Inqualifiable, inclassable.
Un début d'histoire compréhensible. le lecteur a envie d'en savoir plus sur Balthazar et pourquoi il fuit la maison familiale.
On commence à situer ce jeune homme, son entourage familiale : sa maman qui semble être morte, son père, son frère et sa soeur.
Jusque là, tout va bien dans le déroulement et la compréhension de l'histoire.
Puis, cela part en vrille, de plus en plus.
La lectrice que je suis était persuadée de trouver un éclaircissement en fin de roman. Il doit manquer des pages au livre que j'ai lu !!! J'ai du loupé quelque chose. J'avoue, je n'y ai rien compris...
Ce livre est une énigme dont je n'ai même pas envie de découvrir le pourquoi du comment...
Je ne comprends pas du tout où a voulu nous emmener l'auteur !
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L'écriture est dynamique, avec des expressions assez inhabituelles dans un roman (et anciennes, donc parfaites pour l'époque). C'est cette légèreté et facilité de lecture qui m'a tout d'abord attiré dans ce roman.
Les 80 premières pages ont bien remplies leur promesse mais ensuite, ça part un peu dans tous les sens. Il y a beaucoup d'interrogations et très peu (voire pas du tout) de réponses. L'auteur m'a perdu. Hormis les flash-back du personnage principal, Balthazar, dans son enfance (qui collent bien plus à ce qui m'intéressait d'ailleurs, ainsi que son trajet et ses déboires), la "nouvelle" aventure s'avère très extravagante et je n'ai pas du tout accroché au fait de me demander constamment "pourquoi" et "comment" (tout comme le Balthazar, ce qui était assez ennuyeux à force de revenir sur presque toutes les pages).
Le côté fantastique arrive comme un cheveu sur la soupe et n'est, à mon goût, pas très bien maîtriser. le final est assez déconcertant et tout comme ce qui touche au côté irréel, un peu brouillon.
Après un bon départ, le récit m'a vraiment déçu. La quatrième de couverture annonce "une épopée" et je m'attendais à un road-trip avec une quête identitaire, des aventures, des déboires, bref, tout ce qui fait une vie. Non seulement je ne m'attendais pas à ce que l'auteur nous a apporter par la suite, mais il nous montre deux facettes de son écriture: une où il maîtrise et où on l'accompagne sans réticences (les flash-back, la vie présente et "classique" de Balthazar), et une autre où la maîtrise semble complétement absente (les parties fantastique).
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L'infini c'est pas mal non plus comme concept, dans le genre inconcevable... Ca me donne des vertiges des trucs comme l'infini. Rien que d'y penser, j'en ai des sueurs froides. Non mais tu te rends compte ! Pas de début, pas de fin... et encore moins de milieu, si ça se trouve. Rien que du... Rien que quoi au juste ? C'est pas possible l'infini ! Faut absolument trouver autre chose !
En même temps, si l'univers a des limites, ça veut dire qu'il y a autre chose devant, derrière, au-dessus et au-dessous... Quelque chose de véritablement énorme, capable de contenir l'univers tout entier ! Et ce quelque chose d'énorme, si l'infini n'est pas possible, il doit bien lui aussi être contenu dans quelque chose d'encore plus grand, et ainsi de suite jusqu'à... l'infini. Et merde ! Ca tourne en rond cette histoire.
De toute façon, on nous dit pas le quart du tiers de la moitié de la vérité vraie...
Les Editions Moires
"Les bijoux de Nout" de Stephan Ferry aux éditions Moires