Yannick Giammona

Quand ses parents lui donnèrent le téléphone portable, Nolan en fut heureux. Ses yeux brillaient devant le Samsung S10 qu'ils lui offrirent et il embrassa ses parents comme jamais il ne l'avait fait. Il ne serait plus la risée de ses camarades et il pourrait communiquer avec eux. Mieux, il allait pouvoir s'inscrire sur Facebook, Twitter et Instagram ! Et peut-être même sur Snapchat ? Mais pas question de se prendre en photo avec ce smartphone, même si c'était le dernier modèle Samsung qui venait de sortir. Nolan était fier de ses parents, qui avaient dû y passer toutes leurs économies… Tout ça pour lui faire plaisir.

Paul n'avait jamais mis les pieds dans un commissariat de police. Il ne se sentais pas à l'aise. Comme s'il avait mal agi. Il avait l'impression d'être de retour au collège. À cette époque, il était si timide qu'il tremblait quand le professeur cherchait du regard un élève à interroger.

Cet homme âgé de trente-cinq ans n'avait rien fait. Divorcer de sa femme Francesca quelques mois seulement après la naissance de leur premier enfant était loin d'être un crime. Ce qui ne l'empêchait pas de ne pas se sentir à sa place. Paul ne savait pas ce qu'il faisait là. Pourquoi devait-il se rendre au commissariat de police, sans qu'on lui donnât la raison de sa venue ? Tout cela lui paraissait insensé.

Cette histoire se déroule à notre époque. N'allez pas croire qu'elle est issue de l'imaginaire d'un écrivain. Non, il semblerait qu'elle se soit réellement passée. Y croirez-vous ? Je ne peux le dire mais ce dont je suis sûr, c'est qu'à la fin de ce récit, vous vous poserez la question. Pourquoi, me demanderez-vous ? C'est extrêmement simple : au fond de vous, vous avez gardé une âme d'enfant. Or, les enfants croient toujours aux contes de fée, surtout quand ils font intervenir des créatures incroyables par leur côté fantastique.

Le temps n'avait plus la même dimension pour elle. Il lui sembla rester plus d'une heure sans bouger, alors qu'en fait il ne se passa pas plus d'une minute.

C'est fou ce que le cerveau humain est capable de faire. J'ai réussi à créer une protection contre mon don uniquement grâce à mon imagination.

C'est le côté négatif quand on tue un être humain. Il faut nettoyer. Ne pas laisser de traces. Se débarrasser du corps et faire en sorte qu'on ne le retrouve jamais. Guider la police vers une impasse, afin que l'affaire soit classée sans suite. Oubliée.

Il se dirigeait vers le bureau du meilleur flic de la ville. C'était en tout cas ce qu'il pensait et, pour chaque sombre affaire de meurtre, il était heureux de savoir que le capitaine s'en occupait. Charras était un bon flic. Il donnait tout pour son travail. Un bien qui, de nos jours, était aussi précieux que rare. En effet, selon le commissaire, le XXIe siècle était celui des fainéants.

Si cette histoire m'a appris une chose, c'est que je dois me faire confiance et voler de mes propres ailes.

C’est pour vous dire, j’ai beau essayer de m’éloigner des ennuis, ce sont eux qui viennent à moi.

- Mais arrête un peu ! Tu fais toute une histoire à cause d’un miroir, tu t’en rends compte ?"
Maudit miroir... Jonathan ne savait pas encore qu’il l’était vraiment... Et il le découvrait bien assez vite, à ses dépends.

Maman a vraiment peur de mon don. Et de la réaction des gens s’ils apprenaient ce dont je suis capable. Papa, lui, ça l’amuse plus qu’autre chose.

Ce qui se passa ensuite fut horrible, digne des plus grands films d'horreur...

Chéri, il s'est passé un truc bizarre cette nuit. T'as pas entendu du bruit ?