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Tallandier [corriger]

Les Editions Tallandier sont une maison d`édition fondée en 1865 par Georges Decaux. Elle publiait à l’origine des pamphlet contre napoléon III. En 1900, c`est Jules Tallandier qui reprend la maison qui en tirera son nom. Les Editions Tallandier ont toujours eu un double objectif de vulgarisation et de spécialisation. L`éditeur publie des ouvrages de toutes les formes souvent rapport avec l`histoire. Aujourd`hui le catalogue de la maison compte plus de 1500 ouvrages, avec une soixantaine de nouveautés par an.

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Nouvelle histoire des francs-maçons en France

Nouvelle histoire des francs-maçons en France d'Alain Bauer - Roger Dachez ( 548 Pages - Tallandier )



J'ai voulu découvrir l'histoire de la Franc-Maçonnerie car j'ai des personnes que j'aime beaucoup dans mon entourage qui sont francs-maçons.



Leur histoire n'est pas un long fleuve tranquille.



Nous les suivons en France de Louis XV à nos jours.



Evidemment ce livre nous parle des premières loges en Ecosse et en Angleterre.



Beaucoup pensent que la Franc-Maçonnerie est anti cléricale.



Eh bien sachez qu'il y a un choix dans les différentes loges.



J'ai découvert avec étonnement et plaisir qu'au début du XXème siècle les francs-maçons avaient déjà étudier une majorité de travaux sur les sujets les plus importants de la Société.



Merci pour les femmes.



En lisant cette longue période vous allez connaitre le nom de personnages célèbres qui étaient francs-maçons.



Des querelles, des malheurs aussi le long des siècles ont parsemés leur route car l'Homme reste toujours un homme avec ses défauts et ses qualités.



La dernière guerre fut une tragédie mais la Franc-Maçonnerie s'est relevée.



J'ai survolé les passages sur l'habillement et les rites. J'ai apprécié un discours d'un grand maitre.



Finalement leur raison d'être : une puissance morale, défendant la laïcité, la tolérance, la dignité humaine, la liberté de l’esprit.



Une histoire captivante qui fait réfléchir.



Il y a encore beaucoup de travail à effectuer dans vos loges mais aussi pour convaincre et changer l'Humanité.



Mireine
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La grande peur de juillet 1789

Pendant la grande peur, une jeune châtelaine se retrouve face à une foule de paysans. Ils ont capturé son chasseur de père et lui proposent un accord. Si elle boit un verre de sang de sanglier, son papa sera libéré. Elle s'exécute, ils rient : l'aristocrate vient d'avaler le sang de son propre géniteur.



Voilà la petite anecdote qu'avait raconté mon professeur d'histoire de première lorsqu'il m'a enseigné la révolution française. Je n'ai jamais réussi à la vérifier sur internet ou dans un des nombreux livres sur la révolution que j'ai lu. J'espérais donc la trouver dans cet ouvrage. Ce ne fut pas le cas. La faute peut-être à cet enseignant, royaliste assumé, qui fabulait parfois ? À moins que ce soit ma mémoire qui ait déformé ses explications...



En revanche, des anecdotes vérifiées, on en trouve beaucoup dans ce livre ! Il commence par les premiers mois de la révolution à Paris : une histoire vue et revue mais bien racontée, sous forme de chapitres très courts (3-4 pages chacun) avec leurs lots d'informations originales.



Viennent ensuite les troubles qui ont eu lieu dans le reste du royaume entre juin et août 1789. C'est plus ardu et pas toujours aussi limpide. La thèse est bien connue : à partir du 14 juillet, une vague de fausses nouvelles touche les provinces et pousse les paysans à incendier des châteaux, des titres de noblesses et mettent à mort quelques aristocrates. Ce mouvement s'arrête avec la nuit du 4 août qui, en abolissant les privilèges, met fin aux désordres.

L'auteur veut mettre fin à cette narration. D'abord parce que les révoltes provinciales commencent avant le 14 juillet, ensuite parce que les motifs des soulèvement n'ont pas toujours grand chose à voir avec les évènements parisiens, enfin parce que les violences ne sont pas commises que par des paysans et ne touchent pas que les nobles mais les "élites" en général. De plus, la répression, plusieurs centaines de pendus, est probablement plus efficace que la nuit du 4 août pour expliquer la cessation (relative) des violences. J C Martin estime donc que l'intérêt géographique de ces divers soulèvements, sorte de jacquerie générale, n'est pas tant de montrer la diffusion d'une rumeur mais plutôt les zones où les élites arrivent à canaliser les peurs, à les réprimer ou les subissent. La carte en question est à la 16 de l'ouvrage. Elle est "moche", incompréhensible au premier abord, mais prend tout son sens au fur et à mesure de la lecture de l'ouvrage.



Dans une dernière partie l'auteur aborde les façons dont ont été analysé ces évènements par les différents historiens, du XIXe siècle à nos jours. Si on a déjà entendu parlé de Taine, de Michelet, de Lefebvre, de Soboul etc... on peut se régaler. Sinon on risque de se perdre.



C'est d'ailleurs un constat qu'on peut partager pour l'ensemble de l'ouvrage. Il est destiné à des personnes connaissant déjà bien l'histoire de la révolution et, de préférence, les débats qui l'accompagnent.
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Le Lys dans la vallée

C'est l'un des romans les plus connus de Balzac, l'une des suggestions qui revenaient le plus souvent chez les lecteurs que je sollicitais pour m'aider à choisir mon "Balzac de mai". Un roman sur l'amour dans toutes ses facettes, de l'enfance à la mort. La relation amoureuse y est admirablement disséquée, sur fond de morale, de religion, de bonnes manières, d'idéaux confrontés à la réalité.



Dans ce long récit à sa fiancée, Félix de Vandenesse revient sur sa relation passionnée mais platonique avec Henriette de Mortsauf, alors mariée et mère de deux jeunes enfants ; s'y déploie toute la complexité des sentiments dans un environnement contraint. L'occasion pour Balzac d'explorer les différents états de la femme, parfois antagonistes, et d'interroger - quel précurseur - l'idée de bonheur à travers une forme de réalisation au féminin. Relation à la mère, sentiment maternel bien sûr, mais aussi opposition de modèles d'amoureuses qu'il orchestre dans un savoureux match France-Angleterre. "Est-il possible que je meure, moi qui n'ai pas vécu ?" s'écrie Henriette découvrant sur son lit de mort qu'elle a peut-être fait fausse route malgré ses certitudes. Chacun interprètera, à commencer par la fiancée de Félix.



L’œil de Balzac n'en oublie pas le contexte politique, celui de la Restauration synonyme de retour en grâce des Morsauf et des Vandenesse, oeil toujours acéré, prêt à servir la plume qui épingle le jeu social. Le calme de la Touraine, berceau des Mortsauf apparait ainsi comme une parenthèse enchantée. Car ce roman est aussi une déclaration d'amour à une région, tant les paysages de la campagne tourangelle irriguent les pages ; de quoi donner envie de quelques escapades du côté de Saché pour apercevoir, qui sait, une silhouette blanche se dessinant au loin tel un lys dans cette belle vallée.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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