Citations de Étienne Barillier (43)
Les forces de police voulaient seulement le maintien de l'ordre. Mais quand les choses se maintiennent, elles sont immobiles.
Auguste se sentait plus excité qu’un acarien au salon de la moquette : il menait sa première vraie mission solo!
Dans le chapitre 3 de Ubik, Joe Chip apparaît , avec une gueule de bois, vêtu dans un pyjama bariolé qui lui donne une allure de clown. Il n'est pas décrit. C'est au lecteur d'inventer à quoi peut bien ressembler physiquement le personnage. Nous avons tous des Joe Chip différents dans la tête. pat Conley sera quand à elle dépeinte brièvement quad elle surgira dans le même chapitre. Ce qui est normal : Joe la regarde et nous l'imaginons à travers son point de vue.
Que le cinéma se soit interessé à Dick n'est en soi guère étonnant. Ses romans comme ses nouvelles sont porteurs de concepts et d'idées fortes qui peuvent être aisément transposés de manière visuelle : le trouble du réel, l'homme face à la conspiration, la paranoïa et la technologie, le thème du double...
Philip K. Dick était-il fou?
Oui, non, peut-être , peu importe.
Auguste se sentait plus excité qu'un acarien au salon de la moquette : il menait sa première vraie mission solo!
Un remplacement vaux mieux qu'un effacement.
Ce qui est un poids peut devenir une force.
Que pensait Philip K. Dick de ses livres ?
"Dick avait une tendance à être particulièrement sévère avec ses textes, même s'il savait en reconnaitre les qualités."
Est-ce que Philip K. Dick n'avait pas de style ?
"Soyons sérieux. La question de l'absence de style de Dick est une critique récurrente aussi caricaturale que réductrice. Dick a une écriture sèche, efficace, presque neutre par moment. Cette dernière lui permettait d'aller vite et à l'essentiel."
"Un auteur majeur. Un auteur de science-fiction. Un génie, un fou, un visionnaire. Toutes ces étiquettes collent à l'œuvre et à la vie de Philip K. Dick, avec une permanence qui a entraîné bien des raccourcis et des malentendus sur l'homme et ses livres."
Parce que Sébille avait l'ambition de donner à toutes les brigades mobiles le moyen de communiquer en permanence les une avec les autres, de manière à ce qu'une affaire qui commence en Lorraine puisse être poursuivie en Limousin avec la même efficacité, il allait lancer un journal, le Bulletin Hebdomadaire de Police Criminelle, à destination des services de police, des juges, des magistrats ! Qu'aucun malfrat ne puisse se cacher ni se dissimuler ! Les policiers auraient des voitures vapotractés, ils auraient des armes, ils auraient accès au meilleur de ce que l'industrie émergente à technovapeur savait produire !
Le steampunk est ce qui se passe quand les gothiques découvrent le marron.
Ecrire une histoire dans un décor steampunk n’est pas assez. L’élément steampunk doit provenir de l’histoire elle-même, en être une partie essentielle, avec un poids et une portée symbolique. Tout le reste n’est que décoration.
Entretien avec Mark Hodder :
Moi, je propose de faire l’inverse, de substituer la science à la religion. La science est rationnelle. La science offre des solutions. La religion, au contraire, est désuète, extrêmement dangereuse et donne le cancer. Regardez l’histoire de la religion ! Nous devons mettre en cause son utilité. (…) L’essence de l’existence de l’homme est de poser des questions. Une personne sans curiosité est un cadavre ! (…) Ne sommes-nous pas tous en train de nous faire manger tout cru par le monstre dévoreur de démocratie qu’est le capitalisme ?
Entretien avec K. W. Jeter :
Qu’est-ce que cela fait d’être considéré comme le père d’un mouvement si prolifique ?
J’ai l’impression qu’une grande erreur a été commise. Je ne suis le « père » d’aucun mouvement. J’ai juste inventé un mot qui a caractérisé un fantastique corpus de textes littéraires qui aurait certainement existé sans moi.
Le gigantisme steampunk est également à prendre en compte. Il est aux antipodes de ce que la technologie nous offre aujourd’hui où les écrans et les machines deviennent de plus en plus ténus (et de moins en moins réparables), où la notion d’obsolescence programmée ne choque qu’à peine. La technologie steampunk est bruyante, gigantesque, transpire la graisse qui protège ses engrenages. L’ordinateur y est mécanique ; l’androïde automate. Elle est aussi dangereuse qu’un piston mal entretenu, mais elle est réparable, fabriqué par la main de l’homme et fonctionnelle. Plus que tout, elle est belle.
« Une étude de l’histoire du steampunk nous apprend que le mouvement est concrètement passé du stade d’élan littéraire à une véritable sous-culture grâce à l’exploitation du web sous sa forme 2.0. » (p. 352)
« Le steampunk est […] une uchronie métatextuelle qui explore la littérature et les arts du XIXe. Est-ce une définition définitive ? Vous aurez l’occasion de voir dans ce guide que le steampunk dépasse et déborde à de nombreuses occasions de ses limites. » (p. 23)
« Le steampunk est une splendide machine, rutilante, brillante et bruyante. Une machine à la fois précieuse et belle, mais surtout une machine qui fonctionne de mieux en mieux. À chacun de lui donner un usage et une fonction. Les machines servent à cela. » (p. 15)