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Critiques de Woody Guthrie (34)
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La maison de terre

Au fin fond du Texas, pendant la Grande Dépression américaine, les métayers et les petits fermiers parviennent tant bien que mal à survivre entre leurs travaux dans l'agriculture, leur famille à nourrir et leur maison délabrée.

Tike Hamlin est un de ceux là, un petit agriculteur qui ne rêve qu'à une chose, posséder sa propre maison et ne devoir rien n'a personne, ni aux gros propriétaires, ni au gouvernement.

Ella May, son épouse, enceinte jusqu’aux yeux, a quitté sa famille et une situation assez confortable pour son mari.



La maison de la terre est un roman très original, un huis clos composé de quatre gros chapitres. Chaque chapitre décrit une longue scène de la vie intime du couple (dispute, sexe, fous rire, 'accouchement), les dialogues sont très nombreux et l'argot et l’oralité sont omniprésents.



Je connaissais Woodie Guthrie par le biais du chanteur Bob Dylan qui lui vouait un véritable culte. Woodie Guthrie est connu pour ses chansons folk engagées qui défendaient les américains opprimés.

Il en fait de même dans ce roman où il dénonce les injustices sociales.



Un roman prenant à lire à voix haute peut être pour y puiser toute sa richesse.



(Merci à Babelio et à Flammarion pour l'envoi de cet ouvrage)

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La maison de terre

Ils ne rêvent pas d'une maison bleue mais d'une maison de terre.

Car ils habitent une masure infâme, rongée par les termites, le vent et la poussière. Ce sont de petits fermiers qui louent leur terre et leur cabane mais qui arrivent à peine à survivre. Bientôt, ils seront métayers, tout en bas de l' échelle et à la merci des grands propriétaires terriens.

Et si le couple est solide, s'ils font l'amour avec fougue, s'amusent comme des enfants, ils sont aussi tous deux rongés par la colère.



Et c'est Woody Guthrie, chanteur folk et combattant des causes désespérées qui leur donne la voix.

Le roman est intense, poétique, original avec ses litanies, ses descriptions de paysages ravagés, ses longues listes d'objets du quotidien, ses dialogues en argot , son langage cru.

On pense à un Zola du Far West, mais qui connaît intimement ses personnages et partage leurs difficultés et leur sentiment d'injustice.
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La maison de terre

« La maison de terre » de Woody Guthrie, dévoile l’histoire d’un couple de fermiers prit dans le tumulte de la Grande Dépression des années 30. Cette crise économique américaine, provoquée par le crash de 1929, fut une période importante de l’histoire mondiale.



Lecture poétique et grave. J’ai trouvé remarquable la force de caractère des personnages, qui tentent d’optimiser au maximum leur condition de vie.



Salutations d’Exquimots !



PS : La Postface est de Johnny Depp et de Douglas Brinkley.
Lien : http://www.exquimots.fr
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La maison de terre

Après avoir lu quelques quatrièmes de couverture sur ce livre, je pensais m'immerger dans l'austérité de la grande crise économique de 1929 et ses conséquences. Je pensais que ce serait lourd et difficile à digérer..... Pas du tout.

Dès le départ Woody Guthrie nous convie à une fête de la vie, la vie comme pulsion plus forte que tout, que la misère, que les différences sociales. Ce désir qui nous fait nous lever le matin pour parcourir le monde, ce désir qui est la preuve renouvelée de notre présence au monde.

Car la première «  scène «  de ce livre est une scène d'amour ….. D'une puissance, d'une beauté à couper le souffle. Loin d'être dans la position du voyeur, nous somme témoin là, de la force qui habite ce couple, cette force qui dans un même désir se concrétisera dans la grossesse d'Ella.

Mais si le roman commence par cette scène, c'est peut être pour nous faire comprendre qu'à la base de toutes actions et de toutes vies, si petites soit elle, il y a ce même désir, cette même fusion, cette même recherche d'unité.

La maison existe, vibre, pétrie par la nature, protéiforme tantôt sécurisante, tantôt inquiétante. Tike et Ella connaissent tout du pays où ils vivent, la moindre touffe d'herbe, le moindre courant d'air, ils lisent dans la nature comme dans un livre. Ils ne sont rien seuls et la nature n'est rien sans eux, ils sont avec elle, elle est en eux.

Si il n'y avait pas au milieu de tout ça le système capitaliste et sa logique mortifère, ils s'en sortiraient très bien comme ça. Il y a bien d'un côté la vie, si rude soit elle et de l'autre un système économique qui ne vise qu'à les tuer, à les rabaisser et à les humilier.

Tike dégringole le peu qu'il avait réussi à gravir ….de fermier, il devient métayer. Plus de terre à louer, pas de terre à acheter ou alors la plus dure à exploiter, il devient une paire de bras à louer, il n'a pas d'autre avenir …...sauf peut être cette maison de terre qu'il faudra construire de A à Z.

Il faut se laisser porter par le rythme, les énumérations, la fougue de ce livre pour en ressortir trempé dans le vif argent, près à aimer la vie, près à créer sa vie.



Woody Guthrie était un musicien qui influença entre autre Bob Dylan. Ce livre m'a fait pensé au film «  Inside Llewyn Davis «  , à la bio de Neil Young et à cet autre film «  Alabama Monroe «  C'est la grande crise des années 30 qui alimenta l'art et la révolte des années 60. Guthrie appelait sa guitare «  machine à tuer les facistes » l'Art sera toujours un cri, une jouissance, un désir. L'Art sera toujours l'expression de la liberté.
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La maison de terre

Que dire. D'un point de vue personnel, je n'ai pas accroché à l'écriture, au style (garder le langage caricatural de paysans locaux, ce qui aurait été une volonté de l'auteur semble-t-il, est à mon sens une idée affligeante,) mais l'auteur réussi pourtant son pari : on tourne les pages sans ralentir le rythme de la lecture. En revanche on baisse sa garde devant les couple Ella et Tike. J'ai rarement vu des héros si attachants. Humains. La postface de Johnny Depp et de Douglas Brinkley n'est en revanche pas très passionnante. car elle n'apporte pas grand chose à l'analyse du texte. Mais c'est là un avis personnel. Ce ne sera pas, pour moi, le livre le plus marquant de l'année, mais c'est un ouvrage à lire.
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La maison de terre

Je remercie avant tout de chose Babelio et les éditions Flammarion pour l’envoi de ce livre.





On ne va pas perdre son temps à tourner autour du pot, pour moi, ce livre est une déception. Je l’ai fini uniquement parce qu’on me l’avait envoyé et que je devais faire une critique sur le site, mais j’ai eu du mal. Et pourtant, c’est un roman assez court, qui ne fait que 255 pages!



Il ne se passe rien dans ce roman. Mais vraiment rien du tout…et c’est affreusement agaçant.





Et pourtant, j’adore les livres où il ne passe rien. Mais vraiment. J’adore les livres plein de descriptions, d’interrogations, de questionnement de la part des personnages. Pour n’en citer que deux, Arlington park de rachel Cusk, ou le plus récent Esprit d’hiver de Laura Kasishke sont des livres où il ne se passe vraiment pas grand chose. Mais je les ai beaucoup aimé. Vraiment beaucoup.





Avec "La maison de terre"…rien. c’était même affolant. J’ai eu l’impression de lire des pages et des pages de description de paysages et de sentiments vides…je n’arrivais pas à m’y intéresser. Quand à la scène de sexe et aux scènes à caractères sexuelles…franchement, je n’y ai vu aucun intérêt!





Les deux personnages principaux sont donc un jeune couple marié qui est obligé de devenir métayers sur une terre aride et quasi-stérile. Endettés jusqu’au cou, ils aimeraient quitter la minuscule maison qui tombe en ruine, mais ils n’en ont pas les moyens. Ils rêvent de partir ailleurs, construire leur propre maison en terre.





Alors pendant les trois quarts du livre, les deux époux se parlent. Ils ne font que ça : ils se plaignent de vivre dans ce taudis, qu’on les exploite, qu’ils voudraient vivre ailleurs…et voilà. Très rapidement, j’ai trouvé que cela tournait en rond. Ils parlent de faire beaucoup de choses et en fait, ne font jamais rien.



Il y a une chose que j’ai bien aimé : j’ai trouvé assez attendrissant l’amour que Ella May et Tike se portait. Un amour assez taquin, bourru, mais très beau tout de même.





———————————-



Une déception donc et j’en suis désolée. J’aurais vraiment voulu aimer. Dommage. L’avantage est que j’ai lu un livre de plus pour le Plan Orsec, ce qui est toujours une bonne idée.



Merci tout de même pour cet envoi Babelio et Flammarion.
Lien : http://writeifyouplease.word..
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La maison de terre

En abordant un livre écrit par un artiste tel que Woody Guthrie, on s'attend forcément à quelque chose de particulier, et le moins qu'on puisse dire c'est qu'en l'occurrence, on n'est pas déçu ! Même sur plus de 200 pages, ça coule comme une de ses chansons, avec un propos à la fois direct et plein de liberté, qui s'autorise tout. On est à mon sens loin du moindre misérabilisme et même du réalisme ou du naturalisme (et j'essaierai maintenant de ne plus écrire de mot en -isme jusqu'à la fin...) à la Steinbeck ou Zola, avec ces personnages pleins de fantaisie qui semblent passer le livre à jouer comme des enfants grandis trop vite, avec par-dessus le marché un narrateur qui ne rechigne pas à se laisser entraîner dans la ronde, quand ce n'est pas lui qui mène carrément la danse, renouvelant le genre de la fable ou de la chanson de gestes en pleines années 30 de l'autre côté de l'Atlantique. Et avec tout ça le texte nous parle pourtant très clairement et concrètement et physiquement de la réalité qu'il veut nous faire sentir, celle des paysans pauvres de ces terres ingrates, de l'étau dans lequel les tient le climat et la logique économique. Déjà, et toujours. Woody Guthrie est aussi un acrobate de la plume.

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La maison de terre

Après avoir lu "Une saison de coton" de James Agee , qui détaille avec beaucoup de réalisme les terribles conditions de vie de 3 familles de métayers d'Alabama en 1936, je voulais rester sur ce sujet. J'ai donc choisi "La maison de terre" de Woody Guthrie dont l'histoire, cette fois romancée, raconte la vie d'un couple d'agriculteurs dans le Texas des années 30 et dont le rêve ultime est de se construire une maison en terre.



La maison de terre ou le fol espoir d'une vie meilleure...



Ce livre avait tout pour me plaire...pourtant, j'avoue ne pas avoir aimé le style de l'auteur : trop de répétitions, d'énumérations qui , à mon goût, viennent alourdir le récit. En utilisant ce procédé, Woody Guthrie, auteur compositeur (reconnu) de chansons a certainement voulu créer un rythme mais je n'y ai pas été sensible.

Enfin, en plus d'une histoire assez "plate" et fort peu intéressante à mes yeux, je n'ai ressenti aucune empathie pour ces 2 personnages.



Grosse déception.
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Cette machine tue les fascistes

Les éditions « Les fondeurs de briques » ont fait paraître en 2018 une magnifique compilation d’articles, de poèmes et de dessins du chanteur Woody Guthrie, réunis dans les années soixante par Robert Shelton. Woody Guthrie, précurseur de la folksong et de la protest song américaine, inspirateur de nombreux artistes de la Beat generation parmi lesquels Bob Dylan et Jack Kerouac, est toujours resté fidèle aux ouvriers, aux hobos et aux vagabonds, à toutes ces victimes d’un capitalisme prédateur dont les crises les ont contraints à la misère… mais aussi à la solidarité et à la fraternité. En prime, un cd de douze titres accompagne cet ouvrage.
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La maison de terre

Abandonné après 80 pages, n'arrivant pas à m'intéresser aux longs dialogues lourdingues entre Tike et Ella.
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La maison de terre

Personnellement, je n'ai pas apprécié. J'ai du interrompre ma lecture. Jargons difficile à suivre.

Je n'ai pas particulièrement apprécié le style d'écriture plus poétique, mais sujet politique très intéressant!
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Cette machine tue les fascistes

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Cette machine tue les fascistes

Une bonne bande dessinée, une oeuvre originale et interessante. C'est aussi un album qui se lit avec plaisir, servi par un dessin soigné.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Cette machine tue les fascistes

Une belle réussite aux personnages subtils.
Lien : http://www.actuabd.com/Cette..
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