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3.13/5 (sur 135 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Londres , le 20/05/1904
Mort(e) à : Colchester , le 30/06/1966
Biographie :

Margery Louise Allingham est une romancière britannique.

Elle suit sa scolarité dans un collège pour filles de Cambridge et prend aussi des cours de théâtre tout en désirant toujours devenir écrivain. Elle écrit son premier vrai roman, "Blackkerchief Dick", publié en 1923.

Dans le Londres d'après-guerre, elle fait toujours du théâtre en amateur et fréquente des milieux bohèmes. C'est là qu'elle rencontre son futur époux, le fils d'une famille d'artistes, Philip Yougman-Carter, écrivain, peintre et rédacteur en chef du journal Tatler. Leur mariage a lieu en septembre 1927. Le jeune couple emménage dans un appartement d'Holborn Street où Philip conseille les essais littéraires de son épouse et dont il réalise parfois les illustrations.

Avec "Crime à Black Dudley" (The Crime at Black Dudley, 1929), Margery s'impose comme une auteure de roman policier. C'est aussi à l'occasion de ce roman qu'elle crée le personnage d'Albert Campion, détective excentrique qui apparaît dans dix-sept romans et de nombreuses nouvelles.

En 1931, Margery fait l'acquisition d'une maison au cœur du village de Tolleshunt d'Arcy dans l'Essex : d'Arcy House. Elle lui sera dorénavant toujours associée.

Elle est considérée, dans les années 1930 et 1940, comme une figure importante de la littérature policière du whodunit, au même titre que Dorothy L. Sayers et Agatha Christie.

Margery Allingham continue d'écrire jusqu'à sa mort, rencontrant toujours un beau succès et utilisant à trois reprises le pseudonyme de Maxwell March pour publier des romans sans Albert Campion.

Elle est décédée à la suite d'un cancer du sein.

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Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
À mon âge, la mort perd beaucoup de la terreur qu’elle inspire lorsqu’on est jeune.
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On tirait les volets, ici, et on observait le silence, moins pour se cacher aux yeux d’autrui que pour ne pas l’embarrasser en lui imposant le spectacle de la vie privée.
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Londres est un drôle d'endroit. [...] Londres ça fascine comme une fille qu'on arrive jamais à connaître vraiment.
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L'accusation parait toujours convaincante tant qu'on n'a pas entendu la défense.
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— Savez-vous, dit-il, que, dans les temps anciens, une superstition qui a persisté longtemps dans les endroits retirés comme celui-ci prétendait que tout cadavre touché par la main de son meurtrier se remettait à saigner de la même blessure mortelle, et que si l’arme du meurtre se trouvait à nouveau placée dans la main criminelle, elle se couvrait de sang comme au moment du crime. Vous avez certainement entendu parler de cela, Abbershaw ? dit-il en se tournant vers l’homme de science.
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Mr Albert Campion fit alors la première chose intelligente de la soirée. Il s'effaça et disparut dans l'obscurité du couloir, les laissant seuls.
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George Abbershaw, bien que d’apparence modeste, jouissait cependant d’une certaine célébrité.
Plutôt petit, rondouillard, solennel, il avait une expression d’enfant de chœur, et les boucles ridicules de sa chevelure d’un roux vif lui conféraient un aspect presque fantastique. La netteté rigoureuse de sa mise révélait le maniaque, et chacun de ses gestes, chacune de ses paroles, était empreint d’une précision qui dénotait un esprit remarquablement ordonné. Mais à part cela, rien en lui ne laissait soupçonner qu’il pût être particulièrement distingué ni même spécialement intéressant, et pourtant, dans un petit cercle exclusif d’érudits, le Dr George Abbershaw était un personnage important.
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Les prairies d’un vert grisâtre étaient probablement fauchées une fois l’an. Mais à part cela, personne ne semblait s’y intéresser, à l’exception d’un troupeau de bestiaux noirs et trapus qui paissaient en liberté, silhouettes massives, immenses et grotesques dans l’obscurité envahissante du crépuscule.
Au centre de cette désolation – une propriété de quatre cents hectares – s’élevait le château : Black Dudley, une imposante bâtisse grise, nue et laide comme une forteresse. Aucune plante ne masquait sa nudité ; les hautes fenêtres étroites et rébarbatives étaient obscurcies par de sombres tentures.
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Ce fut Anne – il fallait bien que quelqu’un se décide – qui, la première, parla de la dague.
— Quel objet franchement répugnant, Wyatt ! s’écria-t-elle en la désignant. Je me retiens de vous le dire depuis que je suis entrée ici. Vous pourriez trouver un autre ustensile pour griller vos toasts, mon cher.
— Chut ! (Wyatt se tourna vers elle avec une gravité affectée.) Défense de parler avec irrévérence de la dague de Black Dudley ! Les esprits d’une bonne centaine de Petrie défunts viendraient vous tourmenter pour avoir ainsi offensé l’honneur de la famille.
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La dague de Black Dudley était aussi inquiétante de près que de loin. A présent qu’elle était posée sur les longues mains fines de Wyatt Petrie, le reflet vert de l’acier était encore beaucoup plus apparent, et la lueur des bougies allumait les feux d’un rubis serti dans le manche.
— Son nom, dit Wyatt, l’exhibant à la ronde, est très exactement la « Dague rituelle de Black Dudley ». Au temps de Quentin Petrie, vers l’an mil cinq cent, un hôte de marque fut trouvé assassiné, cette dague plantée en plein cœur.
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