AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Åsa Grennvall (16)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
7e étage

Autant le dire tout de suite, le dessin ne donne vraiment pas envie de lire cette BD. de loin, ça ressemble à du Marjane Satrapi : dessins simples, en noir et blanc. de près, ça ressemble a des dessins d'enfant, bourrés de maladresses et sans rigueur.

Mais l'histoire, l'histoire vraie de l'auteur qui a vécu avec un pervers manipulateur violent est vraiment édifiante.

Asa Grennval nous fait parfaitement ressentir le processus qui mène la victime dans la spirale infernale de la violence conjugale. Elle montre avec brio la façon qu'a eu son compagnon de la convaincre de changer et d'annihiler toute sa personnalité par la simple suggestion.

C'est dur, c'est terrible!

On se laisse porter par l'histoire, redoutant presque de voir ce qui va arriver à Asa...le dessin passe au second plan (heureusement).
Commenter  J’apprécie          90
7e étage

J'ai emprunté cette bande dessinée à la médiathèque et c'est un choc.

Publiée en partenariat avec Amnesty International, elle aborde la question de la violence conjugale mais a fait écho pour moi à une émission radiophonique évoquant le cas des pervers narcissiques.

Asa est heureuse de pouvoir intégrer une école des Beaux-Arts et gagner en indépendance loin de ses parents. Alors qu'au lycée son look artiste, bohème et gothique la marginalisait, elle se sent ici à sa place, intégrée et appréciée. Alors quand Nils, le charmeur de la promo jette son dévolu sur elle, c'est le rêve qui continue... Pourtant elle doit bien vite déchanter car il est sujet à des sautes d'humeur totalement imprévisibles et critique petit à petit tout ce qu'elle aime l'amenant à rejeter son style, ses vêtements, son maquillage, sa musique...

C'est une lecture dure mais le parcours de l'héroïne permet de bien comprendre comment peut fonctionner ce type de harcèlement moral au sein du couple.

Commenter  J’apprécie          90
Septième étage

Åsa Grennvall est une auteure de bande dessinée suédoise. Dans Septième étage, elle nous livre un passage autobiographie de sa vie.



Étudiante aux Beaux-Arts, elle fait la connaissance de Nils. Charismatique, il plaît à tout le monde, fait l'unanimité auprès des professeurs et élèves, hommes comme femmes. Åsa, jeune femme mal dans sa peau, se sent privilégiée d'avoir été choisie par cet homme.



Mais rapidement l'idylle des débuts se transforme en cauchemar. Le comportement de Nils est excessivement jaloux et devient de plus en plus violent. Åsa avait remarqué quelques signes avant-coureurs, mais elle n'y a pas attaché d'importance.



On assiste progressivement à l'effacement de sa personnalité, son embrigadement et son isolement de ses amis et de sa famille. Elle vit constamment dans la crainte des réactions de Nils et se sent coupable.



Une histoire vraiment triste, malheureusement commune à beaucoup de femmes, quand on sait qu'en France, une femme est tuée sous les coups de son compagnon tous les trois jours... Les dessins en noir et blanc sont simplistes tout comme les dialogues. Cela m'a fortement rappelé le style (autant sur le fond que sur la forme) de Liv Stromquist, une autre auteure suédoise.



Un roman graphique court, qui se lit en vingt minutes, utile pour interpeller sur le sujet. Il m'a cependant manqué un peu de profondeur pour entrer dans le personnage et dans l'émotion.
Commenter  J’apprécie          70
7e étage

Emprunté "par hasard" en bibliothèque, je ne connaissais pas le thème de cette histoire, et j'attendais un récit/témoignage. Editée par Amnesty International, cette bande dessinée montre la spirale qui emporte une jeune femme dans une nouvelle vie de couple violente de laquelle elle se retrouve prisonnière. Un récit fort émouvant, très pédagogique.
Commenter  J’apprécie          70
Album de famille

Trop de bavardages diluent l’efficacité du propos. Et conjugués à un dessin trop naïf sur la durée, on obtient une bonne BD mais pas une grande BD comme on l’aurait espéré. Sans perdre de vue l’essentiel : Asa Grennvall prouve qu’elle est une valeur sûre dans sa capacité à saisir l’essence d’un drame psychologique, à bonne distance entre analyse et empathie. Ce qui est déjà pas mal.
Lien : http://www.bodoi.info/album-..
Commenter  J’apprécie          50
7e étage

Quand j'ai pris cet album sur les rayonnages de la médiathèque, je ne m'attendais absolument pas à lire un récit de femme aux prises avec un pervers narcissique, un homme qui insidieusement l'a peu à peu faite s'oublier pour essayer de correspondre à ce ou plutôt celle qu'il voulait ...



Mais jamais elle n'était assez bien, 



Elle a cessé de voir ses amis, de se maquiller, de porter des vêtements seyants ... 



Même quand il ll'a battue, elle est restée ... 



Mais un jour, elle s'est enfin rebellée et s'est enfuie chez son père, a fait constater ses bleus et a porté plainte 



Mais pour une femme qui ainsi va au bout, combien d'autres restent sous la coupe d'hommes méprisants, violents en s'imaginant que c'est leur faute à elles, parce qu'elles ne font pas assez, ont trop de défauts, ne sont pas à la hauteur  ... et elles ont peur de le perdre, peur de rester seules ... 3



L'image finale est atroce car elle le croise par hasard au bras d'une autre femme? Celle-là subit elle les mêmes outrages ?



Un album qui m'a rappelé cet essai de Mathilde CARTEL, Carole RICHARD & Amélie ROUSSET, "J'ai aimé un pervers - La manipulation dans le couple", dont je connaissais l'une des autrices.  
Lien : http://les.lectures.de.bill...
Commenter  J’apprécie          40
Album de famille

Pas fan des dessins, des bavardages quelques fois inutiles... Malgré tout, j'ai éprouvé de la sympathie pour cette famille, les difficultés relationnelles et de communication de cette famille sont très bien exprimées par l'auteur.
Commenter  J’apprécie          40
7e étage

Une couverture d'un bleu mélancolique pour cette bande dessinée en noir et blanc qui évoque avec force la violence conjugale : le harcèlement progressif de la jeune femme, le cercle vicieux de cette relation malsaine et la violence qui enfle.
Commenter  J’apprécie          20
7e étage

Quand Äsa rencontre Nils, un homme charmeur et charismatique : c'est le coup de foudre. Mais le tableau s'assombrit lorsque les humiliations quotidiennes et les coups commencent à pleuvoir. Des dialogues forts qui mettent parfois mal à l'aise font de cette BD un électrochoc sur les violences conjugales.

Commenter  J’apprécie          10
7e étage

Asa est une jeune étudiante des Beaux-Art, heureuse d'intégrer une école où elle pourrait s'épanouir, et fait la rencontre d'un jeune homme, Nils, sympathique, charmant et ravissant. Elle en tombe amoureuse et se met en couple avec lui. L'idylle est parfaite, tout va bien... pour un certain temps. Peu à peu, leur relation se dégrade, son amoureux a des sautes d'humeur inquiétantes et la rabroue parfois... mais elle se dit que ce n'est rien, qu'il est juste un peu "comme ça" et va s'installer avec lui. Hélas, ce qui était un beau rêve se transforme en cauchemar, Nils devenant beaucoup trop violent...

Quand on lit cette petite bande dessinée, on comprends rapidement qu'il s'agit d'une histoire autobiographique, l'auteure racontant ce qu'elle a vécue aux cotés d'un manipulateur pervers, et à travers son histoire, c'est la dénonciation de la violence conjugale. Elle témoigne ce que d’innombrables femmes ont subis où subissent encore de la part de leur conjoint...

Je reconnais que les dessins ne m'ont pas attiré au premier œil. Très simplistes, parfois un peu brouillon, les formes un peu irrégulières et le crayon fortement appuyé à certaines cases.

Pourtant, l'histoire fait office de coup de poing, elle nous happe. On assiste à la chute aux enfers d'Asa, de l'emprise insidieuse qu'exerce Nils sur elle, la brimade psychologique, les coups... Asa est juste avec le lecteur, et explique très bien la manipulation dans le couple, comment on peut arriver à aimer quelqu'un qui nous maltraite mais qu'on n'ose pas le quitter. Elle-même décrit qu'il est difficile de se rendre compte de la situation dont on est plongé. Est relaté aussi sa prise de conscience après un ultime coup violent, la fuite et la lente reconnaissance de son cas, et la difficulté à reprendre gout à la vie après une épreuve. Même libérée de Nils, elle hésitera encore à mettre du rouge à lèvre car se trouvant 'pute" comme disait Nils...

Le récit est prenant et glaçant, d'autant plus qu'il décrit le processus de la violence conjugale de manière très réaliste, nous avertissant de la mise en place insidieux de ce genre de relation. D'autant plus que le cas d'Asa n'est pas isolé malheureusement.

Une BD qui malgré son graphisme, est à mettre entre les mains, pour la cause des femmes battues, pour alerter et aider les jeunes filles et femmes qui seraient impliqués dans cette tourmente, et combattre la violence conjugale.
Commenter  J’apprécie          10
7e étage

Lorsque Åsa intègre une école d’art, c’est comme une renaissance. Loin de sa famille et de son lycée, elle n’est plus le vilain petit canard, plus cette « fille en noir » qui a du mal à se faire des amis. Ici ses piercings et son look gothique la placent plutôt du côté des gens cool, de ceux qui ont une vraie identité. C’est une artiste en devenir, parmi d’autres. A l’école, elle se fait naturellement des amis et puis il y a Nils : le « beau gosse » sûr de lui l’a choisie, elle. Cela lui paraît incroyable mais c’est pourtant vrai. Il ne cesse de lui répéter combien il la trouve belle et intelligente et talentueuse, combien avec elle, il veut « tout recommencer à zéro », « avancer ensemble, sans jamais regarder en arrière ». Que pouvait-elle rêver de mieux : le dessin, les amis, les soirées et un amoureux.

Mais peu à peu, Nils se révèle bien moins charmant qu’il n’y paraît. Derrière le couple parfait qu’ils affichent et que tous semblent envier se cache une autre histoire : celle de la violence. Psychologique d’abord lorsque Nils commence à insulter Åsa, à lui reprocher son apparence vestimentaire, sa coupe de cheveux, son maquillage, ses sorties sans lui. Et pourquoi continue-t-elle à fréquenter ses amis, Nils ne lui suffit-il pas, leur vie ne la satisfait-elle pas ? Pourquoi se réjouit-elle de la visite de son amie d’enfance ? Nils ne lui avait-il pas dit qu’il voulait avec « avancer ensemble, sans jamais regarder en arrière » ? Et « tout recommencer à zéro », c’est oublier ce qu’on est, mettre de la distance entre eux et tout ce qui a pu constituer le passé. Åsa change de look, vit sans cesse dans l’angoisse du » que dois-je faire ? Va-t-il s’énerver ? », elle apprend à « respirer sans faire de bruit », en cachant ses bleus et pas seulement ceux qu’elle a à l’âme…

Elle a songé plus d’une fois à sauter de la fenêtre de leur appartement au 7ème étage mais trouvera finalement la force, après une énième et terrible scène de violence dans la voiture, de s’en aller. Auprès de sa famille, soutenue par ses professeurs, elle porte plainte, réapprend à vivre. Mais certaines blessures laissent à jamais des traces…

Une BD piochée complètement au hasard et assez glaçante dans la description de la longue descente aux enfers d’Åsa. D’autant plus lorsqu’on comprend (assez rapidement) que c’est l’histoire vécue par l’auteur et que cette BD a été justement son travail de fin d’étude dans cette école d’art. Des vignettes en noir et blanc, un dessin presque enfantin (qui contraste avec le contenu grave et dur et de ce fait rend le tout encore plus percutant) pour dire une histoire déjà malheureusement trop entendue, celle de la violence conjugale. Un récit-témoignage, cru, sans pathos, dénué de fioritures qui ne peut pas laisser indifférent.
Lien : https://31rstfloor.wordpress..
Commenter  J’apprécie          10
7e étage

Éditée par Amnesty International. C'est l'histoire d'Asa, jeune fille en recherche d'elle même, étudiante en art. Son histoire nous confronte à la violence d'un couple. Nous permet de comprendre le processus d'une dégringolade dans l'enfer face à un pervers narcissique, la force qu'il faut pour en sortir et la nécessité de garder des liens avec les autres. Excellente BD, à conseiller aux adolescentes et adultes.
Commenter  J’apprécie          00
7e étage

C’est un dessin d’enfant tout scabreux qui nous tient compagnie durant les 80 pages qui constituent cet album. Au septième étage de cet immeuble, se trouve l’appartement d’Åsa Grennvall et de Nils, son compagnon. Insidieusement, la violence s’est installée dans le couple. D’abord psychologique, il ne fallait qu’un pas pour que les coups partent… un pas que Nils a franchi.



Si l’idée d’accepter ce graphisme cagneux et approximatif n’est pas évidente lorsqu’on feuillète l’ouvrage, force est de constater qu’on élude rapidement son apparence disgracieuse lors de la lecture. Trois ou quatre pages sont nécessaires, pas beaucoup plus. Car à l’intérieur de ces cases dont les contours sont tracés à main levée, il y a une jeune femme fragile qui témoigne avec sincérité du traumatisme qu’elle a vécu. 7è étage est un récit autobiographique, Åsa Grennvall n’a pas cherché à maquiller son identité, elle regarde les faits tels qu’ils se sont passés, le propos est cru, elle ne cherche pas à l’atténuer, encore moins à le dramatiser. De fait, on occulte totalement ce qui se passe autour de nous durant la lecture car rien ne compte plus que d’écouter ce témoignage et de lui accorder l’écoute qu’il mérite.



Loin de penser que ce récit m’emmènerait aussi loin, j’ai donc découvert cette jeune femme qui, au sortir de l’adolescence, arrive avec tout son lot de complexes dans une ville de Suède pour y suivre une école d’Arts. Cette adolescente gothique s’émeut rapidement de l’accueil qui lui est réservé, de la place qu’on lui donne dans un cercle d’amis. Surprise, elle a peu à peu pris confiance en elle.



Puis vint la rencontre, l’éclosion de sentiments amoureux et la sensation de bien-être qui y était inhérente. Quelques bizarreries de langage et d’opinions font leur apparition dans la bouche de son compagnon, on n’y prête attention… Åsa n’y avait prêté attention. Le scénario déplie une suite de faits plus déroutants les uns que les autres et montre objectivement, sans se faire juge ni partie, comment une femme accepte inconsciemment de se soumettre à l’emprise d’un homme. La souffrance liée à l’enfermement psychologique dont elle a été victime transpire à chaque page.



(...)



L’auteure ne formule aucun jugement, elle se contente de raconter mais la force suggestive des illustrations et les non-dits font le reste. A lire.
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
Commenter  J’apprécie          00
7e étage

Åsa Grennvall apporte un témoignage courageux, à l’instar des démarches judiciaires qu’elle a menées une fois la tête sortie hors de l’eau. Puisse-t-il aider d’autres femmes à appréhender les signes avant-coureurs de la violence dans le couple. un livre autour duquel échanger avec des adolescents.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
Commenter  J’apprécie          00
7e étage

Asa Grennvall fait un récit de l’intime, la chronique d’une violence et une analyse du chemin qui l’a amenée dans une situation que connaissent trop de femmes.
Lien : http://www.du9.org/chronique..
Commenter  J’apprécie          00
7e étage

Dans ce journal intime autobiographique [...] l’illustratrice suédoise Åsa Grennvall n’hésite pas à s’adresser directement au lecteur, [...] elle réussit malgré tout à communiquer son angoisse, son trouble, et toutes les difficultés pour se reconstruire.
Lien : http://www.bodoi.info/critiq..
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Åsa Grennvall (71)Voir plus

Quiz Voir plus

QUIZZ SUR NO ET MOI

Qui est le personnage principal?

No
Lucas
Lou
Loïc

21 questions
2494 lecteurs ont répondu
Thème : No et moi de Delphine de ViganCréer un quiz sur cet auteur

{* *}