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EAN : 9782729876197
224 pages
Ellipses (25/12/2012)
4.5/5   2 notes
Résumé :
Les éléments d’actualité des trois ou quatre dernières années constituent un facteur déterminant dans les épreuves de culture générale, notamment dans le cadre des différents concours de la fonction publique, des écoles de commerce et des IEP. Cette connaissance de l’actualité constitue un prérequis dans la mesure où les sujets sont donnés précisément parce qu’ils sont « d’actualité », ce qui ne signifi e pas pour autant qu’il suffirait de réciter des événements trè... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Instructif et composé d'explications claires, ce livre est pertinent. Seules quelques répétitions viennent alourdir les chapitres. Pour autant, les thèmes abordés sont très intéressants et vraiment bien menés.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Certes, depuis l'effondrement de l'économie du bloc soviétique, le capitalisme paraît s'imposer partout, comme un système universel et nécessaire. On loue ses vertus, son triomphe, et certains vont même jusqu'à prêter de la "moralité" à ses principes. On parle d' "éthique d'entreprise" (par opposition aux "patrons-voyous"), on fait du travail salarié une valeur, on loue le dynamisme des managers et les vertus de l'homme d'entreprise, sorte de nouvel héros des temps modernes. La mondialisation elle-même est encensée puisque ce serait, dit-on, le salut des économies les plus faibles. Tout cela, montre l'auteur, n'est que confusion d'esprit qui nécessite quelques clarifications conceptuelles.

La première de ces confusions provient de ce mélange que beaucoup font entre le domaine de la morale et celui de l'économie ou de la politique, car ni l'intérêt économique ni la loi politique ne sont le Bien. La thèse centrale d'André Comte-Sponville est donc que le capitalisme n'est ni moral, ni immoral mais amoral. C'est un système de production qui a fait les preuves de son efficacité, et que la politique doit pouvoir encadrer et réguler, afin de le conformer autant que possible, aux exigences de l'éthique. Mais il ne faut pas faire de confusion: qu'on attende pas du chef d'entreprise qu'il fasse du social, et qu'on cesse aussi de tout attendre du politique. Une fois ces principes rappelés, chacun reconnaîtra alors que les lieux d'exercice naturels de la morale sont la conscience et l'action individuelle, et non pas l'entreprise. L'expression "éthique d'entreprise" n'est qu'un leurre. L'entreprise, écrit-il, "n'a pas vocation à distribuer de l'affection, de l'amour, ou tout autre sentiment: elle n'a que "des objectifs et un bilan", point final".

[p150-151]
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Désormais les couples rejettent les choix imposés et se fient à l'ivresse du « coup de foudre », et au hasard des rencontres. Les nouvelles valeurs du couple sont donc aujourd'hui essentiellement « hédonistes », au sens où le mariage est d'abord devenu un lien moral entre deux personnes, celui de deux volontés qui veulent vivre ensemble, et non plus un lien sacré. La qualité relationnelle des rapports entre conjoints, et non plus les seuls intérêts économiques liés aux problèmes de succession, est devenue centrale. Ce sont les sentiments et les affects qui vont cimenter le couple, et la stabilité de la structure familiale va dépendre de celle, toujours très hypothétique, de l'amour et du plaisir d'être avec l'autre.

[p16]
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Nietzsche rejette donc radicalement cette « morale du renoncement » issue du christianisme, parce qu'elle est contraire aux valeurs vitales. Prêcher, comme les chrétiens le font, le mépris de soi-même ou condamner sans pouvoir l'étouffer totalement « la passion sexuelle » (comme dans le cas du célibat des prêtres), c'est aller, dit-il, contre la vie.

[p10]
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Dans la logique moderne du repli sur soi, du cocooning, l'autre devient une figure problématique. Nous ne savons plus nous accomplir contre l'autre, et pas davantage à travers lui. A la place de cet accomplissement règne ce nouveau visage de la violence sociale qu'on appelle l'indifférence à autrui.

[p13]
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Cette vision de l'histoire, instrumentalisée par les pouvoirs en place, ne peut qu'irriter l'historien qui ambitionne de chercher la vérité du passé, en dehors de toute idéologie. L'histoire prétend en effet au titre de science, non pas science exacte comme la physique ou la chimie, mais « science humaine », portant sur le passé des peuples et les diverses causalités du fait historique.

[p211]
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