American Haunting" réalisé par Courtney Solomon et avec Donald Sutherland, qui vous apportera certainement plus de frissons et de réponses quant aux faits qui seraient survenus dans cette maudite ferme...

Commenter  J’apprécie          00
Stoneburner

Mon préféré de la série la noire, J'ai aimé surtout la 2ième partie avec Stoneburner. Dans ce roman noir qui est juste parfait côté noirceur on retrouve des personnages un peu étrange et attachant (thibodeaux) un peu naïf.
Commenter  J’apprécie          00
La demeure éternelle

belle découverte, un personnage maléfique qui rappelle "ce pays n'est pas pour le viel homme" de mac carthy.

ce roman aurait malgré tout gagné en nervosité en éliminant 50 pages de descriptions fastidieuses

Commenter  J’apprécie          00
La demeure éternelle

C’est un étrange roman noir dont je ne sais pas s’il faut le classer en thriller ou en inclassable, il est assez atypique et nous donne un nouvel éclairage sur le monde des blancs pauvres et ruraux du Sud des USA dans les années dix neuf cent quarante. C’est une pierre de plus au monument érigé par Steinbeck et Caldwell.



Dans le prologue, nous assistons au meurtre de Nathan Winer par son voisin Dallas Hardin en 1933. Ce dernier est un distillateur de wiskey clandestin, il représente le mal absolu, il commet plusieurs meurtres, mais arrive toujours à s’en sortir. Un gouffre est apparu sur les terres qu’il a volées à Thomas Hovington, sans qu’on sache pourquoi, il s’agit sans doute d’un phénomène géologique. Ce gouffre est toutefois bien pratique pour cacher les cadavres. Nul ne reverra Winer et sa femme croira qu’il est parti.



Le roman commence dix ans après, Nathan Winer fils est devenu adolescent, il vit seul avec sa mère et ne croit pas que son père les a abandonnés, il espère le voir revenir un jour. Ils sont très pauvres et Nathan travaille chez un éleveur de poulets original et lunatique. Il a pour ami un vieux voisin William Tell Oliver qui le soutient et avec qui il a des échanges importants. Hodge est un autre ami, un peu plus âgé que lui, marginal, alcoolique et fou de voiture.



Dans la première partie, il ne se passe pas grand chose, le décor est lourdement et longuement planté. On suit la vie de ces personnages marginaux, chacun suivant son chemin. Dans la deuxième partie, qui raconte la fin de l’année quarante-trois et le début de la suivante, il y a un peu plus d’action. Hardin devient de plus en plus méchant et la confrontation avec le jeune Winer devient inévitable.



La fin est très surprenante et aussi très triste, on est dans un monde noir, sans illusion et sans espoir, en particulier pour les jeunes héros comme Hodge, Winer et Rose. Il ne se passe finalement pas grand chose dans ce livre, c’est surtout un roman d’ambiance assez désespéré.



Le personnage d’Oliver est le seul être lumineux du livre, même s’il a aussi sa part d’ombre. Son nom étant l’équivalent anglais de Guillaume Tell, je me suis dit qu’on peut y voir un symbole. Il sera en effet un libérateur, même si cela ne débouche pas sur un résultat concret.



Le point fort du livre est sa langue très poétique et très riche, le vocabulaire est magnifique, soigné, rare et relevé ; et je suppose que cela n’est pas dû à la seule traduction. Au final, je suis incapable de savoir si j’ai aimé ou non ce livre, le manque d’action m’a dérangée, mais la peinture de ce milieu de pauvres paysans du sud américain ne m’a pas laissée indifférente. C’est le roman d’une Amérique triste, corrompue et profondément injuste, à des années lumière d’un pays de rêve.




Lien : https://patpolar48361071.wor..
Commenter  J’apprécie          00
Petite soeur la mort

J'ai pas tout à fait accroché, et paradoxalement, j'ai quand même eu un peu de mal à m'endormir sereinement (ce qui m'apprendra à lire un bouquin entier dans la soirée. Oui mais il y avait rien à la TV!).



Déjà, je ne m'attendais pas du tout à cela. Je m'attendais à ce qu'on découvre l'origine d'une malédiction, une machination d'une famille détraquée qui, de descendant en descendant prend un malin plaisir à torturer ceux qui ont l'audace de s'installer là, je ne sais pas, je ne m'attendais pas à ça, c'est tout.



J'aime assez tout les passages flash-backs, que ce soit ceux des Beales ou de Swaw, et aussi les passages retranscrivant le livre de Lipscomb. Mais la vie de David, aïe.



Déjà, j'aime pas ce type, pour d'innombrables raisons. Son manque de persévérance, son égoïsme, sa vanité. Son manque de respect pour sa femme, qui dans un épisode précis va même jusqu’à une forme de violence domestique, son manque de répondant. J'aime pas ce type, et si sa femme trouve qu'il change, moi je trouve qu'il reste terriblement le même tout le temps, c'est juste qu'elle ne s'en était pas rendu compte.

Partant de là, il est rare d’apprécier un livre quand on n'aime pas la personne que l'on suit.



Ensuite j'aime bien avoir le mot de la fin. Et là, on n'a rien. Du tout. Du tout. On sait ce qui s'est passé pour Swaw, c'est tout. Le reste, le médecin, le bébé et sa mère, le vieux, la sœur du pasteur, l'origine du phénomène, David, le petit fils de Swaw ( qui d'ailleurs débarque de façon complètement impromptue et s'en va aussi sec, et n'a donc, à mon sens, que peu d’intérêt scénaristique). On ne sait rien de ce qu'ils ont fait, vont faire, je déteste ça.



On apprend que c'est une histoire vraie, du moins, basée sur des rumeurs et légendes qui existent, et que donc il n'y a pas d'explication dans la vraie vie. Ce qui est flippant, soit. Mais l'avantage d'être auteur, c'est de pouvoir inventer un explication, non?...



Le vrai bon point, c'est l'ambiance. On ne peut pas nier que c'est un brin l'angoisse, même sans accrocher franchement. On sent que l'auteur à un vrai talent pour ce genre, et on est de plus en plus tendu, et même l'épilogue, qui raconte des faits bruts et non romancés n'aide pas à se détendre vraiment. Il ne manque, en vérité, qu'un fin, pour que ce livre soit bien.
Commenter  J’apprécie          00
La mort au crépuscule

Un démarrage de polar noir sur les chapeaux de roues: Fenton Breece est un entrepreneur de pompes funèbres aux us et coutumes très très particuliers, démasqué par Kenneth Tyler et sa soeur Corrie.

Breece paye Granville Sutter pour régler le problème... définitivement. De polar, le livre se mue en road trip forestier, où Tyler est poursuivi interminablement par Suter. L'auteur était visiblement passionné par cette région, le Harrikin, qu'il décrit longuement, très longuement, trop longuement. Pour n'avoir pas su choisir entre le polar, le fantastique et le road-trip, William Gay écrit un roman décousu et finalement décevant !
Commenter  J’apprécie          00
Petite soeur la mort

À la fois lyrique et particulièrement sombre, ce roman posthume de l’écrivain américain William Gay ressuscite brillamment le thème des maisons hantées.
Lien : http://www.journaldequebec.c..
Commenter  J’apprécie          00
La mort au crépuscule

Un roman policier que je n'apprécie pas c'est exceptionnel !

C'est le cas avec celui-ci, trop de noirceur, de violence, une horreur écœurante d'un bout à l'autre !
Commenter  J’apprécie          00
La mort au crépuscule

Nul, sur tous les points à l'exception de l'idée de départ qui laissait présager un bon livre.

ensuite catastrophe, lent, des paragraphes de 30 pages qui ne servent à rien et le pire la lecture m'agressait les yeux du au style utilisé.

je pense que le traducteur a un rôle bien plus important que celui de traduire, il doit avoir un regard sur la structure des phrases.

c'est une suite de et et et et et et et à ne plus en finir.

bref passez votre chemin.
Commenter  J’apprécie          00
La demeure éternelle

[L'auteur] oppose une écriture lyrique et incandescente à la banalité des jours, dans un monde crépusculaire, et rejoint ainsi des écrivains comme Harry Crews pour la folie, et Ron Rash pour l'ampleur historique.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
Commenter  J’apprécie          00
La mort au crépuscule

J'avoue que je n'ai pas du tout adhéré à ce livre... J'ai failli abandonner au milieu, vers la page 150, et je l'ai finalement terminé avec une lecture rapide en diagonale (pour connaître quand même le dénouement)... J'aurais même pu m'en abstenir... Je ne comprends pas du tout comme l'Express a pu le mettre dans la liste des 10 polars à lire pour l'été 2010, avoir des tas de bonnes critiques et même obtenir le grand prix de littérature policière 2010. Mon avis étant si divergent des autres, je vous laisse le lire vous-même pour vous faire une opinion.
Lien : http://vdujardin.over-blog.c..
Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de William Gay (253)Voir plus

Quiz Voir plus

JÉSUS CHRIST et les Évangiles

Quel est le lieu de naissance de Jésus?

Ramallah
Philistie
Bethléem
Samarie

20 questions
626 lecteurs ont répondu
Thème : La Bible : Le Nouveau Testament de La BibleCréer un quiz sur cet auteur

{* *}