Le jardin de curé a de multiples déclinaisons de nos jours qui s'éloignent un peu du spirituel mais restent intemporelles.
Sans le latin, sans le latin la messe nous emm... Nous rappelle Georges mais malheureusement, toute plante a son nom savant en latin!
Cet ouvrage s'ouvre à vous comme un herbier à l'ancienne avec de sublimes planches du XVIIIème siècle.
Une deuxième partie est consacrée au jardin de curé, son évolution au fil de l'histoire jusqu'à nos jours. Il fourmille de précieux conseils botaniques et esthétiques puisque l'un ne va pas sans l'autre.
Une merveille qui passionnera les amoureux des plantes et du jardinage.
J'affectionne particulièrement le chapitre intitulé "La magie des couleurs", parce que l'art du jardin est très proche de l'art culinaire, il se savoure d'abord avec les yeux.
Un beau cadeau à faire! Parce qu'il faut cultiver son jardin...
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Dans certains vignobles, on plantait un rosier au départ de chaque rang de vignes. Une pratique toujours d'actualité en quelques régions, qui vise à repérer le mildiou, à ceci près toutefois que la vigne y est plus souvent sensible que le rosier, plutôt sujet aux attaques d'oïdium...
Mais cet usage est controversé.
Ainsi certains prétendent que le rosier n'avait pour but que d'éduquer le cheval à tourner d'un rang à l'autre sans emporter le dernier cep!
Pour les Germains et les Scandinaves, c'est l'arbre fondateur, l'arbre-Monde: le frêne Yggdrasil. Il supporte la voûte céleste et prend racine dans la Sagesse. Son bois a servi depuis l'Antiquité à fabriquer des outils, notamment des javelots.