Yako Gureishi

Somali, une petite fille, a été découverte par un Golem, un esprit protecteur de la forêt qui va tâcher de l'aider à retrouver sa famille.



Mais les hommes ont disparu de la terre, pourchassés par les autres espèces, capturés, mangés.



Déguisée pour survivre, elle traverse le monde avec son nouvel ami dans une quête improbable. Mais pourquoi le Golem a-t-il décidé de se lier à l'humaine ?



Un somptueux manga qui offre de magnifiques illustrations foisonnantes entre nature luxuriante et villages merveilleux.



Le fantastique se mélange à l'impératif de survie pour élaborer un conte à la fois cruel et d'une grande sensibilité.



Le lecteur aura plaisir à lire et à relire ce manga ponctué d'aventures variées. L'auteur dresse un parcours alambiqué de la taverne des monstres au village des magiciennes...



A suivre !
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Un golem, gardien presque millénaire d'une forêt sacrée, trouve un jour une petite fille seule et abandonnée. Les deux décident de partir sillonner les routes, à la recherche des parents de la petite. Or, les humains sont censés avoir quasiment disparu dans ce monde peuplé de créatures de toutes sortes.



On s'attache tout de suite à Somali, la petite fille, qui est absolument adorable (et pas seulement parce que c'est un ventre sur pattes) avec des vraies réactions d'enfant. Le golem a un design que j'aime beaucoup et je serais curieux d'en apprendre plus sur lui (comment se fait-il qu'il ressente des émotions quand son espèce n'est pas censée en avoir ? Pourquoi est-il prêt à quitter sa forêt pour une humaine, quitte à laisser dépérir la végétation qui ne peut survivre sans sa garde ?). Je ne sais pas si j'aurai des réponses à mes questions dans la suite, mais à vrai dire, ce n'est pas forcément bien grave. Le plus important, c'est le voyage.

La relation que les deux personnages nouent ensemble est très chouette. Et puis peut-on parler de l'univers ? Débordant de nature, de créatures (certaines trop mignonnes comme les lapins à cornes, d'autres plus inquiétantes), de lieux surprenants, c'est un émerveillement de tous les instants de l'explorer et d'en découvrir plus en même temps que les personnages.

Alors certes ce n'est pas trépident d'action, et très souvent le fil rouge est en retrait, pour mettre en avant des moments tranches de vie, des rencontres, la découverte de nouveaux lieux, de nouvelles espèces... Mais ça fonctionne très bien comme ça, je ne me suis jamais ennuyé ou lassé.

C'est une ode à la nature, au dépassement des préjugés, à la tolérance. C'est beau et merveilleux comme un Miyazaki, ça mériterait une série animée pour profiter des couleurs tant je veux continuer à m'émerveiller devant cet univers.

Je vous ai dit que j'avais adoré ma lecture ? Le tome 2 a d'ailleurs été dévoré à la suite. Autant dire que je vais me ruer sur le tome 3 à sa sortie.

C'est plaisant de retrouver Somali, une petite fille si innocente et attachante. Le Golem veut absolument trouver une communauté humaine pour laisser la petite fille auprès des siens. Il espère pouvoir tenir d'ici là. Son corps commence à tomber en ruine car son horloge biologique tourne aussi. Malgré son statut de golem, il aime sincèrement cet enfant qui l'appelle papa. Yako Gureishi montre la force du lien en faisant un parallèle avec Ouzoï la harpie et Hytra l’humain. Le mangaka souligne que ce n'est pas d'être de la même famille qui compte. C'est l'attention et l'affection que l'on se portent l'un l'autre. Hytra est un humain et il a dévoré la mère de la petite fille. L'amour dépasse la colère. Il a fait ça pour sauver sa vie et sa famille.



Le Golem veut faire pareil. C'est pour cela que l'on assiste à des scènes touchantes avec la scène où il fait la cuisine pour la gamine. Pour elle, il est ok pour toutes expériences sociales. Où quand il l'incite à tendre l'oreille pour entendre les arbres qui poussent. Impossible de ne pas faire le lien avec le "Voyage de Totoro" où les filles font pousser des arbres dans le jardin. Une scène mythique qui marque dès le premier visionnage.



On retrouve deux personnages très gentils avec : Shizuno et Yabashira. Ils choisissent de voyager avec le Golem et Somali. Par chance, ils ont du temps à prendre et ils adorent la fillette. A quatre, les choses deviennent plus facile à gérer, surtout quand on débarque dans la ville des voleurs. Une collaboration haute en action, en moments simples et émouvants. Contre un logement en tranquillité, ils vont devoir jouer les gardes du corps. Vont-ils y arriver? Y a t'il une entourloupe là-dessous? Et comment la ville se transforme avec l'arrivée du froid? Que d'éléments curieux qui nous donnent envie de poursuivre la série.




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Tous les efforts sont récompensés par le récit tant attendu entre un golem et une petite fille. La demoiselle était une sorcière qui est tombée dans un village d'humains. Un gentil golem l'a protégé en disant que c'était une humaine comme les autres. Quand l'enfant a découvert que ces individus tuaient des êtres magiques juste par peur, elle a fuit. Pourquoi tant de haine face à l'inconnu? Il n'est guère difficile de faire le parallèle avec le racisme et la haine des sociétés modernes. L'inconnu et l'incertitude font peur donc on prend le message le plus simple et le plus simplifié pour agir et pensée. Le mangaka pousse le concept à son paroxysme. Les non-humains connaissant la dangerosité des humains, ils ont décidé de les exterminer les uns après les autres. Les communautés restent dorénavant assez rares. Il faut en trouver une qui accueillera Somali en sécurité. Pour ça, il y a bien des épreuves à passer avant. D'ailleurs, le tome se termine avec un arrêt dans une ville où rôde un être curieux et potentiellement néfaste. Toutefois, on voit l'héroïne se faire un ami et s'épanouir. Comment ne pas être touché par ce duo improbable et plein d'humanité? On n'a dorénavant qu'une hâte, se plonger dans la suite.
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Quel tournant dans l'histoire ! Un manga si doux et paisible se transformant en quelque chose de plus brutal, propre à la nature et bien sauvage. C'est surprenant et exaltant de faire un virage tel que celui-ci et ça donne une dimension encore plus grande à Somali et le papa golem. Qui est ce golem protecteur de la forêt ? En quoi est-il lié avec ce livre tant recherché ? Vivement la suite !

Nous retrouvons dans ce second tome Somali et le Golem dans la grande bibliothèque où nous les avions laissés mais finalement nous passerons très peu de temps avec eux dans cet opus.



En effet, une grande partie de ce chapitre est occupé par la “biographie de Paraiso” conté par la doyenne des sorcières à notre étrange duo. On plonge dans un passé lointain où les hommes étaient encore l’une des espèces dominantes de la planète ; il y est aussi question de sorcières et de golem, mais surtout d’intolérance. Et lorsque que l’on quitte le village des magiciennes au termes de ce récit des origines, c’est avec vision moins naïve du monde et en comprenant davantage comment les choses ont pu tourner si mal pour les humains.



Le style graphique de Yako Gureishi est toujours aussi apaisant et puissant et l’on apprécie énormément d’approfondir notre connaissance des sorcières, tant visuellement qu’en ce qui concerne leurs mœurs. La fin de cet opus nous propose aussi une escale aux côtés d’une espèce encore inconnu du lecteur, aussi étrange que mignonne, et dont nous découvrons peu à peu le quotidien quand Somali et le Golem s’accorde une trêve bien méritée. Mais même dans ce calme apparent le danger guette, et c’est avec un frisson d’appréhension que l’on tourne la dernière page.



Un récit contemplatif sur le fond comme sur la forme que j’aurais plaisir à retrouver dans le tome 3.

Somali est une petite humaine recueillie par un golem qu’elle considère comme son père. Cet étrange duo parcourt une terre où la race humaine s’est pratiquement éteinte, à force de guerres et de massacres, et ce sont désormais les races de non-humains qui dominent la planète. En suivant l’enfant et son protecteur, le lecteur découvre vite qu’ils sont tout à fait hors du commun, et que seul un hasard incroyable a pu les réunir : lui, le protecteur d’une forêt, destiné à la sédentarité, et elle, la petite fille qui appartient à une espèce dont les rares représentants n’ont aujourd’hui d’autre choix que de se cacher ou d’être réduit en esclavage.

Ce premier tome nous offre un voyage initiatique très contemplatif, au rythme lent, empreint de sérénité malgré le danger qui plane en toile de fond. On plonge dans un univers graphique merveilleux et c’est tantôt à travers une ville foisonnante, tantôt au cœur d’une nature chatoyante que l’on se délecte des magnifiques illustrations de Yako Gureishi.

Le bestiaire que l’on découvre, et qui n’est pas sans rappeler un grand nombre de créatures mythologiques de différents horizons, ne demande qu’à être complété au fil des errances de Somali et du golem, et je suis particulièrement curieuse d’en découvrir davantage sur ce monde qui n’est plus celui des hommes.



Outre ses atouts graphiques et scénaristiques certains, le grand point fort de cette œuvre vient sans doute de la réussite de ses personnages principaux : ce duo enfant innocent/protecteur marginal est vraiment touchant et finement présenté. Par bien des aspects il me rappelle le Professeur et Shiva de L’enfant et le maudit, avec ce petit être candide qui parvient à faire naitre des sentiments puissants chez une créature qui ne devrait rien ressentir…



Une belle surprise en somme, j’attends beaucoup de la suite de la série, que je ne tarderais surement pas à lire !

Quel ravissement exquis pour nos yeux que de retrouver un tome de « Somali et l’esprit de la forêt ».

Il est très joliment travaillé sur le graphisme, qui nous en met plein les yeux. Nous découvrons ce monde de fantasy avec un énorme plaisir, qui perdure au fil des tomes. Mais l’histoire est également riche et de grande qualité.

A qui faire confiance ? Une question essentielle de tout temps. Prendre la décision de ne faire confiance à personne n’est guère une solution non plus, et peut nous donner une charge énorme et transformer notre coeur en glace, mais pour autant nous ne pouvons faire confiance à tout le monde. Et nous en ne savons jamais avant certains évènements, réactions si au final nous avons bien fait.

Le golem confie à ces nouvelles connaissances comment il a rencontré Somali, et est venu à s’en occuper. Avec certains, le secret de son humanité est éventé, et les humains peuvent valoir cher.

Mais même les trahisons ne sont pas toujours aussi simples que cela.

Nous allons donc plonger dans le passé de la petite Somali. Est-ce son instinct de survie qui s’est déclenché ainsi ? Pour appeler ce golem « père », et découvrir combien son sourire, sa présence a changé la vie du Golem, mais également les soucis que ça lui a donné. Une relation père-fille, de coeur, par le fait de partager leurs vies, qui est très belle et touchante.

Nous découvrons aussi l’histoire des « monstres » et des humains, qui n’est pas sans nous parler à tous avec ces différences, ces apparences, la discrimination et d’appeler celui qui est trop différent de nous « étranger ». C’est fort, c’est bon, et cela fait réfléchir.

Et au milieu de tout cela, il y a de simples instants de vie, des moments de partage.



En bref, un monde de fantasy qui en met plein les yeux, une relation père-fille de toute beauté, qui dégage beaucoup de chaleur, et une réflexion profonde sur l’étranger, la différence.



Cette série est un coup de coeur de mon côté comme vous le savez ou l’aurez compris, et si ce n’était pas le cas. Là, c’est clair ^^.
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Il était naïf de croire que la série en six tomes constituait une histoire entière. Le mangaka est tombé malade et donc tout s'arrête. On s'attendait à un happy end qui pouvait être aussi bien la découverte d'une communauté d'humains ou une renaissance du golem. Mais le récit commence de façon bien complexe pour une fin. On retrouve les magiciennes dans une vente aux enchères où il y a un livre précieux qu'il faut acheter. Et on découvrir un gang sans pitié avec les Tokowaka. C'est eux qui vendent le bouquin et aussi un enfant mi-bête et mi-humain. Somali veut à tout prix sauver la petite fille. Elle lui fait tellement penser à elle. Il va falloir trouver une solution pour l'aider et partir avec elle sans avoir des problèmes. On découvre une autre humaine qui en plus dirige les brigands les plus terribles. Un lien se créé avec elle et Somali. Sont-elles issue de la même famille? Est-ce l'occasion pour Somali d'avoir une autre vie? On n'en saura absolument rien. Ce tome pose plus de questions qu'il n'apporte des réponses. On se sent assez frustré de rester devant un mur. Surtout que l'héroïne prend plus de confiance en elle et reste lucide sur sa situation avec le golem. Elle commence à changer. Dorénavant, on gardera un souvenir d'une série avec un gros potentiel, un très jolie graphisme qui s'arrête bien trop tôt.
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Yako Gureishi avait terminé le précédent tome avec une note d'inquiétude. Qui était ce loup assez louche qui suivait les enfants? En veut-il à l'adorable Somali? Absolument pas, c'est un surveillant du monde des créatures souterraines qui porte le nom de maître Muslika. Il sait que Kikila a tendance à ne jamais écouter les ordres qu'on lui donne. Le mangaka se régale à nous montrer un monde onirique incroyable et magique. A chaque peut émerger des choses improbables. On dirait que l'univers de Ghibli est passé par là comme source de l'imaginaire. C'est très riche en détail et on savoure ce périple en milieu inconnu. Surtout que le but de ce voyage est de trouver une fleur pour faire un souhait. La petite fille voudrait que son père de coeur, le golem, reste toute sa vie à ces côtés. Elle ne veut pas qu'il la laisse une fois qu'ils seront dans une communauté humaine. On verra par la suite si cela est possible car les jours pour le golem sont comptés.



Une fois que le duo a assez d'argent, ils reprennent la route et il faut traverser le désert. Une nouvelle fois le mangaka nous propose des surprises graphiques oniriques assez merveilleuses. Le désert n'est pas celui que l'on peut imaginer avec juste du sable à perte de vue. Nous y découvrons des phoques, des plantes et d'autres sources d'émerveillement. Il faut tout de même un peu de rebondissement improbable tout de même. Cela se fait sur la rencontre d'Ouzoï et Hytra, un homme étrange accompagné d'une jeune fille. Eux aussi traverse le monde en quête d'une solution. Hytra est malade et peut-être que boire du sang humain lui sauvera la vie. Faut-il tuer Somali? La mort d'un être chère ne doit pas être la bonne solution. Le grand coeur de la fillette permet de nouer une nouvelle alliance amicale. Comment ne pas tomber sous le charme de tant de bonté et de bienveillance? Là encore, une part d'obscurité s'affiche avec un suspens assez dense. Le tome se termine dans une conversation en cours sur la phrase : "J'ai dévoré sa mère!". Pourquoi? Dans quel contexte? Notre curiosité est titillée pour aller plus loin.
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Je n'avais jamais eu Somali en vrai dans les mains. Je m'explique, les précédents étaient toujours tous empruntés en biblio donc tous emballés, protégés par des films. Je n'avais pas la qualité en main ! C'est vraiment sublime. Les illustrations sont magnifiques mais ça ne change pas. Dans ce tome, c'est la génèse de la rencontre le Golem et Somali, une rencontre bien plus difficile qu'on ne le croit et dont le tissage des liens est fait étape par étape d'une manière très douce. La 3ème partie frappe car on bascule d'un monde contemplatif et naturel à un univers impitoyable et violent. Inattendu et captivant.

Après de longs mois d'absence, nous retrouvons enfin Somali et son ami le Golem. Ça m'a fait tout drôle de devoir replonger dans leur histoire et leur univers tellement dépaysants, mais j'en aime toujours autant l'ambiance.



Les dessins sont vraiment somptueux, ça ne change pas, même si ici il y eu très peu de nouvelles découvertes à faire avec eux. C'était en mode déjà connu, un peu plan plan qu'on les a retrouvés. Le rythme est toujours aussi lent. On est vraiment dans un titre contemplatif et les dessins s'y prêtent bien. Mais du coup, l'histoire n'avance pas et quand on referme le tome, on se dit un peu qu'on risque de devoir attendre un moment et ça c'est triste... 



Pourtant, j'ai été touchée par cette lecture. J'ai aimé retrouver Somali et son Golem, découvrir leur première rencontre, que je n'avais pas du tout imaginée ainsi, voir une jeune Somali totalement différente de celle qu'on connait et un Golem qui n'a pas encore les sentiments qu'il a désormais. C'est un moment nostalgique, très chaleureux, mais aussi calme qui montre comment ils se sont attachés l'un à l'autre. On continue d'ailleurs dans cette veine pendant un moment dans l'intrigue présente avec une Somali qui cherche encore comment cimenter leur relation. Ce sont donc des moments assez doux et mignons.



Mais brusquement, une menace vient briser cela et le rythme s'emballe alors, pour mon plus grand plaisir, parce que je rongeais quand même un peu mon frein... Les créatures sont là pour chasser de l'humain et Somali est la cible toute trouvée, il faut alors s'enfuir. Une course poursuite s'ensuit qui nous fait vibrer tant le danger est partout. Mais elle se termine bien vite et on découvre alors que les apparences sont bien trompeuses. L'autrice nous laisse au final, encore une fois, en plan. J'espère juste que l'éditeur français qui semble vouloir reprendre du poil de la bête ne tardera pas trop à sortir la suite !
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Un deuxième tome qui confirme la qualité de la série.



J'ai été déstabilisé de voir que le mangaka introduisait si tôt une histoire dans l'histoire, mais ces chapitres permettent de mieux comprendre l'univers de Somali et de rencontrer un autre duo enfant-golem.



Les dessins et l'ambiance sont toujours aussi enchanteurs, et les personnages touchants. Vivement la suite !

C'est toujours avec une certaine attente et un plaisir non dissimulé que l'on ouvre un tome de "Somali et l'esprit de la forêt". Surtout que la série se compose seulement de six tomes. Donc ici, se prépare le dénouement final. On est cueilli par cette aventure au combien singulière. Yako Gureishi ne ménage absolument pas le lecteur puisque que l'on a le droit à connaître la fonction d'un golem de la forêt et la rencontre entre le golem et Somaly. On évoque encore l'exploitation des humains et leur massacre. Le parallèle avec soit des tribus particulières dans l'Histoire ou soit des animaux se fait sans trop de complexité. Puis enfin, la vie de Somaly est mise en péril. Ceux que l'on croyait gentil et bienveillant se montrent au final des criminels comme les autres. Yabashira les aidera aussi car il s'est attachée à la petite fille. Un enfant reste une pâte à modeler qui peut apprendre à tolérer la différence. Après tout, ne prend elle pas le golem pour son père? Quand tout semble perdu, le papa adoptif se transforme en quelque chose d'extraordinaire. On ne touche pas sa fille de coeur surtout pour la découper en morceaux pour la manger et la vendre. Quelle fin époustouflante qui nous promet une fin surprenante. L'amitié et l'amour peuvent changer la face du monde. La violence est omniprésente. D'ailleurs, cela permet de rendre notre héroïne encore plus attachante. Malgré tout ce qu'elle a vécu, elle reste innocente et gentille.
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Après un début fort tranquille, cette série monte petit à petit en intensité et gagne ses lettres de noblesse.



Dans un chapitre d'ouverture étrange et brutal, car l'édition française ne propose pas la moindre page de titre ou de sommaire avant... , nous retrouvons Golem qui a littéralement explosé. Il est en pleine crise et ne reconnait plus personne, il sait juste qu'il doit tuer ses ennemis. Dans ces quelques pages, j'ai eu l'impression de me retrouver dans Nausicaä ou le Château dans le ciel avec les créatures inventées par Miyazaki pour détruire l'humanité. C'était terrifiant et brutal car c'est un personnage qui fut longtemps la douceur même dans l'histoire. On sent bien qu'on est à un point de bascule. Avec cet événement, l'histoire prend un autre tournant. Les questions arrivent enfin sur l'origine et la nature du Golem qui ne ressemble en rien aux autres apparemment. Sauf que lui-même ne sait pas qui il est d'après ses dires.



Autre point de bascule dans ce tome, qui rejoint cette interrogation sur la nature et l'origine des personnages, la mise en vente des Mémoires de Paraiso, un livre écrit par l'ancienne doyenne des magiciennes, qui parle des humains, et qui a été volé puis est passé de mains en mains avant d'arriver sur l'île des ventes aux enchères. Forcément, on sent que cet objet et cet événement vont être des catalyseurs pour Somali, qui elle aussi ne se rappelle pas de ses origines, tout comme son "père".



De plus, l'univers de la série continue à s'étoffer tout en rattachant des éléments déjà connus. Ainsi Golem et Somali continuent à être accompagnés par leurs deux camarades démons dans leur voyage, et ils croisent également à nouveau la route d'une magicienne qu'ils connaissent. La découverte, elle, a lieu sur l'île où ont lieu les mises en enchères. C'est un autre pan sombre de leur univers qu'on découvre avec la vente de tout et n'importe quoi, ce qui met le focus entre autre sur le recel de biens et le trafique d'êtres humains. Le décor de l'île et l'organisation des enchères sont déjà en soi assez fascinants, surtout quand on observe les réactions des participants, mais en plus le focus mis sur la bande à l'orgine de la vente donne des frissons dans le dos. La découverte du clan Tokowaka et de leur dirigeant est important pour l'histoire. Nous n'en sommes qu'aux prémices mais je pense que ce sera plus subtil que juste la présentation d'une bande de méchants et en plus SPOIL : le fait que leur cheffe soit une humaine qui potentiellement vient du même endroit que Somali fait palpiter mon coeur de lectrice curieuse.



Alors que depuis le début, pour moi Somali était plus une série contemplative, invitant au voyage, avec ce tome elle commence à offrir une intrigue plus sombre et plus dense. On s'intéresse enfin au passé et origines des héros, qui étaient la grande énigme de la saga, et je sens que ça ne peut faire que du bien à la série, pour lui conférer une autre aura, plus étoffée et sérieuse, et bien mettre en évidence la filiation avec Miyazaki.
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[Rattrapage critique] 16/09/2017

Un premier tome étonnant et original. Des personnages attachants et intéressants. Quant aux dessins ils sont très beaux et ajoutent au côté onirique de l'histoire.

Une très belle découverte!!

Tout d’abord charmée par la couverture puis par le résumé que je trouvais original, j’ai craqué pour les deux premiers tomes de Somali et l’esprit de la forêt, publié dans la même maison d’édition que The Ancient Magus Bride de Koré Yamazaki, Le maître des livres de Umiharu Shinohara et minuscule de Takuto Kashiki.



Cette lecture est une excellente découverte ; les dessins sont magnifiques, très détaillés, et l’univers est vraiment riche. Que ce soit au niveau de son Histoire ou des différentes créatures qui le peuplent, je salue l’imagination de l’auteur, d’autant plus que le lecteur se retrouve dès le départ propulsé dans ce monde qu’il ne connaît pas.



Même si les dessins m’ont transportée, avec des paysages ultra détaillés et des personnages plus ronds et simples (à l’instar de minuscule), je n’aurais pas été contre un peu plus d’action. En effet, même si l’intrigue, l’univers et les personnages m’ont séduite, le tout manque à mon goût de dynamisme, et c’est ce qui m’empêche de le mettre en coup de cœur.
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La couverture de ce manga relate parfaitement le monde dans lequel se déroule l'histoire, je la trouve très jolie, les couleurs mais aussi le dessin.

L'univers fantasy m'a complètement séduite, j'adore lire des histoires liées au fantastique, surtout quand c'est complètement différent de ce que je connais et que c'est bien ficelé.

Les créatures non-humaines dominent la terre, les humains les fuient de peur d'être réduits en esclavage. Une de ces créatures, un golem gardien des forêts croise le chemin d'une fillette humaine, Somali et décide de la prendre sous sa protection en la déguisant avec une cape affublée de cornes, pour cacher sa vraie nature aux yeux de tous. Elle le considère comme son père, et ils entreprennent tout deux un long voyage à travers différents lieux, tout en faisant des rencontres aussi surprenantes les unes que les autres. Leur relation est très touchante, le golem commence à ressentir des émotions humaines pour Somali, et fait tout pour que la petite fille soit heureuse.

Les contrées dans lesquelles évolue ces deux personnages sont magnifiquement illustrées, la nature a un aspect différent de ce qu'on connaît, elle est très présente ce que j'ai beaucoup apprécié.



En lisant cette histoire, j'ai beaucoup pensé à la relation entre Chisé et Elias, deux personnages du manga "The Ancient Magus Bride". Ils avaient tout deux une relation fusionnelle, et Elias avait le même désir de protéger Chisé que le golem de veiller sur Somali.



La richesse de ce manga sont la diversité des lieux, et des créatures non-humaines. Les dessins sont sublimes et plonge au cœur de ce monde fantastique. Dans ce premier tome, l'histoire évolue en douceur mais d'après la scène finale la suite devrait être plus riche en rebondissements, et surement plus sombre.
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Dans un monde où les êtres humains ont été décimés par les créatures non-humaines, un Golem, protecteur d'une forêt trouve une petite fille humaine qui l'appelle "Père".

Il se donne alors pour mission de retrouver ses parents tout en la protégeant.



Un premier volume intriguant, plein de mystère mais aussi assez mignon.

L'accent est mis sur le fameux Golem qui découvre que, finalement, il peut éprouver des sentiments mais ne sait pas les reconnaître. C'est assez touchant.

Côté graphisme, l'univers est assez détails. C'est très beau, assez caractéristique de la fantasy.



Si ce volume est pour l'instant sans vraiment de surprise, il est susceptible d'accrocher le lecteur et pose les bases de la série.



Le rythme est assez lent mais le lecteur ne s'ennuie pas car il découvre l'ambiance et le contexte de l'histoire. A voir pour les prochains volumes si le lecteur reste accroché à l'intrigue et si le mangaka insuffle un rythme plus rebondi à sa série.

Lorsqu'on regarde la couverture, on trouve cela surprenant ces deux personnages ensemble et si disparates. On peut craindre une énième aventure pédophile dont sont friands les mangakas. Par chance, on se rend compte assez qu'il n'en est rien ici. Un golem, gardien de forêt porte assistance à une petite fille sans famille. Mais ce que Yako Gureishi oublie de nous raconter est comment se sont-ils rencontrés? dans quelles conditions? dans quelles circonstances ce lien fort a pu se créer ainsi? Pour avoir des réponses, il va falloir s'armer de patience et aller chercher la suite. Le mangaka nous sert une magnifique histoire pleine de tendresse et de solidarité. Pour l'instant, le voyage se déroule sans encombre. On se doute bien que cela va très bientôt tourner au vinaigre. Niveau visuel, nous en avons aussi pour notre argent car l'univers est magnifiquement travailler. Si on regarde la variété des personnages secondaires, il n'y a rien à envier à Star Wars de même que pour la richesse et la précision des décors, de la faune et de la flore. Rien n'a été laissé au hasard. Nous avons un premier tome qui un vrai bijou à mettre dans sa bibliothèque.
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