Ce livre remarquable, pro végane, démonte les arguments initiés dans les années 60 (et persistant à coup de spots publicitaires incessants) consistant à vanter le régime carniste des industries de la viande et de la pharmacie, (notamment : pas de protéines sans chair animale, carence en calcium sans lait, les végétaliens sont malades, etc.)
Autant de préjugés enfin controversés à demi-mot par les scientifiques français en ce début de XXI ème siècle.
Merci à l'auteure pour ce travail minutieux et complet !
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Ce que je constate aisément est que la religion porte une lourde part de responsabilités dans nos habitudes alimentaires. Il est aussi fort regrettable de certains médecins manquent totalement d'objectivité dans leurs affirmations.
Depuis cette lecture, voir sur une table de la viande provoque en moi un dégoût, voire un rejet total de ce type d'alimentation. Au risque de passer pour un illuminé, je préféré dorénavant agir selon ma conscience.
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La photo de ce cochon à code-barre illustre parfaitement la place des animaux dans notre société barbare. C'est à mon avis le livre qui devrait être obligatoire dans l'enseignement : documenté, bien ficelé, clair, argumenté, abordant tous les sujets, je l'ai lu d'une traite et le considère comme la Bible de la condition animale. Merci et bravo !
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Un auteur qui écrit avec ses tripes, c'est rare !
Voici un livre qui dérange les comportements stéréotypés de consommation.
A lire sans faute ou à offrir afin de mettre terme à l'indifférence générale. Indignons-nous et réagissons !
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La compassion, pitié chauffée à blanc, entre comme une lame chez ceux qui ont reçu l'horrible don de voir face à face le monde tel qu'il est. (Marguerite Yourcenar)
Le roi Lear, tard dans la nuit su les falaises, demande a comte de Grousler aveugle : "Comment voyez-vous le monde ?"
Et l’aveugle répond :"Je le vois avec émotion"...
Cette rupture est sans doute l'une des raisons qui expliquera le grand silence, l'invraisemblable silence, y compris chez les enfants, qui entoure la souffrance quotidienne, parfaitement présente et parfaitement invisible, des animaux. (Günther Anders)
Je me noie dans une détresse qui n'est pas la mienne et qui, pour cela, m'est plus pénible encore. (Florence Burgat)
Je regarde dans tes yeux, dans les yeux de Norma, ceux des enfants, et je n'y vois que de la gentillesse, de la gentillesse humaine. (J.M Coetzee)
Le langage spéciste ; tellement courant qu'on ne s'en rend même plus compte ...