Belhem, Dans l'Ombre du Soleil

Un coup de coeur inattendu. J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire sur les 3 premiers chapitres.
Bienvenu sur l'Ile Diamant où Reiyel 6 ans découvre à la télévision que des nouveaux arrivants débarquent sur La Terre. Ils viennent de Belhem, une planète jumelle de l'autre côté du soleil. Dix ans plus tard, un lien économique et politique s'est tissé entre Belhem et la Terre et ils vivent en parfaite harmonie.
Nicolas Arthur m'a surprise par ce coup de coeur. Les premiers chapitres sont toujours très importants pour moi. J'ai besoin que le cadre spatio-temporel soit bien en place que je sache où je mette les pieds. Avec ses 3 premiers chapitres, j'ai trouvé un peu rapide, un peu chargé, beaucoup de mal à me positionner. Un bond dans le temps très rapide qui m'a mise bancale pour la suite des aventures de Reiyel. Sans vouloir refaire le roman de Nicolas Arthur, un long prologue m'aurait mieux conditionné et commencer le premier chapitre avec ce bond de 10 années. J'ai eu très peur que le roman se passe comme tel…. Mais que nenni! Au 3ème chapitre Nicolas Arthur m'embarque complètement dans les aventures de ce jeune hors norme. Il a très bien géré les mystères qui gravitent autour de Reiyel.
Un roman fantastique addictif, un parfait turn over. A chaque chapitre, on découvre un pan du passé de Reiyel et son avenir extraordinaire. Un roman fantastique où ça castagne dur , qui rappelle nos mangas des années 90 Dragon Ball Z, Nicki Larson, Ken le conquérant… Je me suis revue dans ma jeunesse avec ses héros atypiques.
On y croit au à l'Ile de la Réunion futuriste sous fond de quête d'identité, manipulation politique et médiatique, la vie en communauté et en paix, la délinquance juvénile et la quête de l'enfant "parfait".... C'est peut-être énigmatique ce que j'écris mais ce sont tous les messages que j'ai ressentis chez l'auteur. Je vais me pencher sur son premier roman qui attend sagement dans ma bibliothèque.
Une très belle découverte. Un coup de coeur qui s'annonçait mal au départ. Mais bon dans un roman, c'est le final qui compte, non…..