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Charlie Adlard (Autre)Simon Spurrier (Autre)
EAN : 9782413082668
Delcourt (14/02/2024)
3.18/5   11 notes
Résumé :
Ellie "Bloody El" Hawthorne est une anti-héroïne, occultiste, dont les services sont à louer. À la suite de la mort de son oncle, un détective de l'occulte, les 72 démons de l'Ars Goetia sont mystérieusement libérés de leur royaume infernal. Ellie va devoir pourchasser chacun de ces démons et les renvoyer en enfer par tous les moyens nécessaires, que ce soit de l'Eau bénite ou... son bon vieux marteau rouillé
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Ouiiiii depuis le temps que je participe à la masse critique mauvais genre (ma préférée) je n'avais jamais eu la chance d'être sélectionnée et voilà, c'est arrivé ! Merci donc à babelio et aux éditions Delacourt pour l'envoi de cette BD dont la couverture m'a tout de suite intriguée.

Ellie est une gamine un peu paumée qui a été recueillie par son oncle Alfie « Le meilleur salaud » et le seul qui ait accepté de s'occuper d'elle. Forcément quand on grandit aux côtés d'un magicien, détective de l'occulte ça laisse des traces. du genre, avoir pour meilleur pote un marteau rouillé qu'on emmène partout. Il faut dire qu'Ellie a embrassé la même carrière que tonton et ce n'est pas de tout repos. Surtout depuis que celui ci est mort. Les 72 démons de l'Ars Goetia ont mystérieusement été relâchés du royaume des enfers et viennent déchaîner le chaos sur terre. Incompréhensible ! D'autant que certains humains ont réussi à les réduire à l'état d'esclaves assez facilement ce qui défit toutes les règles de l'occulte. C'est là qu'Ellie entre en scène car il n'y a qu'une seule façon de sauver le monde des vivants et celui des enfers : Damn them all !

Cette BD va vous faire voir les démons d'un autre oeil. Loin de reprendre les clichés du genre et l'éternelle lutte du bien contre le mal et réciproquement. Ici on brouille les pistes, on rebat les cartes la mythologie et toutes les croyances qui nous passent sous la main. Un peu brouillon ? Un peu fouillis ? Ça peut donner cette impression mais celle ci est très vite dissipée. le scénariste sait où il va, on a d'allieurs un descriptif précis de chaque entité avec l'artefact qui la représente. Une entité reste pourtant très mystérieuse et pourrait bien se révéler être un élément clef de l'histoire. Tout comme cette ancienne flic sur laquelle on en sait beaucoup et peu à la fois.

Les dessins sont sombres, violents, sanglants, pleins de ténèbres et de mystères, parfois dérangeants. Je ne suis pas fan des dessins des invocations qui sont flous et dont les couleurs ont l'air d'avoir été passées au kaléidoscope. Il faut dire que le dessin dans son ensemble n'est pas fait pour être joli mais plutôt explicite. C'est parfois très trash. Cette violence est contrebalancée par une grosse dose d'humour noir et d'ironie. On sent aussi poindre la souffrance qui émane d'Ellie et qui donne envie d'en connaître plus sur son passé et son histoire personnelle. Cette anti-héroïne sans scrupules et pourtant bourrée de principes semble être en mode survie depuis toujours. C'est intriguant.

Quand a sonné le clap de fin de ce tome 1 j'ai été prise de court par une avalanche de questions. Une bonne BD a mettre dans les mains des amateurs d'horreur et de surnaturel mais âmes sensibles passez votre chemin. Et à vous lecteur intrépide, surtout gardez en tête qu'à la fin « c'est le plus gros salopard qui gagne ».
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Le dessinateur du populaire comics Walking Dead , Charlie Adlard, revient dans nos contrées avec son dernier titre, Damn them all ! ! , un sympathique pastiche au féminin de la série Hellblazer avec au scénario Simon Spurdier, prolifique et auteur de bd et à la couleur Sofie Dodgson...

Au programme, invocation de 72 démons tout droit sorties de la Goétie , une héroine foncièrement badass qui ne prend pas de gants avec son marteau et bien sûr le style un peu dégueulasse de Charlie Adlard, forcément à propos quand on parle de démons aux mains de salopards.

Sous une voie narrative en mode polar hard boiled, ce premier tome relié de Damn them all nous entraine dans une chasse aux démons menée par Ellie dont l'oncle récémment décédé était un detective occultiste. Sa mort a laisse s'échapper plus de soixante-dix démons dont certains tombent aux mains de farouches gangsters. Armé de son fidèle marteau et aidée par une flic au passé trouble, Ellie va tout faire pour renvoyer tous ces démons dans leur dimension.

Entre deux chasses aux démons , Ellie est une écorchée vive, marginale un peu désaxé qui se complait à se shooter dans des vapeurs démoniaques. Son seul crédo : venger la mort de son oncle... En premier point, je dois avouer avoir du mal avec cette héroine, une forme de cliché de détective abimé au féminin, un personnage sans de réel codes d'honneur enlaidie , il faut bien le dire, par le chara-design de Charlie Adlard... J'ai ressenti peu d'attachement avec cette héroine de Damn them all qui est loin d'être attractive tout comme l'intrigue principale de Damn them all autour de laquelle gravite des personnages peu attachants ou trop éphèmeres.. à tel point que face à ce ramassis d'humains, les démons n'en sont que plus sympathiques.

C'est d'ailleurs l'un des doutes soulevés par ce premier tome: à savoir l'innocence des démons comparés à ceux qui les invoquent. C'est peut-être l'un des meilleurs éléments de ce scénario qui ne brille pas par son rythme. La chasse aux démons est lente avec peu de rebondissements et des combats un peu trop en continues... le scénario ne brille pas par son originalité mais l'ambiance horrifique est tout de même bien rendue avec un Charlie Adlard dont le style trash et torturé n'a plus rien à prouver même si ici, j'ai trouvé le rendu un peu moche, notamment avec une héroine qui aurait pu aussi bien s'appeler Raoul.

Les démons, quand à eux, sont plutôt sympathiques avec leurs apparitions qui viennent perturber jusqu'à la texture même du dessin. Dommage que les auteurs basculent sur un trop plein démoniaque qui les font apparaitre presque comme des pokémons à collectionner. Il suffit de remplacer les pokéball par des pièces gravées. de ce fait, leurs apparitions finissent par manquer de force et de surprise malgré un dessin agressif et trouble qui fait parfaitement son office.

En somme, c'est une lecture un peu mitigée sur ce Damn them all , un sympathique petit polar horrifique et occulte dans l'ensemble (notamment par certaines questions qu'il peut soulever...) mais qui est aussi mal dégrossie avec une intrigue un peu lourdes et des personnages trop peu avenants à tel point que l'on se surprend à souhaiter que les démons gagnent la partie.

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Damn Them All est une bande dessinée qui attire le regard à plus d'un titre : la couverture en forme de promesse gore sur laquelle figure une femme tenant un marteau ensanglanté, la mention « par le dessinateur de Walking Dead », l'esthétique globale qui rappelle la série pré-citée avec son gros titre blanc en contraste avec le noir et le rouge sang… Tout est là pour donner au lecteur envie d'acheter cette BD qui semble de loin presque être un spin-off de l'univers zombie créé par Robert Kirkman.

Une fois l'album entre les mains, on plonge dans une histoire navigant entre milieux mafieux et occulte : le scénariste Simon Spurrier met en scène Ellie Hawtorne, jeune femme adepte de la chasse aux créatures surnaturelles. La mort de son oncle et ancien mentor va changer la donne quand 72 démons de l'enfer sont délivrés, pouvant être invoqués d'un claquement de doigt par le premier humain venu afin d'assouvir tous ses désirs.

Dans cette chasse aux entités qui n'est pas sans rappeler les faits d'armes d'un certain John Constantine, on prend plaisir à découvrir cette sphère paranormale qui vient percuter le réel : la bd brille dans la suspension d'incrédulité et parvient à rendre croyable la présence de démons qui côtoieraient les vivants à leur insu. le dessin brut et expressif de Charlie Adlard sert cette histoire d'une belle manière et prend des partis esthétiques audacieux, comme les incursions des démons qui font vibrer la planche avec des effets de couleurs en trois dimensions. Les figures démoniaques sont traitées avec de bonnes idées et ne sont pas réduites au simple rang de créatures terrifiantes : l'intrigue leur donne une humanité inattendue, touchante et bienvenue.

L'ensemble pèche néanmoins par un manque d'originalité global qui se fait vite ressentir, par exemple avec une narration en voix off déjà-vu et une anti-héroïne désenchantée qui cogne tout ce qui bouge. le scénario perd rapidement en clarté et multiplie les sous-intrigues et les intervenants mafieux avides de pouvoirs démoniaques, si bien qu'arrivé à la moitié du tome on peine à saisir tous les enjeux. Enfin, la protagoniste et les personnages satellites peinent à imposer des personnalités vraiment saillantes ou attachantes.

Passé l'effet d'attente, on finit cet album avec un sentiment de petite déception : on a le dessin à la hauteur d'un Walking Dead mais une histoire qui ne parvient jamais vraiment à se hisser au même niveau d'excellence.
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📚Ellie est attirée depuis toujours par le monde occulte. Son oncle Alfie, lui-même magicien et détective, a tenté de l'en éloigner mais la jeune fille est têtue. Il décide donc de la prendre sous son aile afin d'éviter qu'elle ne dérive trop. Les années ont passé. 72 démons se sont échappés des enfers.Depuis la mort de son oncle, seule Ellie semble en mesure d'enquêter sur ce dangereux phénomène.Et elle compte bien utiliser tous les moyens pour rétablir la situation..

🖊Si Damn them all de Simon Spurrier et Charlie Adlard puise ses références dans l'univers de Hellblazer, son personnage principal, Ellie Hawthorne, est bien plus qu'un ersatz de John Constantine. le récit, verbeux dans le bon sens du terme, montre une véritable ambition scénaristique, sans pour autant renier le plaisir de lecture. Il faut dire que les actions et le langage d'Ellie ne font pas dans la demi-mesure. Particulièrement violent, le monde occulte de Simon Spurrier s'avère sans pitié. le dessin de Charlie Adlard, épaulé par les couleurs de Sofie Dodgson, retranscrit à merveille l'ambiance poisseuse et mystique de la série. Damn them all est un récit qui se mérite dont la brutalité est follement réjouissante.

🧔chronique complète :
Lien : https://www.mtebc.fr/damn-th..
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Des démons chassés de l'enfer et qui tombent sous le contrôle de personnes peu scrupuleuses ? Qu'est-ce qui pourrait mal tourner ?

Dans ce premier tome, nous allons découvrir Ellie, anti-héros par excellence, qui ne se déplace jamais sans son marteau rituel (qui sert surtout pour enfoncer des crânes plus que des clous). Ellie va s'efforcer de sauver Londres de l'apparition soudaine des 72 démons de l'Ars Goetia. Il faudra qu'elle démasque qui est derrière cette fuite. Qui cherche a en profiter et pourquoi ?

Ce premier volume est assez généreux et ne se limite pas à une banale introduction de la situation et des personnages comme c'est souvent le cas dans les tomes n°1. Ici on est vite lancé dans l'histoire et l'intrigue à déjà quelque peu avancé à la fin ce qui fortement appréciable.

Visuellement on retrouve des similitudes avec Walking Dead puisque c'est le même dessinateur, mais Damn Them All a tout de même sa propre ambiance. Une atmosphère plus sombre, plus sanglante qui match bien avec un thème comme celui-ci. de plus, les designs de certains démons sont particulièrement réussis d'après moi et j'ai hâte d'en apercevoir de plus horribles encore !

C'est vraiment une belle découverte qui plaira sans aucun doute à tous les fans du genre.

Merci aux éditions Delcourt et à Babelio de m'avoir permis de découvrir cette saga dans le cadre de l'opération masse critique mauvais genre.
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critiques presse (4)
BDGest
09 avril 2024
Ce premier tome est mené à cent à l'heure, nerveux, violent mais aussi jouissivement roublard. Il se conclut évidemment sur un cliffhanger qui donne très envie de lire la suite.
Lire la critique sur le site : BDGest
Bedeo
26 mars 2024
Avec des pages bien fichues car très intéressantes sur les différents démons mineurs, malédictions notables et rituels nécessaires, Damn Them All amène une certaine fraîcheur dans un genre que Hellboy avait bien dépoussiéré en son temps.
Lire la critique sur le site : Bedeo
ActuaBD
18 mars 2024
Charlie Adlard nous entraîne dans les bas-fonds de Londres, sur des scènes de crimes ou encore dans des visions psychédéliques quand les démons apparaissent. Un trait fin, des décors étoffés et des visages torturés mis en valeur par l’encrage épais de Sofie Dodgson et sa colorisation glauque et délavée, presque terne sur certaines planches.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
ActuaBD
18 mars 2024
Charlie Adlard nous entraîne dans les bas-fonds de Londres, sur des scènes de crimes ou encore dans des visions psychédéliques quand les démons apparaissent. Un trait fin, des décors étoffés et des visages torturés mis en valeur par l’encrage épais de Sofie Dodgson et sa colorisation glauque et délavée, presque terne sur certaines planches.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Peu importe qui est le plus grand magicien.

C'est le plus gros salopard qui l'emporte.
Commenter  J’apprécie          210
Nous étions repliés dans les ténèbres par-delà la grâce ... où, pour seul réconfort, nous rêvions. Dans les géométries torsadées des enfers, nous avons tissé un voile de sérénité autour des esprits des morts.
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