Lors de mes études universitaires je faisais un travail sur
Flaubert et ses réécritures. Je découvris alors qu'il existait un fameux
Madame Homais. Je ne le trouvais ni à la Fac de Lettres ni en librairie. J écrivis donc à Monsieur Sylvère Monod qui eut la gentillesse de me faire parvenir le dernier exemplaire qu'il avait chez lui, ce roman étant introuvable dans le milieu des annees 1990. Je photocopiais tout le roman et lui renvoyais l'unique exemplaire. Ce fut pour moi comme un précieux talisman, d'autant plus que je découvrais un véritable trésor d'écriture, une perle rare, à s'y méprendre, même pour tout bon spécialiste de
Flaubert. Comme notre grand Gustave aurait apprécié cet hommage venant d'un homme aussi délicat , fin et cultivé comme l'était Monsieur Sylvère Monod.
C est donc le point de vue de cette chère
Madame Homais qui, dans
Madame Bovary, apparaît de manière très furtive, semblant être la mère parfaite au foyer, á qui on ne demande jamais son avis. Ah ! si Emma Avait pris exemple sur elle ! Mais je vous laisse la surprise de découvrir l'univers de la femme du disert pharmacien !!
Je vous incite et invite à vous procurer cet ouvrage, si cela vous est possible, il serait triste de passer à côté de cet hommage, de ce soin apporté à chaque phrase, par un grand lettré qui aimait
Flaubert tout autant que moi et que vous-mêmes, n'est-ce pas … !