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3.7/5 (sur 92 notes)

Nationalité : Mexique
Né(e) à : Paris (France) , le 19/05/1932
Biographie :

Elena Poniatowska est une journaliste, écrivaine et activiste politique mexicaine.

Née dans l'aristocratie princesse Hélène Elizabeth Louise Amélie Paula Dolores Poniatowska Amor, elle est la fille du prince Jean Joseph Evremond Sperry Poniatowski, descendant direct du roi Stanislas II de Pologne, et d'une mère mexicaine d'ascendance française.

Elle s'exile en 1942 au Mexique avec sa mère et sa sœur. Son père ne rentrera qu'après avoir participé à la victoire des Alliés.

Destinée à se marier avec un prince européen, elle préfère, dès 1953, commencer à travailler dans le quotidien Excelsior, avant de se faire un nom à Novedades.

Son premier livre est Lilus Kikus (1954), un recueil de contes. Elena Poniatowska est la première femme à recevoir le prix national du Journalisme en 1979.

Elle reçoit, en 2013, le Prix Cervantès.
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Bibliographie de Elena Poniatowska   (16)Voir plus

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Jérémy Chaponneau, chargé de collection au département Philosophie, histoire et sciences humaines, vous propose un programme de lectures autour des voyages d'Henri Cartier-Bresson : « le Musée du peuple mexicain », Pedro Ramirez Vazquez, Vilo, 1968 https://c.bnf.fr/NKm « La Nuit de Tlateloco », Elena Poniatowska, Éditions CMDE, 2014 https://c.bnf.fr/NKp « Autobiographie ou Mes expériences de vérité », Gandhi, PUF, 1982 https://c.bnf.fr/NKs « Gandhi : la biographie illustrée », Kapoor Pramod, Chêne, 2017 https://c.bnf.fr/NKv « Gandhi, athlète de la liberté », Catherine Clément, Découvertes Gallimard, 2008 https://c.bnf.fr/NKy « Mahatma Gandhi », Romain Rolland, Stock, 1924 https://c.bnf.fr/NKB « Mahatma Gandhi : a biography », Bal Ram Nanda, Oxford India paperbacks, 1959 https://c.bnf.fr/NKE « Histoire de l'U.R.S.S. », Nicolas Werth, Que sais-je ?, 2020 https://c.bnf.fr/NKH « Staline », Oleg Khlevniuk, Gallimard, 2018 https://c.bnf.fr/NKK « U.R.S.S. », Jean Marabini, le Seuil, 1976 https://c.bnf.fr/NKN En savoir plus sur l'exposition Henri Cartier-Bresson. le Grand Jeu : https://www.bnf.fr/fr/agenda/henri-cartier-bresson

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Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
"Je crois que la peinture c'est cela, on oublie tout, on perd la notion du temps, des autres, des obligations, de la vie quotidienne qui se déroule à côté de soi sans même qu'on la remarque."
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Je ne vivais qu'en fonction de la peinture ; je voyais tout sous la forme d'un dessin, le tournoiement d'une jupe sur le trottoir, les mains rugueuses d'un ouvrier mangeant non loin de moi, le pain, la bouteille de vin, les reflets auburn dans la chevelure d'une femme, les feuilles, les ramages du premier arbre. Par exemple, je ne m'arrêtais jamais à regarder un enfant dans la rue pour l'enfant en soi. Je le voyais déjà comme un tracé sur le papier ; je devais capter avec exactitude la pureté du menton, l'arrondi de la petite tête, le nez presque toujours minuscule, la bouche douce, jamais immobile.
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Je t'aime, Diego, à l'instant je sens une douleur presque insupportable dans la poitrine. Dans la rue il m'est arrivé la même chose, le souvenir de toi me frappe et je ne peux plus marcher, cela me fait si mal que je dois m'appuyer contre un mur. L'autre jour un gendarme s'est approché de moi : " Madame vous êtes malade ? "
J'ai hoché la tête d'un côté, de l'autre, j'allais lui répondre que c'était l'amour, tu vois, je suis russe, je suis sentimentale et je suis femme, mais j'ai pensé que mon accent me trahirait et les fonctionnaires français n'aiment pas les étrangers. Je poursuivis donc mon chemin, je le poursuis tous les jours, je sors du lit et je pense que chaque pas que je fais me rapproche de toi, que les mois - oh ! combien nombreux - de ton installation passeront vite, que tu m'enverras bientôt chercher pour que je sois toujours à tes côtés.
Je te couvre de baisers,

Ta Quiela
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Toi, tu soulèves des tourbillons sur ton passage et je me souviens d'une fois où Zadkine m'avait demandé : "Il est saoul ?" Ton ivresse venait de tes images, des mots, des couleurs ; tu parlais et nous t'écoutions tous, incrédules ; pour moi, tu étais un tourbillon en chair et en os, et, en plus de l'extase dans laquelle je tombais en ta présence, auprès de toi le monde m'appartenait un peu. L'autre jour, Elie Faure m'a dit que depuis que tu es parti une source de légendes d'un monde surnaturel s'était tarie et que nous autres Européens avions besoin de cette mythologie nouvelle, parce que, en Europe, la poésie, la fantaisie, l'intelligence sensitive et le dynamisme de l'esprit était morts.

A propos de Diego Rivera
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Une chose correspond à l'autre : la dépolitisation notoire du Mexicain s'accorde pleinement avec son évidente amoralité, avec l'irrémédiable flemme qu'il éprouve à la simple idée de s'indigner face à n'importe quelle forme d'injustice. Dépolitiser, ce n'est pas seulement convaincre tous les citoyens de l'inutilité de s'intéresser aux affaires publiques, du caractère inexorable des décisions, excluant d’emblée toute intervention de la volonté collective. Dépolitiser, c’est aussi priver une société de repères moraux, de sa capacité d’indignation. C’est anéantir la vie morale comme affaire de tous en la ramenant à un niveau individuel : c’est donc la mort de la morale sociale et l’incitation à la moralité petite-bourgeoise, fondée sur le besoin d’interdire, et jamais, comme dans le cas de la véritable morale, sur la capacité de choisir.

Carlos Monsivais, La culture en Mexico, 17 avril 1968
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Voici l’écho du cri de ceux qui sont morts et le cri de ceux qui sont restés. Voici leur indignation et leur protestation. C’est le cri muet qui est resté coincé dans des milliers de gorges, dans des milliers d’yeux exorbités d’effroi le 2 octobre 1968, la nuit de Tlatelolco.
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Elena Poniatowska
Voici l’écho du cri de ceux qui sont morts et le cri de ceux qui sont restés. Voici leur indignation et leur protestation. C’est le cri muet qui est resté coincé dans des milliers de gorges, dans des milliers d’yeux exorbités d’effroi le 2 octobre 1968, la nuit de Tlatelolco.
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Pas une ligne de toi et le froid ne recule pas dans sa tentative de nous congeler
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Ils me fréquentent entre-temps, le temps que tu reviennes et, en attendant, ils ne viennent me trouver que pour avoir des nouvelles. J’accepte qu’ils ne le fassent pas pour moi-même; après tout, sans toi je suis bien peu de chose, ma valeur est déterminée par l’amour que tu me portes et pour les autres je n’existe que dans la mesure où tu m’aimes. Si tu cesses de le faire, ni eux ni moi ne pourront m’aimer.
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Il y a d’autres lignes de force sous la réalité
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