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Citations de Yves Jacob (37)


Il la guide, s'efforçant de lui éviter les pièges, conscient qu'il navigue lui-même dans une jungle où triomphent souvent de très mauvais livres soutenus à grand renfort de presse et de publicité, véritable insulte à l'intelligence des lecteurs qui, fort heureusement, ne se laissent pas toujours duper.
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Mécréant vous êtes, mécréant vous resterez ! Vous n'avez pas plus de cœur qu'un menhir !
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Elle affichait quelques kilos de trop. Mais des tous petits, de ceux qui font que les os ne sont plus des écueils effarouchés par trop de vives étreintes, mais des havres où l'on aime s'attarder.
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Chaque fois que je relis un de ses ouvrages, je ne peux m'empêcher de comparer les héros de Barbey d'Aurevilly au Cotentin sauvage perdu à l'extrême ouest de notre continent.
On retrouve en eux, transformés en passions humaines, la farouche originalité de ses paysages et leur singulière beauté...
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Ils étaient amis, ce qui ne les empêchait pas d'être objectifs l'un envers l'autre. Canteleu jugeait Léonard rude, le cœur sec, âpre au gain ; Lefebvre pensait que la vie citadine avait corrompu son camarade. Celui-ci épluchait tous les jours les articles du Journal de Honfleur, parlait politique, économie et autres sujets abscons ou confus auxquels Léonard ne comprenait goutte. Pire, il évoquait le partage des biens entre les gens d'une même communauté. Propos fumeux et dangereux. Pour Léonard, le monde était divisé en deux: les bosseurs et les feignants. Les uns méritaient de s'enrichir, les autres pouvaient bien crever.
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Pour tout remède en cas de rhume, ils ne disposaient que du mouchoir d'Adam*.
*les doigts
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[...] vaches et chevaux paissaient l'herbe épaisse pendant qu'autour d'eux leurs petits gambadaient, insouciants, multipliant écarts et cabrioles comme s'ils avaient voulu mesurer leurs limites et affirmer leur plaisir d'exister.
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Je n'invente rien. Chaque scène que je décris, avec la liberté créatrice de l'écrivain, a été au départ transcrite avec une froide et implacable précision dans les interrogatoires et confrontations établis par les magistrats penchés sur cette affaire. Une fois encore, la réalité dépasse la fiction. (p.11)
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" - T'es bien comme tous les autres ! Tu ne penses qu'à ça !"
Et elle s'éloigna vers les vaches. Il trottina derrière elle, la rejoignit.
" - Mais non, Marie, c'est pas ce que tu crois ! Je te jure ! Et puis, je t'épouserai, si tu veux !"
(...)
" - C'est ça, quand tu m'auras bien effeuillée et fait un éfant, tu feras un trou au vent. Allez, va retrouver les autres, sinon ils vont se demander où t'es passé !"
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Gustave Le Rouge, dont le nom doit s'orthographier en deux mots, malgré l'Etat-Civil, est né à Valognes dans la Manche, le 22 juillet 1867, au numéro 7 de la rue de Poterie.
Son père prit la suite de son grand-père à la tête d'une petite entreprise de peinture en bâtiment.
Spécialisés dans les travaux de dorure, ils restaurèrent de nombreux autels ou chœurs d'églises du Nord Cotentin.
Après des études primaires à l'école communale de garçons puis au collège de Valognes, dirigé par des Eudistes, Gustave Le Rouge poursuivit ses études au collège de Cherbourg entre 1881 et 1886, aspirant à préparer le concours d'entrée à l’École-navale.
Trop faible en mathématiques, il dut en rabattre, et revenir vers les classes préparant au baccalauréat ès-Lettres.
C'est durant cette période qu'il connut Jules Tellier, natif du Havre, jeune homme brillant et poète précoce, qui fut nommé à vingt ans tout juste titulaire de la chaire de Rhétorique du collège de Cherbourg.
Mais Le rouge et lui ne firent que se croiser : contrairement à une idée reçue, Tellier ne fut jamais le professeur de Le Rouge…
Gustave Le Rouge obtient son baccalauréat ès-Lettres en août 1886 ; il s'inscrit alors à la faculté de Droit de Caen, où il fut étudiant trois années. Durant cette période, il semble avoir été rédacteur à un jeune hebdomadaire local, d'inspiration républicaine : "Le Matin Normand".
Ses premiers textes littéraires sont publiés dans de petites revues comme "Les Abeilles Normandes" ou "La Revue septentrionale".
A quelques semaines de l'examen terminal de Licence, il tombe amoureux de l'une des quatre écuyères du cirque Priami.
Ses parents interviennent et y mettent bon ordre.
Le cirque repartit vers son destin, et Le Rouge obtint sa Licence en Droit en septembre 1889. Il monte à Paris pour poursuivre ses études ...
(extrait de la biographie de Gustave Le Rouge écrite par Henri Bordillon)
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Julien promena un regard désemparé dans la pièce. Un moment durant, il éprouva le désir de déchirer la lettre. Un sentiment d'impuissance grondait en lui. Il recevait un cri passionné, il répondait par des platitudes. Il savait son amour impossible, il ne pouvait même pas écrire à Marguerite que c'était fini sans avouer son crime. Il ne pouvait pas lui dire non plus qu'il pensait à elle, qu'il profanait son souvenir en partageant sa couche avec des filles de mauvaise vie dans l'espoir de l'oublier.
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Mais à Saint-Malo on admire ceux qui brûlent leurs ailes au soleil, surtout quand ils ne représentent plus un risque pour la communauté.
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Car le temps passe. Après les ultimes splendeurs de l'automne, l'hiver se profile, inquiétant. Le capitaine général et ses compagnons ne connaissent pas l'hiver canadien. Ils imaginent qu'il doit être long et rude, parce que beaucoup d'entre eux ont participé à des campagnes de pêche dans les régions de Terre-Neuve pendant les périodes où les glaces le permettaient. Ils ignorent qu'outre le froid ils vont rencontrer un adversaire bien plus redoutable encore.
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Elle attendit. Compta les jours. Les semaines. Les gouttes de pluie. Les feuilles mortes qui se détachaient, nonchalantes, des arbres. Les flocons de neige.
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- Je suis enceinte, monsieur le docteur. [...]
- Enceinte ? Je vous avais pourtant prescrit la pilule ! [...]
Le mari intervient, en chef de famille [...] :
- On a fait comme vous avez dit, monsieur le docteur, on les a achetées chez le pharmacien, vos pilules, mais comme je sais que ma femme est trop bête, je les ai prises à sa place. Une par jour, comme vous avez dit. (p.39)
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La période des moissons était arrivée. Une agréable chaleur, rendue insupportable par le rude labeur qui collait les chemises des hommes sur leurs dos, éclairait la campagne environnante.Ils étaient là, une douzaine de paysans, en cette matinée du 1er août 1914, accourus de trois fermes du Bosq, quartier situé dans le village de Cheux en Normandie, entourés de quelques femmes et enfants venus les seconder ou leur apporter collation et rafraîchissements.
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Marguerite s'étira. Elle avait passé une agréable nuit, lovée contre Julien, qui dormait entre ses deux sœurs. Les nuits étant glaciales, Marguerite ne pouvait qu'apprécier le lit-alcôve ceinturé par des rideaux à fleur les préservant du froid et des courants d'air.
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- Marguerite, nous ne pouvons agir ainsi. Vous êtes dans la main de votre mari. Il est normal qu'il vous tienne en crainte et vous lui devez obéissance. C'est peut-être dommageable mais il a sur vous tous les pouvoirs, y compris ceux de vous faire tous les enfants qu'il désire, de vous frapper ou de vous enfermer. Il peut même, s'il le juge nécessaire, vous cloîtrer dans un couvent.
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Splendide cri de l'âme.
Est normand avant tout celui qui, vivant en Normandie, se réclame de la Normandie.
"On est pas de sa province, écrit avec pénétration J. de Saint-Jorre dans "Fernand Fleuret et ses amis", seulement par la chance des accouplements, on l'est aussi et surtout par le coeur et par le désir raisonné que l'on a de se rattacher à elle, et de lui témoigner affection et allégeance."....
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Nul ne doit savoir. Le silence. Toujours le silence.
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