Nationalité : Canada
Né(e) à : Grand Sudbury, Ontario , le 14/12/1968
Biographie :
Kelley Armstrong est une écrivaine de fantasy et scénariste canadienne.
Elle étudie la psychologie l'Université de Western Ontario, puis l'informatique au Fanshawe College. Elle travaille comme analyste programmeur avant de se consacrer entièrement à l'écriture en 2002.
"Bitten", son premier roman, est publié en 2001. Devant le succès remporté par le livre, son éditeur l'encourage à écrire une suite, puis une série de romans.
Intitulée "Les Femmes de l'Autremonde" (Women of the Otherworld), elle est tirée à plus de 300 000 exemplaires au Canada. Elle a publié treize romans dans cette série.
La série "Pouvoirs obscurs" (The Darkest Powers), publiée à partir de 2008, s'adresse aux jeunes adultes. Lors de sa publication, le second roman, "L'Éveil" (The Awakening), se classe en tête de la liste des meilleures ventes établie par le New York Times.
En 2013 paraît "Mauvais augures" (Omens), le premier roman d'une nouvelle série, "Cainsville".
-Quoi qu'il en soit, dit Jeremy d'une voix assez glaciale pour me faire frissonner. Si tu décides de partir, demande à Clay de te conduire à Syracuse.
-Ouais, c'est ça, répondis-je. Je préférerais encore rejoindre l'aéroport en stop avec le psychopathe du coin.
Clay sourit.
-T'oublies un truc, chérie. C'est moi, le psychopathe du coin.
Après quatre nuits de cavale, je me sentais enfin en sécurité, au chaud dans un lit à profiter d’un profond sommeil sans rêver de morts… jusqu’à ce que ces derniers décident finalement qu’ils préféraient me réveiller...
-Tu m'as l'air radieux, Clayton, poursuivit Nick qui s'avançait d'un pas lourd. Ca n'aurait rien à voir avec le fait qu'Elena soit blottie contre toi?
-Fait froid ici, murmurais-je.
-Je n'ai pas l'impression.
-Si, il fait froid, gronda Clay.
-Je peux faire du feu.
-Moi aussi, dit Clay. Avec tes fringues. Sans que tu les retires.
Mais je me sentais un peu comme Rambo, couteau à cran d’arrêt dans une main, radio dans l’autre, lampe torche à la ceinture, à me déplacer en silence dans l’épaisse forêt. Ouais, tant que tu trébuches pas et que tu t’empales pas sur ton propre couteau.
Je ressemblais à une Goth. Une Goth malade, qui plus est, blanche et aux yeux cernés. J’avais l’air d’une morte. Je ressemblais à une nécromancienne ...
Nos yeux se croisèrent et la panique qui résonnait dans ma tête se transforma en quelque chose d’autre, qui me laissa la gorge sèche et le cœur battant…
Je voulais qu’il m’apprécie, mais ne pouvais y croire car je ne voyais pas grand chose en moi qui le justifie. Je ne me croyais pas indigne d’amour et d’attention, mais je n’en attendais pas de la part de quelqu’un du calibre de Jeremy. N’ayant pu gagner l’attention d’une dizaine de pères adoptifs, j’avais du mal à croire que j’y parvenais à présent, de la part de quelqu’un qui valait mieux que tous ces hommes-là réunis.