Badducks, tome 1

Morgan Clay, humain, va voir sa vie être mêlée a celle de la mafia ainsi que de celle d'une femme, Lisa , une non humaine avec laquelle il va essayer de s'évader des quartiers mafieux.

Il se retrouvera pendant cette évasion a devoir s'occuper d'un bébé, ce qui lui compliquera la tâche.

C'est après avoir tout perdu que sa vie va changer du tout au tout, et ou le lecteur depuis sa place va pouvoir suivre toutes ses mésaventures.

L'histoire que nous partage Toryumon Takeda est parsemée de scènes d'action complétée par une intrigue très intéressante. le monde que nous présente l'auteur est complètement plongé dans un milieu de mafieux mais offre tout de même malgré l'aspect sombre du manga des passages de tranquillité et d'humour.

Si l'on évoque le style graphique du mangaka, on remarque qu'il est différent des mangas traditionnels, présentant des traits assez durs et sombres. Mais les planches restent agréables a lire.

Finalement l'intrigue donne envie de continuer la lecture des aventures de ce trio loufoque afin de savoir si ils pourront s'évader ou si une autre fin les attend .

Je remercie Babelio et les éditions Ki-oon.

Fan de récit pulp et rétro, je ne pouvais que succomber au charme explosif de Badduck et sa rage de vivre en mode Mad Max slash K.Dick.


La série est le fruit d'un travail d'abord personnel de son auteur, Toryumon Takeda, qui l'a un temps auto-publié chapitre par chapitre pour la proposer dans des Conventions au Japon, avant que l'éditeur Futabasha ne le remarque. Premier titre de ce jeune auteur, on le sent pourtant très engagé et déjà bien maîtrisé.

Quand on aime les récits tout feu tout flamme comme dans Mad Max ou les dystopies sombres comme dans Blade Runner ou Total Recall de K.Dick avec des gros conglomérat qui sont de sacrées pourriture, on ne peut qu'être séduit par le travail de ce jeune mangaka dont on sent de manière palpable les influences. L'éditeur, lui aussi, l'a bien cerné et nous offre ainsi une couverture à la composition bien rétro avec de jolis effets métallisés rappelant ce cyber-punk entre classe et rouille.

Premier tome déjà bien conséquent, il nous entraîne pendant plus de 230 pages dans un univers futuriste bien détraqué où nos héros vont fuir, fuir, un pouvoir sectaire représenté par une élite esclavagiste. C'est fou comme ce premier tome est déjà riche, enchaînant et associant sans temps mort découverte du trio de tête, mise en scène des méchants, peinture de cet univers dystopique et aventure à cent à l'heure. Vraiment tout s'emboîte et s'imbrique pour former un tout passionnant à suivre.

J'ai autant aimé découvrir notre héros au grand coeur, Morgan, abandonné par des parents criblés de dettes qui lui en ont laissé la charge, que me retrouver face à ce monde pourri qui va le percuter de plein fouet. L'auteur joue à merveille sur les contrastes. Il nous fait presque vivre un rêve au début, nous faisant croire que même un petit orphelin peut s'en sortir dans ce monde et trouver une forme de bonheur. Mais c'est pour mieux nous retourner ensuite car une sombre et abjecte réalité le rattrape et qu'il découvre une industrie souterraine tout autre. Embarqué dans une aventure qui le dépasse, Morgan n'aura d'autre choix que de combattre pour survivre.

Avec un ton pourtant légèrement décalé, Toryumon Takeda nous plonge dans un univers dystopique cyberpunk sombre où on découvre un chef d'entreprise véreux qui n'hésite pas à surendetter les gens, pour ensuite les rendre redevables et développer des trafics d'organes et de personnes. Cet homme trouble sera le déclencheur de notre cabale et grâce à lui, nous allons vivre une belle aventure révoltante et explosive à la fois mais surtout très humaine. Bien que l'histoire traite de sujets durs tels que le suicide, l'abandon, l'esclavagisme sexuel, le trafic d'organes et j'en passe, il reste cependant lumineux et même drôle grâce aux personnalités des héros. Morgan et Lisa, sa comparse, forment un sacré duo inattendu en mode Bonnie and Clyde des temps modernes, se complétant bien et apportant chaleur et lumière au titre. J'aime beaucoup leur dynamique, le répondant de Lisa, le côté plus blasé de Morgan et surtout que c'est drôle de venir leur compliquer les choses en leur mettant un bébé entre les bras.

En les suivant dans leurs aventures rocambolesques, parfaitement mis en scène et surtout en rythme par l'auteur, on s'amuse comme des petits fous malgré la noirceur du cadre. Il y a toujours un ton légèrement décalé et grinçant chez chacun des personnages. Les situations prêtent à sourire tant elles sont ubuesques. Il y a aussi de la drôlerie dans la mise en scène des cambriolages et des fuites des héros à chaque fois avec un faux air clownesque même. C'est hyper sympa à suivre du coup. L'inattendu est sans cesse à l'honneur, que ce soit leur rencontre, l'arrivée du bébé, ou ceux qui vont se mettre à leurs trousses. L'auteur excelle là-dedans. On sent qu'il maîtrise bien ses classiques.

J'ai également été surprise par la qualité des dessins qui ont vraiment leur patte, une patte qui me rappelle de vieux films noirs avec un zeste de SF rétro également. J'aime beaucoup son travail sur les traits pour donner du relief et de la profondeur, l'importance aussi qu'il donne aux noirs et aux ombres, son sens du cadrage. Il y a un vrai regard presque cinématographique lors de certains enchaînements, notamment lors des scènes d'action, ce qui est un régal pour l'amatrice de trouvailles graphiques que je suis.

Première série, premier tome, première réussite. Je me suis régalée dans cette interprétation moderne des récits pulp d'autrefois. Nul doute que notre trio nous réserve encore bien des surprises mais il nous offre déjà un début très rythmé et entraînant dans lequel on aime se perdre et rebondir avec eux. Ce road-trip qui sonne comme une fuite en avant est rempli de belles valeurs humaines, notamment celle de ne jamais abandonner, et ça ne peut que faire chaud au coeur. J'espère juste que 3 tomes suffiront pour développer cela !
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Au rayon délire et aventure sf aux côtés d'un ultra-perché Dai Dark ou d'une sympathique comédie façon Spy x family, on pourrait piocher ce curieux titre intitulé Badducks, premier manga d'une jeune dessinatrice très prometteuse de par son style iconoclaste: Toryumon Takeda.

Badducks est un road-trip mouvementé centré sur trois fugitfs, un costaud orphelin qui a du payer de son corps la dette héritée de ses parents, une prostituée non-humaine, dernière de son espèce, qui cherche à se libérer de sa mafia et un bébé illégitime retrouvé par hasard dans une valise. A eux trois, ils vont former une charmante petite famille de fuyard en quête de liberté face à un criminel venimeux bien décidé à les retrouver.

En quatre tomes bien fournies, ce premier volume de Badducks introduit un univers solide et déjanté, un seinen très bien rythmé qui est autant bien servi par le dessin badass et cool de Toryumon Takeda que par une intrigue echevélée servi par un groupe de personnages bien équilibrés et assortis. Les répliques sont savoureuses avec une mécanique bien huilée entre nos protagonistes. de plus, la narration intelligement éclatée entre ellipses et flash-backs apporte un certain panache structurel à ce road-trip et ce sans provoquer de confusions chez le le lecteur. Pour sa première série, Toryumon Takeda impose le respect et cela se justifie par son style graphique original qui entrecroise le manga et la patte brut d'un univers sf rétrofuturiste façon comics americain. Les personnages sont stylés et la mangaka use de peu d'artifices pour les rendre attachants comme une coupe dégradé, un style badass ou la simple présence d'antennes ou d'oreilles pointues qui donne de suite une allure et un sens aux protagonistes. Toryumon Takeda exploite la sf de manière épurée et magnétique.

Son style rappelle un peu le travail de Q Hayashida en moins perché et détaillé mais dont on distingue un même amour pour la science-fiction rétro et l'humour noire. Un humour qui n'est cependant pas dépourvu d'une forme de tendresse à la cool par le biais de cette fausse famille qui en devient une suivant un concours de circonstance et une fuite en avant. Les personnages sont très bien écrits (même le bébé cantonné au rôle de bébé) et on s'attachera facilement au costaud bouleversant , Morgan, qui perd sa vie sous le coup d'une dette parentale et se retrouve perdue dans une société sans état civil. Il, y a un côté Cowboy Bebop dans le faux flegme de ses personnages marginaux qui tentent de trouver ou de retrouver une forme de liberté.

Même les antagonistes sont plutôt remarquables dans ce premier tome avec une forme de mafia qui ne tue pas à tout va mais exploite au contraire les plus faibles, à commencer par les non-humains comme notre héroine Lisa. le vicieux Nguyen est un bon reflet de cette antagonisme manipulateur et doucereux. Mention spéciale aux nombreux personnages secondaires comme le flic vigilant, l'employé du cable, les sbires du méchants qui donnent un ton burlesque à cette folle cavalcade !

Inventif, ce premier tome de Badducks l'est assurément et nous entraine vers une série hybride à chemin entre la science-fiction transhumain, la satire sociale avec le traitement discriminant des autres espèces et surtout ce road-trip au bon goût de famille et de liberté qui vient animer ce titre et ce pour une cavale qui s'étendrai sur douze ans.
De quoi promettre une bonne évolution de la part de ce trio qui finira par former une fausse-vraie famille aussi attachante que roublarde.

C'est nerveux, dynamique, stylé, efficace, prenant et surprenant. Un road trip survolté dans un monde sans pitié, conté pas totalement chronologiquement.
J'ai été totalement surprise de la façon dont bébé Boz arrive dans leurs vies. J'ai été scandalisée, révoltée, affectée par la façon dont ils étaient privés de leurs vies et libertés.

Nous allons rencontrés tout le monde au fur et à mesure, notre duo s'aide pour retrouver leurs libertés, mais ils seront poursuivis sans relâche.
Nous sommes dans un monde composé d'humains et de non-humains. Quand nous débutons, nous verrons Morgan qui malgré le fait d'être orphelin commence à se construire une vie.
Il une petite amie Olivia, fonctionnaire, lui est livreur. A travers sa petite amie, nous commençons à voir que ce n'est pas clair le traitement de ceux qui sont non-humains.

C'est alors que nous ne tarderons pas à rencontrer des mafieux, le genre de personne avec qui il ne faut pas lier un contrat. Ils sont intouchables, car servent au gouvernement qui ferment les yeux, versé dans les pires infâmies, et surtout pouvant vous mettre à mal et vous privez de votre liberté.
L'organisation est sacrément rôdée, si vous êtes liés avec eux par contrat, vous aurez le strict minimum pour vivre, ou plutôt survivre, un piège diabolique qu'elle referme sur les gens, accueillant tout type de travailleur, y compris les minorités. C'est infect mais bien pensé.

Vous allez me dire que vient faire notre Morgan dans cette affaire ? Figurez-vous qu'il est le garant de ces parents et doit payer leurs dettes (j'ai eu trop de peine pour Morgan). Une fois qu'ils l'ont retrouvé, ils ont tout un système pour un gain immédiat mais également vous empêcher de retourner à votre vie d'avant. Vendre ses organes, effacer son identité, du coup eux proposent un emploi en usine…Les filles sont vendues autrement avant d'être périmée -_-
Lisa est une non-humaine, déjà en place. Elle ne peut pas courir, pour une raison cruelle. Mais elle va repérer Morgan et monter un plan avec lui.

On ne dira jamais assez combien la liberté, le libre arbitre, pouvoir faire ses choix, sortir comme on veut, est important.
Par le plus grand des hasards, un bébé va se retrouver avec eux, vous verrez c'est épique, mais si celui-ci est un poids, encore une autre bouche à nourrir, il les met aussi face à autre chose.
Ils sont un peu comme un semblant de famille, parcourant le monde, les villes, ne pouvant plus travailler, ils sont obligés de voler et de fuir, mais libres.

Leurs vies ne leur appartient plus, ils sont dans un cas où ils n'ont pas le choix s'ils veulent pas être esclaves ou mourir.
Mais Morgan a changé depuis la rencontre avec eux, il est différent physiquement et accuse le contre-coup.
C'est aussi drôle qu'intéressant qu'horrible, car vous avouerez que le trio est savoureux.

Certaines doubles pages sont bien sympathiques 🙂

Les bonus de fin sont sympathiques et permettent d'en apprendre plus sur Morgan. Morgan c'est un peu nous. Imaginez si une telle chose vous arrivez et que vous étiez impuissant parce que le contrat est en bon et due forme, qu'il est impossible de payer une telle somme. cela fait froid dans le dos.
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En ce moment, je suis en pleine découverte de différents mangas. J'ai beaucoup de premier tome dans ma PAL et je me suis décidée à les sortir. Dedans, il y avait ce premier tome. L'histoire sur le papier m'a beaucoup intrigué et j'avais très hâte de me plonger dans cette lecture. J'ai plutôt apprécié ce premier tome même si je n'ai pas été complètement emballé à 100%. Mais une chose est sûre, je vais lui donner sa chance. Peut être qu'il me plaire bien plus avec les prochains tomes.

Dans ce premier tome, Morgan n'a jamais eu de chance. À 10 ans, il est abandonné par ses parents, et 20 ans plus tard la mafia vient lui réclamer le règlement de la dette qu'ils lui ont léguée. Sans le sou, le seul moyen de s'en acquitter est de servir de cobaye aux expériences de Nguyen, maître du monde du crime. Les rejetés de la société, et en particulier les non-humains, finissent sous ses ordres en tant que tueurs, prostitués ou travailleurs forcés. Morgan se réveille avec un tube dans la nuque et… une force exceptionnelle ! Son identité a été effacée : le voici condamné à une vie de servitude. Au moment où il croit tout perdu, Lisa, dernière représentante de son espèce et esclave de la mafia, lui propose un plan d'évasion. Rien ne tourne comme prévu, et les fugitifs se retrouvent avec un bébé dans leurs bagages ! Peu importe, ils font avec… Les deux comparses n'ont ni expérience du combat ni ressources, mais leur soif de liberté est sans égale !

L'univers de ce manga est plutôt intéressant. J'ai bien aimé le découvrir même si je ne suis pas certaine d'avoir parfaitement bien tout compris mais bon. C'est un univers assez riche, assez dense qui donne envie d'en savoir plus. C'est intéressant je trouve. Au niveau des personnages, dans l'ensemble j'ai bien aimé Morgan, celui là n'a clairement pas eu de chance dans sa vie. Non seulement il se retrouve orphelin, abandonné par ses parents. Et en prime, 20 ans plus tard la mafia vient réclamer ses dettes.. Sa vie a complètement changé après ça. Il se retrouve avec une force décuplé. Il forme une drôle d'équipe avec Lisa et Boz. C'est même très drôle de les voir ensemble. Surtout avec Boz, se retrouver avec un bébé sur les bras dans leur situation c'est tout sauf facile! Ils m'ont bien fait rire en tout cas ces trois là. Je suis très curieuse de voir la suite de l'histoire.

C'est un premier tome plaisant à lire mais qui ne m'a tout à fait convaincu. J'attends surtout d'en savoir encore plus pour mieux apprécier cette histoire, du moins je l'espère. Les personnages m'ont beaucoup plu et m'ont bien fait rire en tout cas. L'univers est intéressant et surtout très riche. Il me tarde de découvrir la suite avec le second tome, j'espère que la suite de l'histoire saura me convaincre un peu plus parce que c'est un titre qui a un très bon potentile!
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