A satiété
J'ai contemplé l'éclat
Des cerisiers du mont
En ce règne où ne souffle point
Le vent qui disperse les fleurs.
Yamazakura
Aku made iro wo
Mitsurukana
Hanachirubeku mo
Kaze fukanu yo ni
Poème de printemps de Taira no Kanemori (Xème siècle)
Le dieu du tonnerre
Qui de ses pieds fait gronder
La plaine céleste
Parviendrait-il à briser l'amour
Qui, vous et moi, nous unit ?
Ama no hara
Fumitodorokashi
Naru kami mo
Omofu naka wo ba
Sakuru mono ka ha
Anonyme
Je pensais moi aussi
Qu'un jour je vous aimerais
Ainsi, intensément :
La prédiction de mon coeur
S'est donc révélée exacte !
Kaku koshimu
Mono to ha ware mo
Omohiniki
Kokoro no ura zo
Masashikarikeru
Anonyme
Si en ce monde
Le mensonge n'existait pas
Combien alors
Les paroles de l'être aimé
Nous combleraient de bonheur !
Itsuhari no
Naki yo nariseba
Ika bakari
Hito no koto no ha
Ureshikaramashi
Anonyme