Les heures claires d'
Alexandre Millon dans lequel un « je » offre une vision éclairée sur plusieurs sujets, est un livre qui se laisse lire. Un « je » philosophe sur la vie, l'amitié, son soi intérieur, l'écoute, de façon poétique, à travers des tableaux du quotidien : la balançoire, la mouche.
Chaque chapitre se fait l'écho d'un moi qui se regarde, qui s'écoute, qui pense. L'autre et soi, la relation, la sensibilité, les émotions, sont prétexte à développer des axiomes, des pensées lyriques, des maximes.
C'est un livre que l'on peut ouvrir à n'importe quelle page et en retirer la substance utile du jour pour un mieux-être. Une douceur s'en dégage.
Les longueurs, la tonalité assez monocorde, m'ont, malgré tout, lassée mais comme dit l'auteur – « il y a comme ça des textes qui sont de simples pierres en attente, amassées à la hâte, en vue d'une construction plus élaborée ».
Plaisant !