Élie Chouraqui

Une histoire comme seule des évènements d’exception peuvent en créer et avec lesquelles des héros simples, courageux, font leur devoir tout autant au péril de leur vie qu’un soldat sous le feu ennemi. [...] Ce triptyque est de Elie Chouraqui que l’on connait bien comme cinéaste, scénariste. Il a signé le texte et c’est Letizia Depedri qui dessine avec finesse cette épopée incroyable où tout n’a tenu qu’à un fil et beaucoup de courage.
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Bien racontée – Elie Chouraqui a depuis longtemps ce talent- cette excellente mini-série qui se termine avec ce tome 3 est aussi joliment mise en images par Letizia Depredi.
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J'ai emprunté cette B.D à la médiathèque sans savoir que c'était une B.D en 3 parties, zut ! la suite n'est pas disponible pour l'instant c'est dommage.



Un hommage à son propre grand-père, Elie Chouraqui nous raconte via cette B.D son histoire. Né en Algérie, il arrive en France dans les années 30 où après de multiples petits boulots deviendra gardien de nuit au musée du Louvre. Il aime la France et c'est tout naturellement pour lui qu'il acceptera de mettre à l'abri les tableaux de maitres lors de l'invasion des nazis sur Paris.



Les dessins sont jolis, un peu d'action lors de la fuite de Paris, beaucoup de patriotisme. Ce n'est qu'à la fin de la B.D qui finit brutalement que je me suis rendue compte que pour connaître toute l'histoire il allait falloir lire les tomes suivants, dommage.

Le 2nd tome prend une nouvelle dimension car il est plus dur, plus triste. En effet, la 2nde guerre mondiale touche tout le monde et notamment cette famille maintenant que la France est sous l'occupation allemande.



Pour conclure, j'ai adoré que cette BD mette en avant une facette méconnue de notre Histoire ! Le héros et sa famille sont extrêmement attachants et j'ai d'ailleurs hâte que sorte la suite pour voir où est-ce qu'elle nous embarquera !


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J'ai tout de suite adhéré au graphisme et à ses couleurs sépias qui donnent un aspect ancien, parfaitement en adéquation avec le côté historique de cette BD.



On va découvrir la vie de Babi Maklouf avec sa naissance et son enfance en Algérie, puis, sa vie d'adulte en France, un pays qui le fascine et où il va y embarquer femme et enfants !



Dans le tome 1, l'histoire est touchante et pleine de tendresse car elle nous permet de découvrir ce chemin de vie, les valeurs fortes que sont celles de la famille, les galères en tant qu'émigré mais aussi les rêves que possèdent Babi, qui vont le conduire à l'obtention d'un emploi de gardien de nuit au musée du Louvre.

Toutefois, à l'aube de la seconde guerre mondiale, le conservateur du musée demande l'évacuation des chefs d'oeuvre tandis que les allemands marchent sur Paris. Ce nouvel aspect développé va apporter son lot d'action et de suspense puisque Babi va alors devenir un de ces héros de l'ombre dont on parle peu mais qui ont eu rôle primordial dans la préservation de notre patrimoine !
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Quand Élie Chouraqui décide de rendre hommage à son grand-père, ancien gardien de nuit au Louvre, il ne décide pas de passer par le 7ème art mais par le neuvième : il a recourt à la BD et au talent Letizia Depedri pour mettre cette histoire en images. Le scénario est découpé comme celui d'un film. Chouraqui fait usage des flashbacks. Certains plans sont très cinématographiques et on peut sentir une influence de Élis Chouraqui sur Letizia Depedri.



Tout commence par l'arrivée d'un soldat permissionnaire qui se rend au chevet de son grand-père mourant. C'est un moment pour retracer la vie du patriarche, de son enfance en Algérie à son arrivée en France. Babi Maklouf vivra à paris avec sa famille et deviendra gardien de nuit au Louvre. Babi est un amoureux de la culture et il se délecte au milieu des œuvres du grand musée.



La seconde guerre mondiale éclate, les troupes nazies foncent sur Paris. Il faut sauver les œuvres du Louvre de l'avidité des allemands. Le directeur organise la fuite des œuvres d'art par camion vers différents châteaux dont Chambord et celui de Pau.



Babi sera l'un des chauffeurs mais il a exigé de partir avec sa femmes et ses cinq enfants. Il prend la route comme des milliers de françaises et de français au cours de cet épisode de la guerre, l'exode.



Pour les auteurs, le premier tome de cette série est un moyen de nous présenter Paris et le Louvre juste avant l'occupation mais aussi de parler de cet exode, ce départ devant l'avancée des troupes allemandes. C'est l'occasion de montrer la détresse des populations lancées sur les routes avec tous les moyens à disposition. C'est l'occasion de parler de la situation des réfugiés qui fuient pour sauver leur vie, qui sont poursuivis par les avions allemands.



C'est la peur qui prévaut et Babi va devoir oublier cette peur pour protéger les siens et son précieux chargement, mais aussi pour défendre une certaine idée de la France. C'est le courage d'un sans grade, c'est le courage d'un homme qui a des valeurs.



Que dire du graphisme de Letizia Depedri ? Les vues du Louvre avec les chars allemands sont impressionnantes, il en est de même pour toutes les vues de villes ou les vues collectives de l'exode. Elle joue sur les différents plans avec des plonges, des contre-plongées, des vues aériennes. Dans l'ensemble les visages sont simples. Ceux des allemands sont comme taillés à la serpe, froids, inquiétants, les vestes des officiers semblent rouges (éclairages des phares de voiture) ce qui renforcent la caractère terrifiant voire démoniaque.



Élie Chouraqui a trouvé un moyen de sublimer le parcours de son grand-père tout en montrant la réalité d'une période tragique de notre histoire. C'est une nouvel fois l'hommage d'un petit-fils à son grand-père pour que l'on n'oublie pas son histoire.



J'attends de lire le tome 2 pour voir l'évolution de cette histoire.

Le périple continue pour Maklouf et sa famille, malgré les intempéries et le danger permanent. Ils font une halte au château de Louvigny ou le propriétaire les accueille tant bien que mal. L’endroit est prit d’assaut par les réfugiés des grandes villes dont beaucoup viennent de Paris. Maklouf tente de négocier une place pour ses œuvres mais les caves sont déjà pleines, il va falloir pousser plus loin.



Soudain la radio grésille, c’est Pétain qui annonce la reddition et l’instauration de la ligne de démarcation. Beaucoup de personnes se méprennent, ils pensent la guerre finie mais comme le dit si justement l’épouse de Maklouf à sa fille aînée Yvette: Ce n’est que le début ! Yvette enceinte et avec son petit garçon remonte à Paris retrouver son mari malgré le danger… Pendant que ses parents avec ses frères et sœurs continuent leur chemin pour déposer les œuvres d’arts, parfois majeures, dans des châteaux et monastères.



Ils passent la ligne de démarcation et s’installent au château Henry IV ou Maklouf devient guide, il cache les dernières œuvres au nez et à la barbe du propriétaire des lieux. Mais les malheurs vont continuer de s’abattre sur la famille et la France. Les œuvres seront-elles préservées jusqu’à la libération ? Nous le saurons dans le tome suivant.



Mon avis n’as pas changé, le 2ème tome conserve les qualités du premier et reste dans la même ligne. La famille reste soudée malgré les douloureuses épreuves et la guerre, la notion du sauvetage du patrimoine est toujours bien présente, c’est un des fils conducteurs de cette série. Je me réjouis de savoir la suite !
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Résistance culturelle



Second opus de la série, Le Jeu du silence nous jette sur les routes de France alors que l’Allemagne marche sur Paris et que Pétain s’apprête à signer l’armistice et la France à être partagée en deux par la ligne de démarcation.



Chargé par le conservateur du Louvre de mettre les plus beaux chefs d’œuvres du musée du Louvre à l’abri au Château de Chambord, Maklouf Benhamou a déjà fort à faire… Mais dans une France meurtrie par la guerre, il lui faudra en plus veiller sur sa petite famille…



Le dessin souple et généreux de Letizia Depedri met joliment en images ce récit plein d’humanité où Élie Chouraqui nous parle de son grand-père qui devint en héros alors même qu’il ne faisait pour lui que son devoir…
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Le héros du Louvre raconte la fuite des œuvres d’art du Louvre pendant la débâcle de 1940. On suit une famille juive dont le père conduit un des camions du transfert, celui contenant la Joconde. Le dessin est efficace, très classique et élégamment coloré. Le récit est très linéaire. On découvre Babi Maklouf dans sa jeunesse, puis lors de son entrée comme gardien au Louvre et enfin l’action démarre véritablement avec l’arrivée des Allemands.

J’ai trouvé ce récit assez naïf, très manichéen, et lourdement patriotique, et quand on parle du Louvre, j’aime y trouver de véritables considérations sur l’art, la peinture, la sculpture, le rapport de l’individu à l’Art, mais ici, il ne s’agit que d’une simple valeur spéculative emballée dans des caisses. Cette bande dessinée est bien faite, avec du rythme, du suspense, mais elle ne semble destinée qu’à un public jeune, je ne suis vraisemblablement pas la cible. J’ai l’impression d’un récit assez stéréotypé, un énième récit de guerre, déjà vu, même si c’est une histoire vraie, et la dimension artistique qu’un tel sujet me promettait est trop absente.

Je reste sur ma faim, un peu déçu.

Club N°53 : BD non sélectionnée

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Histoire intéressante sur le sauvetage des oeuvres du Louvre lors de la seconde guerre mondiale.



Difficile cependant de se faire vraiment une idée après seulement ce 1er tome.



Samuel

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Un premier tome prometteur.



On découvre l'histoire de l'évacuation des oeuvres du Louvre pendant la seconde guerre mondiale.



Le premier tome nous laisse en plein suspens.



Vivement la suite !



Virginie

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Le héros du Louvre nous raconte l'histoire d'un émigré juif algérien Babi Maklouf qui va sauver courageusement les œuvres du Louvre durant la Seconde Guerre Mondiale au moment de l'invasion de la France par les armées nazies qui déferlent. On sait que les nazis étaient de véritables pilleurs d'art sans scrupule. Voir la Joconde dans le salon d'Hitler ne ferait pas bon effet.



J'ai bien aimé ce récit qui se situe dans cette ambiance de déroute totale où tout le monde fuyait la capitale. J'ai moins apprécié le passage où le jeune fils de notre héros va faire le fier auprès des nazis en clamant qu'il est juif. Je crois qu'il aurait fallu lui expliquer que c'était une parole extrêmement maladroite dans ces conditions. Cela sera sans doute le passage le plus tendu de cette première partie.



A noter que cela sera une trilogie que l'on peut suivre sans aucun problème tant la qualité est au rendez-vous à commencer par un graphisme assez avenant. On pourra cependant reprocher un manque de référence historique mais c'est plutôt un récit qui se vit.



Lorsqu'on apprendra que c'est une histoire vraie, on se rend compte que des émigrés se sont conduit en héros en sauvant le patrimoine de notre pays pendant cette période difficile de l'Histoire. Il faut alors avoir de la reconnaissance. De tel récit ne peuvent que contribuer à rétablir une certaine vérité.



C'est en tous les cas un portrait de toutes ces petites mains qui ont contribué loin de la gloire à assurer la protection de chef-d’œuvre tel que la Joconde qui peut avoir le sourire.

Ce premier tome du "Héros du Louvre" s’adresse à ceux qui aiment découvrir des petites histoires au cœur des grands événements historiques, et leur offrira un point de vue optimiste qui détonne avec le contexte. Une lecture chaleureuse qu’on a beaucoup aimée.
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Dans le tome 2, on continue à suivre notre petite famille durant la 2nd guerre mondiale, qui tente coûte que coûte de traverser la France pour se mettre à l’abri et mettre les tableaux du Louvre en sécurité.



Je suis toujours aussi fan de la colorimétrie et des dessins, mais aussi du scénario. C’est une famille terriblement attendrissante, qui nous raconte un autre quotidien de ceux qui ont malheureusement vécu la guerre. Chacun tente de profiter du peu qui est possible tout en protégeant sa famille.



Ce tome est addictif, je n’ai pas pu le lâcher. Il est également très émouvant, bien plus que le premier. Il me tarde de lire le tome 3, en espérant qu’il arrivera vite, car j’ai vraiment envie de savoir comment ça va se terminer et comment cette petite famille va s’en sortir !

L'histoire et émouvante et le scénario d'Elie Chouraqui est excellent. Il raconte l'histoire de son grand père qui au moment de l'invasion allemande durant la seconde guerre mondiale, met en sécurité les oeuvres du Louvre.



On sent de la nostalgie et de la tendresse dans cette histoire.



Le graphisme par contre est assez moyen avec des visages peu travaillés et assez inexpressifs.

Une histoire touchante et émouvante, je sais que les employés et responsables du Louvre ont tentés de sauver un maximum d’œuvres des mains des nazis. Ce n’est pas sans me rappeler le film: « Monuments Men », ou un groupe de personne tente de récupérer les œuvres volées par les nazis. Dans le cas de la BD cela se passe au moment où Paris est envahie par les allemands donc au début de la guerre.



Pour Maklouf qui a émigré en France, c’est davantage qu’un simple pays, c’est aussi l terre des droits de l’Homme, de la Révolution, de la liberté… C’était une évidence que de se mettre au service de la France car selon lui c’est les français qui doivent apporter quelque chose au pays et non l’inverse. Il embarque donc avec toute sa famille dans un périlleux voyage.



Paris se vide, c’est l’exode, tout le monde avance au pas mais le danger rôde et bientôt les avions ennemis tirent sur la population en exil. Maklouf et sa famille s’en sortiront de justesse mais c’est plus tard quand ils vont rencontrer une patrouille allemande qu’ils auront vraiment une frayeur ! Le chemin est encore long avant d’atteindre la destination et de mettre en sécurité les tableaux aux valeurs inestimables.



C’est une BD que j’ai pas mal appréciée, bien entendu elle traite de plusieurs thématiques qui m’intéressent comme la préservation du patrimoine, l’Histoire et la 2ème guerre mondiale. Mais aussi, les personnages sont attachants et il y a beaucoup de rythme et de péripéties. J’ai beaucoup aimé l’hommage que l’auteur à rendu à son grand-père, ça renforce le côté familial. Une lecture agréable, fluide non sans stress pour les protagonistes. Bilan: hâte de lire le tome 2 et de découvrir la suite !
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Une belle découverte avec cette BD. Après avoir enchaîné plusieurs romans graphiques, il m'a fallu un petit temps pour me réhabituer au format des bandes dessinées, avec leurs planches, leurs cases et leurs bulles.



Les illustrations réalistes et étonnamment lumineuses m'ont rapidement immergé dans l'histoire, malgré le thème grave.



Cette bande dessinée raconte l'histoire de Babi Maklouf, un homme français d'origine juive qui a grandi en Algérie. L'auteur lui rend hommage en s'inspirant de son propre grand-père.



Babi travaille au Louvre pendant la Seconde Guerre mondiale et vit avec sa famille.



Lorsque la guerre éclate en 1939, Babi et ses collègues redoutent que les Allemands ne pillent le Louvre.



Cette bande dessinée, qui séduira un large public, met l'accent sur des valeurs telles que la famille, l'importance de l'art et le patriotisme, le tout dans le contexte de la Seconde Guerre mondiale.



Un ouvrage pertinent et instructif d'une période de notre histoire, présenté de manière ludique.
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Babi Maklouf est arrivé d’Algérie dans les années 1930. Installé à Paris avec sa femme et ses enfants, il déniche un emploi de gardien de nuit au Louvre ; un job qui le satisfait pleinement. Mais lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, le voilà choisi pour conduire un camion qui emmènera les œuvres d’art les plus célèbres à l’abri des nazis.



Voilà une nouvelle BD qui aborde la Résistance mais cette fois-ci du point de vue d’un musée, et pas des moindres : le Louvre. On le sait, les Allemands ont volé des milliers d’objets d’art durant la guerre. Heureusement, le musée le plus célèbre de France a pris les devants pour cacher ses œuvres les plus prestigieuses.



Il est facile de s’embarquer dans le récit du « Héros du Louvre » grâce aux très beaux dessins de Letizia Depedri. Le scénario d’Elie Chouraqui est quant à lui, fluide, simple mais prenant.
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Le héros du Louvre 🖼️



J’ai beaucoup aimé ce premier tome ! Deux autres sont prévus et il me tarde déjà de m’y plonger. Le résumé de ce tome se trouve dans le slide 👆🏻



Les couleurs et le dessin sont exactement ce que j’aime en BD. Du coup c’était un réel plaisir de lire ces planches. De plus, j’ai trouvé l’histoire très touchante, très intéressante 🫶🏻



On allie l’Histoire avec un peu d’humour, beaucoup de tendresse et de vie de famille. Les personnages sont très attachants et on veut vraiment que tout aille pour le mieux pour eux 🥰



Je me demande vraiment comment le tome 2 va commencer, vu la fin du tome 1. Mais du coup c’était tellement abrupt et incongru que j’ai rigolé… 😂

Très bonne surprise que cette bande dessinée racontant l’histoire d’un héros insolite et méconnu de la Seconde Guerre Mondiale, qui convoya de précieuses œuvres d’art extirpées du Louvre pour les protéger de la menace nazie. Le réalisateur Elie Chouraqui est au scénario, Letizia Depedri au dessin et à la couleur pour son baptême du feu en BD. C’est en attendant de réaliser un film sur l’histoire de son grand-père, restée longtemps occultée dans sa famille, qu’Elie Chouraqui a décidé d’en faire une BD.



A la fin des années 30, Babi Maklouf Benhamou quitte l’Algérie avec femme et enfants pour venir s’installer en France, « cœur du monde, fille de la liberté, le plus beau royaume après celui du ciel ». Après divers petits boulots, Babi devient gardien de nuit au musée du Louvre, une consécration pour lui, l’occasion de contempler à loisir tant de fabuleuses créations de l’esprit humain. Mais nous sommes en 1939 et les Allemands marchent sur Paris. Le conservateur du musée organise une opération de sauvetage baptisée « La Joconde a le sourire ». Sept camions devant convoyer d’inestimables œuvres d’arts en des lieux sûrs, hors de portée des Nazis. Babi accepte de conduire l’un de ces camions, à la condition de partir avec toute sa famille. Débute alors un étonnant et périlleux voyage…



L’histoire est bien construite et rythmée, ponctuée de notes humoristiques réussies qui allègent le côté dramatique du contexte historique. Les dessins sont riches, d’un style qui renforce la dimension distrayante de cette BD, mais sans doute au détriment de la gravité du sujet. Les couleurs sont chatoyantes avec des dominantes sépia qui confèrent un aspect rétro à l’ensemble. Le ton général et l’identité graphique sont donc parfaitement cohérents, même si j’aurais préféré personnellement quelque chose de plus grave. Mais on perçoit à l’issue du premier tome que l’ambiance risque de s’épaissir avec les deux suivants, que je lirai donc avec plaisir.

Mon grand-père, ce héros



Avec ce premier opus du Héros du Louvre, le réalisateur, acteur, metteur en scène et scénariste Élie Chouraqui nous raconte le destin héroïque de son grand-père qui, devenu gardien de nuit au Musée du Louvre après avoir exercé plusieurs petits boulots, allait participer à soustraire des œuvres majeures à la rapacité des dignitaires nazis…



Avec sensibilité, l’auteur nous ouvre les pages de son histoire familiale pour découvrir Babi Maklouf, un personnage peu ordinaire dont il a vraisemblablement hérité son amour pour la France… Le trait délicat et semi-réaliste de la dessinatrice italienne Letizia Depedri fait ressortir toute l’humanité de ses personnages et met en lumière ce pan étrangement méconnu de l’histoire de France…
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