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Critiques de Éric Romand (45)
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Mon père, ma mère et Sheila

En refermant ce livre, je me suis demandé si je n'allais pas contacter les éditions Stock afin qu'ils valident l'écriture de l'histoire de mon enfance. En effet, quelques centaines de pages écrites en gros caractères et de surcroît avec des marges énormes et des interlignes toutes aussi énormes ne doivent pas être si difficiles que cela à écrire et puis au pire l'éditeur a des correcteurs, donc adieu les fautes d'orthographes, les erreurs de grammaire et que sais je encore, je n'aurais vraiment pas beaucoup de travail et eux non plus, on a donc tous à y gagner.



Je n'ai pas vraiment compris l'intérêt pour le lecteur de connaître l'enfance d'Eric Romand, mais je n'ai pas compris non plus l'intérêt que l'auteur a eu à écrire ce livre, on a le sentiment qu'il aurait voulu nous glisser au travers de ces quelques lignes qu'il était homosexuel, oui il est homosexuel et, cela nécessitait-il vraiment de nous raconter son enfance somme toute assez banale ? Parce qu'en termes d'enfances assez traumatisantes, je pense que beaucoup de gens l'ont largement surpassé, même moi, sans parler d'enfance pourrie, car il faut toujours voir du positif dans le négatif, je pense être capable de le défier en anecdotes plus ou moins tragiques. Donc aucun intérêt pour moi à avoir lu ce livre, et si vous voulez faire une bonne action, mettez 15 euros dans une association du style UNICEF plutôt que dans ce livre purement commercial.



PS : j'avais acheté ce livre pour ma mère, qui est de la génération Sheila, j'ai pensé qu'elle y trouverait quelques souvenirs de cette chanteuse tant appréciée dans les années 60.



PS2 : Ca rapporte combien l'écriture de ce genre de livres ? On ne sait jamais, si il y a un petit billet à se faire.
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Mon père, ma mère et Sheila

Fragments d'une enfance et adolescence en campagne où la différence est difficile à vivre. Des petits moments flash qui font penser à ceux que l'on doit avoir en fin de vie.

C'est aussi l'histoire du poids familial d'un père alcoolique et violent, beauf macho et infidèle vu par les yeux d'un fils qui doit trouver des subterfuges pour cacher son homosexualité.

Une mère qui courageusement parvient à demander le divorce et à fuir cet pauvreté intellectuelle de bistrot.

Un récit poignant, troublant qui laisse un goût amer. On comprend que l'auteur ait eu besoin d'écrire ces souvenirs.

Beau texte pudique et cru !
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Mon père, ma mère et Sheila

La vie ordinaire des année 70. On y replonge pour peu qu'on ait vécu ces départs en vacances en famille dans des autos peu confortables. On y découvre aussi les affres que traversent les jeunes ayant une attirance sexuelle non ordinaire pour l'époque. Un style efficace, phrases et chapitres courts, mots crus qui font mouche, touchent et embarquent...
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Mon père, ma mère et Sheila

Je bloquais un peu dans ma lecture en cours, j'avais envie d'une lecture différente et c'est ce premier roman que j'ai choisi. J'ai bien fait, un petit bonheur ! ♥



Quel bon moment de lecture en compagnie d' Éric Romand qui est né la même année que moi. Il décrit l'ambiance des années de son enfance, alors forcément cela me parle . Oh nostalgie quand tu nous tiens...



J'ai adoré l'ambiance de ce petit livre qui se lit trop vite. Éric nous raconte son enfance, pas drôle tous les jours. Un père macho, distant, peu liant. Une mère préoccupée par son intérieur, amoureuse d'un mari volage. Un manque d'amour et de communication flagrant.



Heureusement pour Éric, il a des grands-parents formidables qui l'adorent, les disques de Sheila, son idole lui apportent du réconfort.



Éric grandit peu à peu troublé par son homosexualité naissante.



Il nous présente un premier roman où de courts chapitres s'enchaînent sans lien apparent comme des flashs, des instantanés de son enfance.



Il se souvient des "sous pulls en nylon", de son premier mange-disques, du camping, des loisirs qui se limitaient souvent à la télé, clins d'oeil aux jeux de 20 heures, à Danielle Gilbert, Drucker ou Guy Lux... Il guette à chaque fois le passage de son idole : Sheila.



Toute une époque qui nous plonge à merveille dans les années 70. Ce sont aussi des années douleurs : le divorce de ses parents, la violence et un certain rejet de son père, une mère qui l'aime mais qui ne veut pas voir ou parler de l'essentiel : l'homosexualité de son fils. Il doit se construire par lui-même. Un récit touchant.



L'écriture est fluide, épurée, allant à l'essentiel. Elle est sincère, et c'est cette authenticité que j'ai aimée. Une fragilité qui m'a émue. Une plume à suivre. J'ai vraiment passé un excellent moment.





Coup de coeur pour sa sensibilité.
Lien : https://nathavh49.blogspot.b..
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Mon père, ma mère et Sheila

Nul
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Mon père, ma mère et Sheila

Un gentil petit livre sur l'enfance et l'adolescence de l'auteur, rythmé par les chansons de Sheila, dans les années 1970 et 1980.



Ces deux moments majeurs de l'existence sont dépeints avec tendresse et un très léger parfum de nostalgie....malgré un père parfois assez inquiétant.



Un bon moment.



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Mon père, ma mère et Sheila

Un tout petit livre bien écrit et qui fait ressurgir les souvenirs d'enfance de l'auteur comme ceux de la lectrice que je suis. Un livre qui oscille entre émotion et drôlerie pour exorciser la peine et les manques.
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Mon père, ma mère et Sheila

Voici un livre très court mais savoureux.

Éric Romand nous raconte son enfance, les difficultés familiales et le fait d’être «différent ».

Pas de chapitres dans ce récit mais une suite de paragraphes très courts relatant les souvenirs en vrac de l auteur qui nous fait passer du sourire à l’émotion ...

Nous voici donc plongé dans la France des années Yé-yé et c’est la nostalgie qui nous envahit !

Écriture toute en finesse et sensibilité .

Ce livre se dévore comme une madeleine de Proust.

C’est certes très court et loin d’être de la grande littérature mais ce livre m’a séduite

Une belle plume à suivre .
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Mon père, ma mère et Sheila

En un enchaînement de courts paragraphes, Eric Romand nous parle de son enfance dans la France populaire des années 60-70. Une histoire de famille, simple et tellement complexe, une somme de traumatismes d'enfance, qui le construit, qui trace son chemin.

Ce livre est très personnel, et pourtant il parle à un grand nombre, dans le lien avec les parents et les grands-parents, dans le fait de trouver sa place au milieu des autres.

La découverte de l'homosexualité de l'auteur et l'homophobie quotidienne sont traitées avec finesse.

Un petit livre qui a tout d'un grand.
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Mon père, ma mère et Sheila

Sheila était ma chanteuse préférée quand j'étais enfant et donc comment résister à un titre aussi énigmatique.



Ce premier roman retrace la vie de l'auteur dans une famille "populaire" avec un père dans le style viril et macho comme il seyait aux hommes à cette époque et une mère effacée mais aimante.

De cette enfance on retiendra surtout les éléments marquants des années 60-70, les sous pulls en nylon, les "émissions de télé, les mange-disques, Guy Lux et autres présentateurs vedettes et surtout Sheila , idole de l'auteur dont il guettait tous les passages télévisés.

Cette enfance il va la passer avec ce père violent, cette mère qui ne se rebelle jamais et continue à vivre avec un mari volage mais aussi et surtout avec ses grands-parents qui vont lui donner cette dose d'amour qu'il ne reçoit pas chez lui.

C'est aussi le moment où il va commencer à prendre conscience de sa "différence" et tenter de lutter contre cette homosexualité naissante qui va lui compliquer la vie.

C'est à l'adolescence que tout va basculer, que ses parents vont finalement divorcer et qu'il va essayer d'assumer sa sexualité malgré l'opposition de son père ou le silence de sa mère.

C'est en devenant coiffeur et en rencontrant l'amour qu'il va enfin pouvoir évoluer et se construire son existence.



C'est un beau roman qui se lit très vite , d'autant qu'il ne fait qu'un peu plus de 100 pages et qui nous montre combien certaines fois les débuts dans l'existence peuvent sembler compliqués mais que l'espoir et le destin peuvent aussi nous réserver des moments bien plus agréables et chaleureux et que rien n'est jamais tout blanc ou tout noir.



Jolie écriture qui souligne parfaitement les affres, les doutes mais aussi l'espoir d'enfin vivre sa vie.



Un auteur à suivre.




Lien : http://delcyfaro.blogspot.fr..
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Mon père, ma mère et Sheila

L'auteur raconte sa famille, son enfance dans un bourg de la banlieue lyonnaise et sa découverte très précoce de son homosexualité. Ses parents se sont mariés contre le consentement du père de la mariée. le père n'a aucune tendresse ni réelle sympathie pour son fils, sa mère ne veut pas être enquiquinée. le gamin est attiré par les garçons de sa classe, adore Sheila qu'il guette à la télévision et dans les magazines, et se déguise en fille en cachette.

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Déception pour cette lecture faite en moins d'une heure. J'ai eu envie de lire ce roman après un passage de l'auteur à la télévision et une majorité d'avis enchantés (comme quoi ça marche : on a plus de chance de vendre en passant à la télévision que de faire un vrai roman littéraire). Comme de nombreuses personnes qui l'ont lu, j'ai le même âge que l'auteur, c'est d'ailleurs aussi pour cette raison que j'ai eu envie de lire ce livre. le style m'a déplu : une succession de paragraphe "post-it" en vrac sur de micro souvenirs sans aucune construction. Non, vraiment, quelle déception ! Ce roman n'a rien de littéraire pour moi. Ce qui m'a surtout déplu, ce sont les passages sur son homosexualité, franchement, cela n'était pas nécessaire : on avait compris. J'ai apprécié de retrouver les petites ambiances des années 70-80 et les objets et marques de cette époque, mais il manque quand même énormément de choses ! Un seul passage m'a fait éclater de rire, je le mets en extrait, car moi aussi j'ai vécu cette scène !
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Mon père, ma mère et Sheila

ric a grandi dans une famille française moyenne. Ses parents se disputent et les beaux-parents ne se rencontrent pas. Toute la famille passe des vacances au camping. Éric a une idole : Sheila, si éblouissant dans ses robes lamées ou ses minishorts. « Bien que déçu par la dégoulinante coiffe de roses en tissu qu'avait choisie Sheila pour son mariage, je la trouvais toujours aussi belle. Son époux était inexistant à mes yeux. Que Sheila se marie me faisait un peu chier. » (p. 55 & 56)



Mais l'enfance n'était pas vraiment heureuse : il y a l'adultère du père, le divorce, la séparation de la famille, la troublante découverte de l'homosexualité. « 'Maman, puisque tu voyais que j'étais attiré par les garçons, pourquoi tu n'as pas cherché à en discuter avec moi ? / Ben j'attendais que tu m'en parles !' Sa réponse était d'une logique implacable. Je m'en suis contenté. » (p. 92)



Avec ce premier court roman, chronique familiale et d'une époque pas si loin, Éric Romand offre des instantanés d'une vie. Ses descriptions d'un meuble ou d'un son sont saisissantes, très sensibles et nourrissent le texte d'une grande force de vie. Hélas, la brièveté du texte est frustrante. Il m'en aurait fallu plus.

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Mon père, ma mère et Sheila

Si j'aime les récits autobiographiques, j'ai toujours des difficultés à les chroniquer, surtout que celui-ci ne fait que 112 pages.



Dans un roman pur et dur, on peut aimer ou détester une histoire, l'ambiance et les personnages. Ici, on ne peut pas apprécier ou détester la vie d'Eric Romand. Si sa jeunesse n'a pas été facile, il n'y peut rien. Ce n'est pas lui qui a choisi sa famille, de grandir dans un milieu populaire de la région lyonnaise, sa sexualité, des relations familiales compliquées, les préjugés avec lesquels il a grandi...



J'aurais voulu dire que ce récit était trop court mais cela fait toujours un peu voyeuriste. Vous avez sûrement entendu parler de L'homme qui ment de Marc Lavoine ? J'ai eu l'impression de me retrouver dans le même monde et cela donne un effet plutôt bizarre. Cependant, le style de Eric Romand est moins littéraire, beaucoup plus brut et sec mais cela correspond bien à ce que l'auteur nous raconte et cela nous plonge dans l'ambiance.



En décrivant de façon concise son quotidien, Eric Romand nous conte aussi un quotidien qui n'est plus le notre à l'heure actuelle. Moi qui suis la fille issue de la génération de l'auteur, j'ai souri plus d'une fois, faisant le parallèle entre ses anecdotes et celles de mes parents. J'ai souri de l'apparition du minitel alors que j'ai connu sa déchéance au profit du développement massif de l'informatique, d'internet, des jeux vidéos, de la téléphonie mobile.





Si vous aimez les grandes biographies et autobiographies au style très littéraire, passez votre chemin. Par contre, je conseille à tous ceux qui aiment les témoignages du monde contemporain.
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Mon père, ma mère et Sheila

Voici un bref premier roman qui, de prime abord, n'a rien d'original. Le récit à la première personne d'une enfance dans les années 60/70 et dans un milieu populaire sent le déjà lu des centaines fois. Seul le titre mettant en avant cette chanteuse populaire titille la curiosité. Mais que vient donc faire la créatrice de "L'école est finie" dans cette famille de Villeurbanne ? Rassurez-vous ( si vous la détestez ) ou désolez-vous ( si vous êtes fan), Sheila n'apparaît qu'en contrepoint de cette histoire, comme un marqueur temporel, l'élément musical et nostalgique d'une vie aux apparences simples mais trompeuses.

En quelques phrases courtes, sans aucune fioriture, Eric Romand évoque ses souvenirs d'enfance en retrouvant la même naïveté teintée de zones grises qu'il avait lorsqu'il écrivait sa lettre au Père-Noël, l'âge, les silences des adultes quant à leur vie le laissant dans une évidente ignorance. Au fil des pages, c'est tout un monde qui est recréé, celui d'une famille lambda à la fin des trente glorieuses. Mais l'enfant grandit, comprend mieux ce qui se joue autour de lui et en lui. Le récit devient plus dur, plus âpre, sans jamais tomber dans le pathos. La chanteuse maintenant sans couettes sourit toujours inlassablement sur le petit écran, faisant oublier un instant les bouleversements intérieurs. Toujours en quelques phrases, quelques annotations légères, on assiste aussi à la construction d'un être dont la sexualité va déranger dans un milieu plein de préjugés. C'est l'heure du doute, du rejet, des séparations...

Je l'avoue, je ne m'attendais à rien de bien particulier avec ce court roman. Deuxième aveu, j'ai énormément aimé cette évocation, tant par le style employé qui ne joue jamais des coudes mais vise à toucher au plus juste avec subtilité que par l'époque qu'il arrive à faire revivre si intensément ! Tous ceux qui ont vécu les années 60/70 retrouveront son parfum avec le distributeur de cacahuètes et sa coupelle qui trônaient sur les bars ou sa télévision surmontée d'un napperon en crochet et dans laquelle Guy Lux et Sophie Darel annonçaient extasiés des chanteurs à minet(te)s et que l'on regardait moulés dans des sous-pull en acrylique.

Et même si je regrette un emballement temporel sur la fin du livre, cassant un peu l'atmosphère créée en amont, "Mon père, ma mère et Sheila" s'avère une très jolie surprise.

La fin sur le blog
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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Mon père, ma mère et Sheila

Ce court roman autobiographique reprend l'enfance de l'auteur, entouré de son père alcoolique, sa mère bienveillante et ses grands-parents maternels qui tiennent une épicerie. On découvre au fur et à mesure des pages la vie pas si simple d'un jeune garçon qui préfère les garçons, sans pour autant que cela en devienne le centre du récit. Raconté de manière simple et sans fioriture, l'auteur nous introduit les difficultés de son enfance sans pour autant l'avoir trop mal vécue.
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Mon père, ma mère et Sheila

La vie de famille d'Éric dans les années 70-80. De courts paragraphes décrivant des moments de la vie quotidienne du narrateur s'enchaînent. Véritable plongée dans une époque révolue, au milieu d'objets que certains d'entre nous ont connus et que de plus jeunes lecteurs découvriront. Bons et mauvais souvenirs se succèdent au fil des pages. Un premier roman qui se dévore et nous replonge dans une époque qui semble bien lointaine aujourd'hui sur le plan matériel, mais reste proche lorsqu'il s'agit du ressenti du personnage central. Une lecture touchante.
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Mon père, ma mère et Sheila

Je me suis laissée attirer par le titre et par le Polaroïd sur la première de couverture. Ça sentait l'enfance. La mienne en tous cas.

J'ai d'abord été un peu décontenancée par la forme du récit : une succession de paragraphes, pour finalement y voir une succession d'instantanés qui raconte, comme le fait un album photo, la vie d'une famille. Au delà de ça, c'est aussi le récit de la difficulté de se sentir singulier dans sa propre famille, à une époque où la personnalité des enfants n'avait pas vocation à être développée ni à être trop différente de celle de ceux dont ils étaient issus.

.

J'ai beaucoup aimé.
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Mon père, ma mère et Sheila

D’abord ce qui frappe dans le roman d'Eric Romand, c'est la forme fragmentaire choisie. Des textes brefs, factuels, où le sous-texte en dit souvent plus que ce qui est énoncé. La peur, la honte ne seront clairement énoncés que bien plus tard dans le récit.

La forme ici mime le fonctionnement d'une famille dysfonctionnelle des années 70 (la mère a commis une mésalliance aux yeux de sa famille petite bourgeoise), où l' homosexualité du fils , qui se devine à travers son admiration pour l'idole d'alors, Sheila, provoque "Le regard glacial de mon père et celui désespéré de ma mère" sans que des mots soient clairement posés sur ce que chacun devine. La mère n'arrive d'ailleurs même pas à prononcer sans se tromper le mot "Homosexuel".

C'est aussi tout une époque qui se donne à voir, les repas pantagruéliques de Noël en famille, où la mère s'inquiète de ne pas avoir assez à manger pour ses invités, ceux pris en regardant Danièle Gilbert et les chanteurs en playback qui font face aux aléas de l'émission.

On sourit, on est profondément ému quand au détour d'un texte se donne à voir la douleur d'une mère, ou celle d'un fils qui,suivant les conseils de sa thérapeute se prend dans ses bras.

109 petites pages pour un roman puissant , tout en retenue et diablement émouvant.
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Mon père, ma mère et Sheila

Entre anecdotes et journal intime ce petit recueil reflète bien les années 70-80.Une pointe d'humour juste ce qu'il faut pour faire passer les moments difficiles.
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Mon père, ma mère et Sheila

Voici un récit purement autobiographique dans lequel Eric Romand nous relate son enfance. Eric est issu d’un milieu très modeste. Ses parents assez rustres, racistes quand l’occasion se présente, vivent dans la banlieue lyonnaise, le père boit et se montre parfois violent. Ils finissent par divorcer lorsqu‘Éric est jeune adolescent, le jeune garçon part vivre chez son père et sa sœur Nadine va vivre avec leur mère.



Eric découvre Sheila à la télé, elle devient son idole et l'imite devant son miroir malgré les moqueries de ses copains de collège. En proie aux railleries de son entourage pour son manque de virilité, Eric souffre en silence car il vit dans un milieu dans lequel on ne parle pas de ces choses-là même si personne n’est dupe de son attirance pour les garçons.



J’avoue ne pas avoir trop accroché à cette histoire surtout au début, rebutée par la succession de fragments de vie que l’auteur cite, semble-t-il comme ils lui reviennent, sans réelle cohérence, le tout servi par une écriture qui manque d’envergure. Même si à certains moments j'ai été touchée par la fragilité et la douleur de l'auteur et par sa rencontre manquée avec son père, l'ensemble est trop décousu pour me plaire.






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