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EAN : 9782760411326
Stanké (01/01/2014)
3.67/5   6 notes
Résumé :
Alice Fillières, huit ans, est dotée d'une imagination débordante et d'un altruisme particulier, qui la pousse à soigner les gens et les animaux blessés autour d'elle. Elle possède également une drôle de manie, celle de ne manger que la moitié de ses repas. Son père, autoritaire, ne comprend pas cette habitude, qu'il attribue à un manque d'attention, alors que sa mère l'envoie consulter des « spéléologues de l'esprit ».

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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Joli roman d'enfance, une petite fille imaginative qui entre dans une nouvelle école où il n'est pas facile de se faire une place en évitant le harcèlement des plus forts.

C'est une vie particulière, avec des parents qui se déchirent, des familles d'accueil et des profs caricaturaux, mais avec aussi des amis sincères et une tante qui cherche son équilibre dans un ashram californien.

L'histoire est racontée avec les mots d'Alice et l'auteure québécoise est habile à trouver le ton juste de la petite fille qui observe le monde avec naïveté et découvre les forces qui permettent de surmonter les épreuves de la vie.

Un regard lumineux sur une enfance pas toujours facile, un roman qui nous rappelle que des vérités sortent souvent de la bouche des enfants.
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Même si je sais par expérience qu'il ne faut pas se fier aux quatrièmes de couverture, j'avoue avoir été totalement séduite par celui du roman de Juditz Itzi. L'effet ne s'est pas estompé : j'ai adoré Les moitiés d'Alice.

Même si elle ne mange jamais davantage que la moitié de tout, Alice est loin de vivre à moitié. Raisonneuse, intrépide, curieuse, sensible, attentionnée et généreuse, Alice, huit ans, a toujours une idée en tête et beaucoup d'imagination pour arriver à ses fins si elle a décidé d'en avoir le coeur net. Que ce soit afin de connaître le secret de Sabrina Lavoie, la « méchante » de la classe qui a décidé de lui faire la peau, pour plaire à son père qui a toujours quelque chose à redire quand il n'est pas à voguer sur l'océan ou pour faire connaissance avec les pensionnaires de la maison de retraite où vit sa grand-mère, Alice ne se laisse pas arrêter par les embûches sur son chemin.

Cela donne un roman à la fois léger et sérieux, selon la quête du moment et les événements qui viennent ponctuer le quotidien de la fillette. Car tout n'est pas rose pour Alice. La maladie de sa meilleure amie et le lourd secret de sa famille seront pour elle des occasions de montrer à quel point elle est capable de tout, malgré ses huit ans.

D'aucuns ont du mal avec des enfants en avance sur leur âge quand ils sont les héros de certains romans. Ce n'est pas mon cas, si cela tient la route et est plausible. Je n'ai pas une minute douté de la crédibilité ni des personnages ni des événements auxquels ils font face.

Attendrie par l'héroïne-narratrice, son regard sur la vie et la langue imagée et colorée qui est la sienne, j'ai savouré chacun des épisodes de ce roman que j'aurais pu lire d'une traite, mais que j'ai étiré pour le simple plaisir de le faire.

Rien que les séances chez les psychologues, que la gamine confond avec des spéléologues, car les deux explorent des zones sombres (le cerveau étant une espèce de grotte complexe), valent le détour. J'en ris encore.

Vous aurez compris qu'Alice est tout simplement irrésistible et que j'ai beaucoup apprécié la façon de raconter de Judith Itzi. Verdict : j'en redemande.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
J’ai entendu parler de dépression à la télé.

Pendant la météo.

J’ai cru comprendre que c’est de l’air trop chaud (ou trop froid, je ne sais plus) qui se déplace et qui crée du mauvais temps. Il doit y avoir le même problème dans la tête des gens. J’ai bien senti que maman avait laissé trop de nuages s’accumuler. Je ne la vois plus sourire, encore moins rire. Elle n’a probablement pas eu de chance, elle a dû manquer de vent.

(Stanké, p.84)
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Les peurs, c’est comme les bêtes sauvages : il faut les apprivoiser tranquillement et après elles deviennent nos amies.

(Stanké, p. 34)
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Thomas, même s'il ne vient pas d'un pays en guerre, n'ira jamais à l'école. Je me demande si c'est agréable, de vivre dans un monde où il n'y a pas de mots.
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