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4.01/5 (sur 2209 notes)

Nationalité : Allemagne
Né(e) à : Ulm , le 15/09/1959
Biographie :

Andreas Eschbach est un écrivain de science-fiction.

Il fait des études "classiques" dans le domaine aérospatial à l'Université technologique de Stuttgart avant de travailler dans cette ville, comme développeur en informatique, puis comme cadre dans une entreprise de conseil. Il fonde en partenariat une société de développement et de conseil informatique en 1993, dont il se retire quelques années plus tard pour consacrer plus de temps à l’écriture.

Sa première publication est une nouvelle, "Poupées", qui sort en 1991 dans le magazine informatique allemand "C't". Ses premières nouvelles sont publiées dans diverses revues littéraires allemandes.

En 1994, il décroche une subvention de la Fondation Arno Schmidt (réservée aux jeunes auteurs particulièrement doués) qui lui permet de se consacrer entièrement à son nouveau projet : "Des milliards de tapis de cheveux" ("Die Haarteppichknüpfer").

Avec ce premier roman, publié en 1995, Andreas Eschbach signe une entrée réussie sur la scène de la littérature, s’imposant d’emblée comme le chef de file de la science-fiction en Allemagne.

Le succès rencontré par cette œuvre l’encourage à abandonner sa carrière dans l’informatique pour désormais vivre de sa passion : l’écriture. Traduit entre autres en français, tchèque, italien, polonais, espagnol et anglais, ce livre lui vaut une renommée internationale.

En 2001, son troisième roman, "Jésus video" ("Das Jesus Video", 1998), est adapté en téléfilm qui vaut à la chaîne allemande qui le diffuse des records d'audience, malgré sa piètre qualité. Le roman "Eine Billion Dollar" (2001) a fait l'objet d'une adaptation pour la radio allemande en 2003.

Figure majeure la littérature allemande avec pas moins d’une quinzaine de prix littéraires (dont le prestigieux Prix Kurd-Laßwitz du meilleur roman, décroché à cinq reprises), il est lauréat du Grand Prix de l’Imaginaire- Roman étranger 2001 pour "Des milliards de tapis de cheveux".

Andreas Eschbach s’est par ailleurs essayé à la littérature jeunesse, tout en restant bien sur dans son domaine de prédilection - la science-fiction.

Il est l'un des rares écrivains allemands à vulgariser l'écriture par le biais de séminaires et d'ateliers, en particulier à l'Académie fédérale d'éducation culturelle de Wolfenbüttel.

Andreas Eschbach vit depuis 2003 en Bretagne avec sa femme.

son site : http://www.andreaseschbach.com/
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Avec Patrick K. Dewdney, Philippe Curval et Andreas Eschbach


Citations et extraits (296) Voir plus Ajouter une citation
(…) Cette obéissance là, elle t'est passée dans la chair et dans les os et, si après ta mort on s'avise de te découper en rondelles pour examiner tout ça, c'est sûrement de l'obéissance en cristaux qu'on trouvera à la place de la moelle.
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L'univers est Dieu, et nous sommes ses rêves.
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L'étroite ruelle dormait encore. Une légère nappe de brouillard matinal planait entre les pignons des toits, se mêlant à la fumée froide qui s'échappaient des cheminées où, au cours de la nuit, les feux s'étaient éteints ; lorsque les premiers rayons du soleil vinrent caresser les faîtes des petites maisons de guingois, tout apparut plongé dans une lumière intempestive, rêveuse et doucement vaporeuse. Par endroits, dans des coins sombres, des mendiants dormaient, couchés à même le sol telles des mottes de terre, enveloppés jusqu'à la tête dans des couvertures en lambeaux. Quelques rongeurs se frayaient difficilement un passage au milieu des ordures, suffisamment rassasiés pour contourner avec indulgence les dormeurs, et certains se risquèrent en fouinant jusqu'au mince filet d'eau qui gargouillait faiblement au milieu de la ruelle.
Soudain, ils se dispersèrent et regagnèrent précipitamment leurs repaires, comme tirés par des fils invisibles, effrayés par une forme emmitouflée qui, à bout de souffle, s'approchait d'un pas rapide et trébuchant, et se glissait d'ombre en ombre en se hâtant vers la maison d'Opur, le maître flutiste.
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Selon une loi immuable, un tisseur n’a droit qu’à un seul fils, car le tapis d’un tisseur ne peut nourrir qu’une seule famille. » Ostvan désigna une vieille épée toute tachée qui pendait au mur. « Voilà ce dont ton grand-père s’est servi pour tuer mes deux frères le jour de leur naissance. »
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Nœud après noeud, jour après jour, une vie durant, les mains de l’exécutant répétaient sans cesse les mêmes gestes, nouant et renouant sans cesse les fins cheveux, des cheveux si fins et si ténus que ses doigts finissaient immanquablement par trembler et ses yeux par faiblir de s’être si intensément concentrés – et pourtant, l’avancée de l’ouvrage était à peine perceptible ; une bonne journée de travail avait comme maigre fruit un nouveau fragment de tapis dont la taille approximative n’excédait pas celle d’un ongle. Mais, malgré tout, l’homme se tenait là, accroupi, courbé au-dessus du châssis de bois craquant sur lequel son père et le père de son père s’étaient penchés avant lui, avec sous les yeux le verre grossissant hérité de ses ancêtres et rendu presque opaque d’avoir tant servi, les bras appuyés sur une planche polie calée sous sa poitrine, et ne guidant l’aiguille qu’au seul bout de ses doigts.
(Incipit)
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Celui qui a le choix, endosse également une responsabilité.
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Nœud après nœud, jour après jour, une vie durant, les mains de l'exécutant répétaient sans cesse les mêmes gestes, nouant et renouant sans cesse les cheveux, des cheveux si fins et si tenus que ses doigts finissaient immanquablement par trembler et ses yeux par faiblir de s'être si intensément concentrés ; et pourtant, l'avancée de l'ouvrage était à peine perceptible ; une bonne journée de travail avait comme maigre fruit un nouveau fragment de tapis dont la taille n'excédait pas celle d'un ongle. Malgré tout, l'homme se tenait là, accroupi, courbé au-dessus du châssis de bois craquant sur lequel son père et le père de son père s'étaient penchés avant lui, avec sous les yeux le verre grossissant hérité de ses ancêtres et rendu presque opaque d'avoir tant servi, les bras appuyés sur une planche poli calée sous sa poitrine, et ne guidant l'aiguille qu'au seul bout de ses doigts.
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Mais Dieu était resté sourd à ses prières. Aujourd'hui, en y repensant, il ne pouvait s'empêcher de sourire. Il avait imité ses parents. Dieu était une instance vers laquelle on se tournait quand on n'y arrivait plus tout seul. Mais une instance qui ne pouvait rien pour vous.
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L'art ne devient art, qu'à partir du moment où il touche d'autres personnes.
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Nœud après nœud, jour après jour, une vie durant, les mains de l’exécutant répétaient sans cesse les mêmes gestes, nouant et renouant sans cesse les fins cheveux, des cheveux si fins et si ténus que ses doigts finissaient immanquablement par trembler et ses yeux par faiblir de s’être si intensément concentrés – et pourtant, l’avancée de l’ouvrage était à peine perceptible ; une bonne journée de travail avait comme maigre fruit un nouveau fragment de tapis dont la taille approximative n’excédait pas celle d’un ongle.

(Incipit)

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