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3.67/5 (sur 145 notes)

Nationalité : Italie
Né(e) à : Alimena, Palerme , le 14/03/1887
Mort(e) à : Pistoia, Palerme , le 19/01/1944
Biographie :

Maria Messina est une écrivaine italienne.

Son père, Gaetano Messina, est inspecteur d'Académie, et sa mère,Gaetana Valenza Traina,descendante d'une famille de Baron de Prizzi.

Élevée à Messine, elle traverse une enfance isolée et solitaire, avec ses frères et ses parents.

Maria Messina voyagera beaucoup durant son adolescence, au fil des mutations de son père, jusqu'à l'installation définitive de la famille, à Naples, en 1911.

Entre 1909 et 1921, elle publie une série de nouvelles.

En 1928 est publié son dernier roman "L'amore negato", alors que sa sclérose en plaque, diagnostiquée en 1907, évolue et s'aggrave.

Maria Messina en mourra, en 1944, à Pistoia, sous les bombardements, oubliée de tous.

Ses récits, centrés sur la Sicile des petites gens, étaient très appréciés par Giovanni Verga (1840-1922) et Leonardo Sciascia (1921-1989) (Petits Remous, 1911 ; Petites Personnes, 1922 ; Severa, 1928 ; la Maison paternelle, réédition 1981 ; la Maison dans l'impasse, réédition 1989).
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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (43) Voir plus Ajouter une citation
Il me semble la voir, ma mère, se laisser pousser par le vent, traverser d'un petit trot involontaire la place de Mosquitos et venir vers moi avec tout l'air d'avoir décidé quelque chose de très important.
Je sortais de l'école et elle me dit que nous avions à peine quatre heures pour rentrer à la maison, mettre mes souliers vernis, mon pantalon long, me recoiffer bien soigneusement et prendre l'omnibus devant le bistrot du Basque Euskalduna car, à cinq heures, nous devions être sur le port de Montevideo pour y attendre mon père.
Mario Delgado Aparain - Notre inconnu - (Balades au pays de l'enfance)
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Nicola Burgio avait toujours vécu à la campagne et il n'était venu au village que rarement, pour les grandes fêtes. Ses frères, son père, toute sa famille le croyaient à moitié idiot parce qu'il était incapable d'ouvrir la bouche sans s'embrouiller, et qu'il ne s'occupait même pas de ses propres intérêts. On n'aurait pas dit qu'il était de la race des Burgio, renommés pour leur intelligence et leur esprit d'entreprise. Et puis il était laid, avait les jambes arquées et, sous le menton, quelques poils de barbe frisés, qui lui donnaient l'air d'une chèvre.
(Histoire de Burgio)
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Quand on est frappé d'un tel malheur, il faut entrer de soi-même dans le chemin du désespoir et de la douleur. La pitié pose un doigt sur ses lèvres. Personne n'ose informer celui qui l'interroge, plein de crainte et impatient de savoir ce qui est arrivé.
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Alors que l'adolescente s'épanouissait comme une fleur, elle sentait ses membres devenir moins agiles ; alors que les yeux de sa fille devenaient plus lumineux et son teint plus clair, les siens perdaient leur éclat et quelques rides, habilement cachés par une couche de poudre compacte, apparaissaient sur ses joues. Pour que sa fille embellisse, il était nécessaire qu'elle, elle vieillisse...
(La petite)
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La maison de M. Coppola, qui, au printemps, était presque cachée par les grands robiniers de la place, avait un aspect gracieux et plein de gaieté.
C'était une maison de deux étages, savamment divisée en quatre petits appartements symétriques, minuscules, qui se faisaient vis-à-vis dans l'escalier et qui donnaient sur la place, avec deux rangées de balcons. Dans l'escalier, les deux petits balcons jumeaux du deuxième étage dépassaient comme des auvents au-dessus des tambours vitrés du premier étage, lesquels, symétriques et voilés par l'ombre, se faisaient face dans le long palier où les chardonnerets jaune et vert, les canaris dorés et deux merles mélancoliques sifflaient en vain, demandant qu'un peu de soleil entre dans les cages suspendues aux sombres consoles des balcons.
Que d'oiseaux dans le palier, que de fleurs sur les deux balcons du premier étage, devant les robiniers odorants!
Maria Messina - Déceptions (Balades au pays de l'enfance)
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Un soir, on prend le bus pour aller voir les correspondants en Avignon, il faut dire en Avignon et pas à Avignon, parce que ce n'est pas joli. C'est pareil, quand on écrit, il faut mettre "ne" dans les phrases qui s'appellent des propositions négatives parce que, autrement, c'est pas - pardon, ce n'est pas - du français correct.

C'est le nouveau maître du CM1 qui a mis ça en place, les correspondants. Avec lui, on n'arrête pas de sortir. Un jour on va voir des grottes préhistoriques avec des dessins de mammouths, un autre jour on va au château de Fontainebleau où Napoléon Bonaparte a dit au revoir sur l'escalier en fer à cheval. Une fois, on est aussi allés voir les avions à l'aéroport du Bourget et on a même eu le droit de monter dans une Caravelle. Mais la grande affaire de l'année, c'est les correspondants. (...)
Jean-Philippe Blondel - J'ai encore rêvé d'elle. (Balades au pays de l'enfance)
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Le ciel plein d'étoiles répandait une douce lumière, et la maison de l'impasse paraissait moins triste. Son cœur débordait d'une tendresse presque angoissante, d'un grand besoin d'aimer, d'être aimée...
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Au fond d'elle-même, elle sentait que la maison paternelle, changée, transformée, la rejetait peu à peu.
— On ne revient pas en arrière ! susurraient les roses en lui effleurant les cheveux, molles et parfumées.
— On ne revient pas en arrière ! grondait la mer au loin, en jetant sur le rivage des paquets d'écume argentée, comme si elle avait voulu atteindre la terrasse.
— On ne revient pas. Tout change.

(La maison paternelle)
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«  Si au moins c’était un garçon, se dit- elle. Son sort serait plus facile .
Les femmes sont nées pour servir et souffrir .
Et rien d’autre » .......
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«  Le voyageur fatigué , qui arrive de nuit dans un village, a le cœur plus léger s’il voit un peu de lumière dans les maisons ...... »
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