AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782355772733
72 pages
La rumeur libre Editions (26/01/2023)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
La poésie pour retrouver l’émotion qui nous a traversés la première fois que nous avons écouté telle strophe

Dans le recueil de poèmes La petite ouvrière métisse, Sandrine-Malika Charlemagne rend hommage aux femmes qui occupent un rôle essentiel dans les sociétés, mais qui sont souvent les premières victimes de guerres, de crimes, de viols ou de dogmes. Elle exhorte ses soeurs à revendiquer leurs droits, à acquérir la force d’une déesse mythique. Son ... >Voir plus
Que lire après La petite ouvrière métisseVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
J'ai honte d'avoir eu honte de moi

« de toute la quincaillerie de cette civilisation, Sandrine a fait du petit bois, pour notre plus grande joie » (Serge Quadruppani dans sa préface)

Errance personnelle dans et par un texte.

Pays connu seulement par des images, pays étranger, « ô lumière blanche d'Algérie », histoire personnelle de territoires, mémoire…

Rire, éclats de rire, rires de femmes, « Lancez-vous dans la lumière sortie de son écrin », refus des enfermements, « Ne rasez les murs d'aucune citée », seins dressés sous les chemisiers, cheveux détachés, hourras victorieux…

« Me vider de ton sang / le tien, qu'il me faut pourtant reconnaître / Et que des hommes me battent à mort / Qu'ils prennent eux, ce sang /Qu'ils le sucent, oui… »

Ce qui est « Haram » et pourtant au coeur de l'humanité, la connivence des amoureux/amoureuses, le repos sur la cuisse de « sa douce aimée », les caresses discrètes en public… sans oublier les rappels à l'ordre et l'honneur pourri des hommes…

« Tu connais des parfums / Tu connais des couleurs / Tu connais des musiques / Tu connais des nuits constellées »

La liberté de crier, la liberté de penser, la dignité, les meneurs/meneuses insoumis·es, les révolté·es, les immigrant·es, « Un jour ces mains sur toutes les caisses cesseront de frapper / Et brûleront pour elles-mêmes le beau feu de joie ».

Les femmes de labeur, le point de l'aube, les yeux brillants « des reliquats d'insouciance », la nuit noire avant « l'avènement du beau », le rêve d'une jeune fille aux yeux de braise, le soleil des saisons, le sexe et la licorne, les yeux de ma nuit, la dignité, les indésirables de notre époque et… « ouvrir un autre champ des possibles ».

Une femme « debout à l'aube dans la blancheur des nuages », une femme « qui pense au jour d'après / A l'avenir qui se dessine »…

Naïma-Aminata, un père lyonnais, une mère algérienne, une tante malienne adoptée, un cousin rom et un oncle ashkenaze, un papillon parmi d'autres…

*-*

La Petite Ouvrière métisse puis une conversation avec l'autrice, un moment privilégié, des propos recueilles par Thierry Renard.

Les mots blessés et pleins de tendresse, un refrain murmuré à nos oreilles, « La poésie s'oppose à l'aspect utilitaire du langage, voire à son aspect marchand. Toute langue poétique révèle sa dimension sensuelle. On aime, ou pas, l'entendre, la déclamer, la chanter. Chercher la musique intérieure au-delà du bavardage », Armand Gatti, le non lieu de l'écriture, « Ce qui me fait vibrer dans la vraie vie / Ce sont ces mille et une parcelles autour de nous / Des sensations, des images, des rencontres / Des voix, des visages, / Et tout ce qu'on imagine »…
Lien : https://entreleslignesentrel..
Commenter  J’apprécie          30

Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Tu connais des parfums / Tu connais des couleurs / Tu connais des musiques / Tu connais des nuits constellées
Commenter  J’apprécie          10
Ce qui me fait vibrer dans la vraie vie / Ce sont ces mille et une parcelles autour de nous / Des sensations, des images, des rencontres / Des voix, des visages, / Et tout ce qu’on imagine
Commenter  J’apprécie          00
Me vider de ton sang / Le tien, qu’il me faut pourtant reconnaître / Et que des hommes me battent à mort / Qu’ils prennent eux, ce sang /Qu’ils le sucent, oui…
Commenter  J’apprécie          00
Un jour ces mains sur toutes les caisses cesseront de frapper / Et brûleront pour elles-mêmes le beau feu de joie
Commenter  J’apprécie          00
Ne rasez les murs d’aucune citée
Commenter  J’apprécie          20

autres livres classés : poésieVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus

Autres livres de Sandrine-Malika Charlemagne (2) Voir plus

Lecteurs (1) Voir plus



Quiz Voir plus

Testez vos connaissances en poésie ! (niveau difficile)

Dans quelle ville Verlaine tira-t-il sur Rimbaud, le blessant légèrement au poignet ?

Paris
Marseille
Bruxelles
Londres

10 questions
1226 lecteurs ont répondu
Thèmes : poésie , poèmes , poètesCréer un quiz sur ce livre

{* *}