Une histoire d'amitié entre deux jeunes hommes dans un monde où tout y est étrange, inamicale, brouillé, brumeux, nébuleux et sans espoir, où tout y est interdit, instable, périssable et sans avenir.
La fin est fuyante comme cette fuite des jeunes hommes au caractère fuyant.
J'ai lu ce roman jusqu'au bout afin de comprendre et savoir mais je suis restée sur ma faim et mes questionnements.
Ce livre n'était peut être pas pour moi !
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Félix et Edgard décident de partir, de fuir de leur ville ou aucun avenir n'est possible. L'un est un héritier, l'autre est pauvre mais une belle amitié les lie. Ils lancent dans une grande aventure avec pour objectifs aller au-delà des linceuls, là où, paraît-il l'eau n'est pas encore polluée et la nature encore fertile. Y parviendront-ils ?
J'ai aimé la jolie plume de l'auteur mais je ne sais pas vraiment dans quel catégorie classer ce roman.
La temporalité n'est pas vraiment définie, est-ce un passé imaginaire ? Un futur dystopique ? Est-ce un conte ? J'avoue que pour le coup j'ai eu du mal à me situer et j'ai eu donc du mal à me laisser emporter.
Le monde dans lequel évoluent Félix et Edgard est à la fois réaliste, car la nature est tellement polluée que c'est à peine l'on se souvient d'avoir croisé des animaux. L'eau est extrêmement polluée et les maladies et les vermines sont très courantes. Une impératrice règne d'une main de fer et désire déclencher la guerre. Félix et Edgard risquent leurs vies dans leur fuite et vont rencontrer beaucoup d'embûches.
L'ambiance est triste voir fataliste. Il semble n'y avoir aucune issue positive à cette fuite.
Si c'est un conte, on peut en tirer la morale qu'il faut prendre soin de la nature car c'est d'elle dont dépend notre futur.
En tout cas, c'est ce que je choisis de retenir de cette lecture.
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Au-delà des linceuls est un roman initiatique, une échappée dans un monde désespéré et dans une géographie qui ne nous est pas inconnue. Nous sommes en France dans une époque future, et l’auteur cherche à nous perdre tout en nous donnant des clés pour nous repérer.
Ce livre est un «road movie »romanesque et désespéré comme le serait un roman de McCarthy dans un contexte de guerre en Europe. Beaucoup de références historiques et géographiques nous ramènent au Passé. L’Empire romain et son déclin futur se rejoue étrangement dans cette dystopie.
L’écriture est limpide, l’aventure est captivante, les deux héros attachants.
Comme l’écrit l’éditeur Phébus nous vivons au rythme de «La Fraternité face au chaos».
J’aurais aimé une carte de l’Empire en plus de la Constitution en prologue !
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"Au-delà des linceuls", roman bien écrit se déroulant dans un futur proche, est une ode à la liberté très bien romancé. On prend beaucoup de plaisir à lire ce périple vers un monde meilleur de nos 2 compères ( Edgar et Félix ). Tous les ingrédients d' une belle aventure et d' une belle quête sont en place : amour, amitié, personnages "hauts en couleurs", arrivistes et veules.
L' auteur nous convie, au travers de ce roman populaire à une réflexion sur le pouvoir et ses luttes intestines très intéressante. Concernant l' évocation du monde dans lequel nous nous trouvons beaucoup de mystère; celui des linceuls restera entier quant à sa signification ....Protection contre le réchauffement ou des radiations nucléaires....Chacun y trouvera l' explication qu' il veut bien.
Cependant, on a parfois du mal à s' identifier aux personnages. On reste un peu sur "notre faim" quant à une meilleure compréhension du personnage d' Edgar : on ressent une certaine complexité mais elle n' est qu' effleurée. La fin est assez déroutante et mystérieuse et on reste à l' état de questionnement sur beaucoup de points. Un peu comme si une suite était en gestation....Et pourquoi pas ?
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Un voyage onirique et intelligent.
Dans un futur proche où le changement climatique a bouleversé la vie sur Terre, la France est un empire et les rues sont abritées de la météo difficile par des grands draps tendus. L'univers napoleonien intriguant et original du roman transporte le lecteur. alors qu'il suit la quête d'identité d'un héros naïf et touchant entrainé par un meilleur ami étrange et inconstant. Un roman intelligent gui soulève des questions d'actualité et invente un futur possible.
Coup de coeur de Victoire - Librairie "Le Marque Page" (Saint-Marcellin)
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Félix, orphelin, découvre son identité. Edgar décide de l’accompagner dans sa quête. Ils quittent une ville en désordre, unis par leur amitié et leur optimisme.
Bravant les périls dans leur périple hardi vers la frontière, les deux personnages suscitent l’empathie, l’un candide et émouvant, l’autre plus inconstant et singulier, et se complètent.
Leur quête de liberté se dresse en opposition à l’impérialisme, à l’extrémisme et à l’obscurantisme ; tandis que leur fraternité défie l’intolérance dans ce monde obscur.
L’écriture coule avec aisance, souvent empreinte de poésie, leur aventure captive, l’atmosphère de méfiance et la vulnérabilité de la population sont dépeintes de manière convaincante, mais n’entame pas notre capacité à espérer…
Coup de coeur d'Alexandre, Librairie Port Maria (Quiberon)
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Après "Ouvre ton aile au vent", l'auteur nous propose son second roman dystopique original "Au-delà des linceuls" !
Éloi Audoin-Rouzeau excelle en peintre d’un monde en clair-obscur dans lequel la jeunesse combat, coûte que coûte, pour sa liberté.
Au bout de ces routes se trouvaient des falaises dressées contre la mer. Un refuge isolé de la fureur du monde. Un havre où l’on ne connaissait pas la faim et où la vie, au-delà des linceuls, perdurerait longtemps encore...
Félix et Edgar fuient leur ville sans avenir autre que l’oppression. Tout les oppose, l’un est orphelin, l’autre héritier, mais l’amitié les lie. Dans un pays dévoré par la violence, la suspicion, la délation, ils prennent la route et tous les risques, avec l’espérance pour bouclier.
Je remercie les éditions @Phebus et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir ce roman original écrit par un auteur talentueux.
La structure narrative bien maitrisée de ce roman est composée de quatre parties dont la quasi-totalité est consacrée au voyage initiatique de Félix et Edgar qui deviennent déserteurs en refusant de rejoindre les rangs de l'armée. Ce combat pour la liberté nous offre une fresque en clair-obscur sur une société bancale et un système dictatorial défaillant.
Même si l'intrigue est prenante, j'ai trouvé qu'une trop grande part était dévolue à cette fuite où malgré de nombreuses rencontres, bonnes ou mauvaises, il ne se passe pas grand chose. L'analyse de cette période post-apocalyptique reste superficielle et c'est assez dommage. La fin évasive laisse une lueur d'espoir d'une vie meilleure puisque le dernier mot de l'histoire est "bonheur".
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Félix est un orphelin sans le sou, Edgar un hériter. Les deux amis vivent dans cet empire dictatorial, où chaque geste est surveillé et la délation un mode de vie. Edgar a soif de liberté, et, lorsque Félix découvre certaines vérités sur son histoire, il n'a d'autre choix que de suivre son ami. Les voilà partis sur les routes pour rejoindre la frontière, traqués et à la merci des étranges rencontres faites sur le chemin.
Si j'ai aimé le décor et l'atmosphère de ce roman, le final m'a un peu perdue. La fin est très évasive, l'histoire se dilue dans le brouillard. Ce n'est pourtant pas étonnant : tout est question de brumes et de lumières. La lumière du soleil tamisée par les linceuls tendus au-dessus des rues, ce climat étrange où les saisons ne sont plus les mêmes et où le ciel change, les scènes de nuit... Clair-obscur que ce roman.
Alors on est happés par ces nuances, par cette géographie altérée que l'on devine encore familière, par cette jeunesse qui peine à s'extraire de la peur. Décidément cette rentrée littéraire (en tout cas ce que j'en ai choisi) aura un goût de mise en garde...
C'est donc avec une pointe de déception qu'on voit les contours s'estomper à la fin, qu'on aurait aimé porteuse de plus de réponses peut-être, à défaut d'espoir.
Néanmoins, un très beau roman.
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Félix, orphelin élevé et éduqué par l’Empire, et Edgar, fils d’un haut dignitaire, terminent tous deux leurs études dans un empire qui semble sorti d’un album de Schuiten et Peeters. Nous sommes dans un futur dominé par une pollution délétère et une montée des eaux qui a transformé tout l’ouest du pays en marécages putrides. Plus de grenouilles dans ceux-ci, elles sont au nombre des espèces disparues. Plus d’animaux d’élevage, retournés à la vie sauvage.
Les techniques sont dignes d’un dix-neuvième siècle débutant, la traction équine est prépondérante et les aléas climatiques tempérés par des linceuls déployés au-dessus des rues chaque matin, donnant son titre à ce roman singulier qui démarre sur une montée des tensions entre l’Empire (français ?) et la Confédération (helvétique ?).
Pour échapper à la conscription, les deux amis vont tenter de fuir vers la Confédération, peu après que Félix ait reçu un étrange visiteur originaire de cette contrée.
J’ai été doucement emportée dans cet univers dépeint à petites touches tel un Magritte délicatement ubuesque. En fan de Jules Vernes et de Schuiten, je ne pouvais y rester insensible. Las ! Eloi Audoin-Rouzeau m’a ensuite perdue dans une intrigue en demi-teinte, à l’image de ces linceuls, sans réel aboutissement. Est-ce pour mieux nous proposer une suite ? L’avenir nous le dira.
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Roman dystopique dans lequel on suit les aventures de Félix, pupille de la nation et de son meilleur ami Edgar, fils d’un riche « hiérarque » au sein de l’empire, dictature gérée une mystérieuse impératrice.
Les deux amis décident de fuir l’empire qui est sur le point d’entrer en guerre quand un homme se présente à Félix pour lui raconter son histoire, sa mère tuée par les hommes de l’impératrice car révolutionnaire et de son père qui a passé sa vie à le chercher.
Entre voyage et fuite permanente car ils ne sont jamais les bienvenus, ils cherchent simplement à repartir à zéro.
J'ai trouvé la fin évasive et je n'ai pas eu les réponses aux questions que j'attendais sur Félix. Bref une petite déception pour cette lecture.
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Le très beau texte d'Eloi Audouin-Rouzeau est un captivant roman d'aventures, mais aussi un récit de voyages "extraordinaires", à la Jules Verne. Dans ce monde rétro-futuriste (entre monde post-apocalyptique et retour au XIXe siècle), l'auteur nous conte surtout une magnifique histoire d'amitié. L'écriture y est douce et poétique, mais les deux amis devront affronter l'obscurité d'un monde en déliquescence pour espérer atteindre un havre de paix "au-delà des linceuls..."
Coup de coeur de Michaël L.
Librairie Dialogues (Brest)
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Éloi Audoin-Rouzeau aime inventer des mondes. Ici, nous nous retrouvons dans un passé fictif, dans un pays devenu tribunal à ciel ouvert. Car ici règne en permanence la violence, la suspicion et la délation, sous la surveillance omniprésente des mésanges et des choucas, agents de l'impératrice, toujours en soif de nouvelles révolutions.
C'est dans cet univers instable, où tout n'est qu'interdictions, délits, où les animaux auront retrouvé leurs états sauvages et leur chasse devenu hautement limitée, où les linceuls reste la seule protection efficace contre les rayons meurtriers de la deuxième saison, qu'évolueront nos deux héros.
Félix et son indéfectible ami, Edgar, amenés contre leurs gré à fuir un système défaillant, ne sont pas au bout de leurs luttes pour trouver leur place tout en fuyant la guerre, à la rencontre d'habitants hostiles et perdus, démunies et désoeuvrés.
Une fresque en clair-obscur sur une société bancale, mais est-ce une projection du futur dans le passé ou une simple réalité alternative que nous offre l'auteur...
Un combat pour la liberté, un message de fraternité qui seule peut espérer triompher.
Mon seul regret est que certaines bonnes idées demeurent sous exploitées et certaines questions sans réponses...
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Deux amis, l'un orphelin, l'autre héritier décident de quitter un empire autoritaire et une guerre stratégique pour vivre leur aventure et peut-être retrouver la famille du premier. Roman d'aventure, épopée agréable, qui manque peut-être de tonus (de trahison, de piège), et qui n'apporte pas grand-chose au genre, d'autant plus quand la fin me laisse perplexe. Lecture detente donc sans réelle envergure. J'avais adoré le roman précédent, comme quoi, beaucoup plus imaginatif et farfelu, comme quoi !
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Un roman romanesque, c’est rare et ça fait du bien!
Et plus encore quand on peut le lire de diverses façons...
« Au-delà des linceuls » est un livre étonnant, étrange et romanesque… un vrai roman du passé se situant dans un futur lointain… une fugue dans une Europe modifiée par des changements climatiques et où la guerre menace.
Deux amis en fuite traversent un pays qui ressemble à la France pour aller rejoindre l’Helvetie. On se laisse emporter sur ces routes et sur ces fleuves dans des décors parfois hostiles mais toujours plein de poésie.
On suit leur chemin en se perdant avec eux dans les villes qui ont changées de noms (Paris, Lyon et Aix n’existent plus) .
L’aventure est menaçante et nos repères sont bousculés. Cette histoire est en fait le reflet de notre avenir.
J’avais beaucoup aimé le premier roman d’éloi Audoin-Rouzeau «Ouvre ton aile au vent» (qui sort en poche) et dans «Au-delà des linceuls»,on retrouve la même inventivité. L’auteur nous laisse toujours une porte ouverte pour la fin de l’échappée !
Je vois que sur les critiques Babelio précédentes Jules Verne et Cornac mc Carthy sont cités. J’approuve ces parrainages de dystopies du passé et du futur car ici, ils se cumulent dans le même roman !
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OUVRE TON AILE AU VENT, Eloi Audoin-Rouzeau, (Phébus, 140p)
Petit roman, fable ou conte, au choix. Publié en 2021, ce court récit est un pur produit du confinement (dixit l'auteur cloîtré dans son écriture à cette période), et un troublant éclairage dystopique sur une société en pleine décomposition (la nôtre, dans ce qu'aujourd'hui elle préfigure peut-être ?)
On est à Paris, dans les années 2050. Depuis les « évènements », mot pudique qui évoque une pandémie brutale de grippe aviaire qui a affecté très gravement vingt ans plus tôt une part importante de l'humanité sur tous les continents, une dictature sévère est installée en France, avec un chef inamovible. Les déplacements sont rigoureusement contraints, l'alimentation naturelle s'est effondrée, la viande d'animaux sauvages quasiment inexistante, et nombre de restaurants ont fermé. Un jour par an, à l'automne, l'étau se desserre, la population est autorisée à tous les débordements, dans une sorte de féria monstre, quasi orgiaque, soupape qui libère et exaspère toutes les violences rentrées. Un des rares restaurants de luxe de la capitale, « La Tour d'Argent », dans un rituel très encadré, lâche du haut de ses fenêtres un canard sauvage qui a été capturé peu avant. La foule rassemblée, en liesse mais surtout totalement débridée, doit poursuivre le volatile totem de tous les malheurs ; qui le capturera et le ramènera vivant au restaurant pourra participer avec « le Président » au festin qui en sera fait, et ramasser une forte récompense. Mais voilà, cette année-là, le volatile est coriace.
Le narrateur est un vieux célibataire parisien désenchanté (« Je suis à l'image des hommes de mon temps, sans loyauté, sans honneur »), quelque peu misanthrope (« Je me fiche un peu des autres, tenant les foules en horreur. le "vivre-ensemble" m'évoque un lieu étouffant et cloisonné dont il faut à tout prix se tenir à distance ») qui suit en direct d'une oreille distraite à la radio les étapes du palmipède en fuite dans différents quartiers de Paris. Celui-ci croisera la route de quelques personnes décalées, un peu hors normes, différentes, et dont on a à chaque fois un bref portrait, avant de s'engouffrer par hasard dans le studio de notre chroniqueur. Celui-ci va-t-il sauter sur l'occasion et empocher le gros lot ? Que nenni, à la suite des originaux que le caneton a croisés, et contre toute sa ligne de conduite habituellement égocentrée et étriquée, notre raconteur va chercher à sauver la bête.
Eloi Audoin-Rouzeau a utilisé des évènements ou des personnages réels, en les réinjectant dans sa fiction (si peu) futuriste (oui, il semble que le lâcher de canard à la Tour d'Argent a vraiment existé !!!) Et les bons connaisseurs de Paris trouveront un intérêt supplémentaire à suivre le canard en survol des rues de la capitale. C'est plutôt bien écrit, avec une plume assez légère. Ce n'est pas vraiment drôle ni teinté d'humour, mais derrière le ton léger, c'est plein d'une ironie assez désabusée, qu'on attribue parfois autant à l'auteur qu'au narrateur. La fin est assez poétique, tournée vers une nature peu touchée par l'homme et cette société de fous, et on a l'impression que le narrateur s'est comme fondu dans son protégé (« Et je compris que lui venir en aide revenait à me sauver moi-même »).
Ce n'est donc pas un livre vraiment joyeux, mais qui prête à réfléchir sans avoir l'air d'y toucher.
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Un livre court, surprenant, et une jolie morale sur la violence de la société. Cependant, il y a quelques longueurs, et les noms propres, très nombreux (endroits de Paris et personnages multiples), m'ont un peu perdue.
L'écriture reste efficace, et le paysage décrit, même dystopique, reflète exagérément le monde d'aujourd'hui.
Un premier roman original, qui m'aura relocalisée à Paris pour quelques instants.
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Un drôle de roman.
Un récit court (143 pages) je l'ai lu sans jamais réussir à entrer dans l'histoire.
Nous sommes 20 ans après les événements, événements qui ont failli effacer toute vie sur la planète. Tous les volatiles ont été abattus pour éviter une pandémie de grippe aviaire. le régime est devenu autoritaire. Malgré tout, tous les ans à Paris on lâche un canard pour une grande chasse annuelle, une fête dans un univers taciturne. le volatile doit être attrapé et ramené vivant au restaurant "La tour d'argent" moyennant un grosse prime et un repas en compagnie du président. Cette année, le canard choisi, se dérobe aux chasseurs et réussit à leur échapper. Mais il a été aidé. Que dire de plus ?
Au fur et à mesure de ma lecture je me suis posé des questions (je trouve que le roman manque de précisions) on ne parle pas de voitures, ni de la vie en cette période, c'est du flou la vie à Paris semble restreinte, elle laisse pressentir que la vie a régressé : on parle de radio, plus de télé ? plus d'informatique ? plus de voitures ? plus de téléphones portables ? des téléphones en cabines ? et si je continue c'est une liste sans fin.
Je n'ai pas pris de plaisir à lire ce roman, je n'aime pas la science fiction, la dystopie non plus. Bref je n'ai pas apprécié. Les personnages passent trop vite, on n'a pas le temps de les situer dans l'histoire. Heureusement, la fin redevient un peu plus "humaine".
L'auteur a de l'idée, il écrit bien mais malheureusement, il n'est pas assez précis, ça va trop vite, on survole (avec le canard !) une description plus détaillée de l'événement, du mode de vie aurait été la bienvenue.
Je remercie les éditions Phébus et la Masse Critique Privilégiée Babelio qui m'ont permise de lire ce roman.
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