Martin à la campagne

Etonnant roman érotique récent écrit par une femme qui pourrait être la « Frédérique Dard » d'aujourd'hui et qui s'adresse autant aux femmes qu'aux hommes. On est très loin des histoires d'amour à l'eau de rose. le ton est donné dès le début : le sexe, c'est la joie !
On suit un personnage, Martin, sorte de OSSexe 117 qui enchaine les rencontres dans un style faisant penser aux contes de Grimm version très adulte avec beaucoup d'humour et de scènes osées.
Le style est fluide et le roman qui est construit un peu comme une BD ne cesse de faire références à contes ou des tableaux (je n'ai pas tout repéré). Parfois, c'est chaud, très chaud et on doit poser le livre pour respirer un peu (heureusement la couverture est suffisamment sage pour le lire dans le métro).
Vu le titre et le personnage, cela sent le début d'une bonne série avec ce pied de nez à « martine aux champs ».
Hâte d'en découvrir plus de cette jeune autrice

Tout d'abord, merci beaucoup à Masse Critique de permettre de découvrir d'autres types de lecture et de pouvoir donner son avis. Non que mon avis à moi compte beaucoup mais ca reste agréable de le donner et de lire les commentaires des autres lecteurs.

Même si la couverture du livre est très amusante, inspirée du tableau de Grant Wood, c'est malheureusement là que s'arrête, pour moi, l'intérêt du livre (...non pas que en fait! j'en donne un autre à la fin de la critique).
Passés les deux premiers chapitres, on a compris le principe: Martin a perdu son chat, il va frapper aux portes, et... PAN!
A la manière d'un conte, tout est vite amené (dans un style douteux "gémir en gémissant") et ça finit façon bordereau de commande chez le charcutier.
Je n'ai pas du tout sympathisé avec Martin à l'esprit aussi vide que ces bourses à la fin d'un chapitre.
A l'inverse de Martin, moi je n'ai pas pris mon pied en lisant ce livre, mais j'ai redécouvert Grant Wood. Sa peinture était considérée, entre autre, comme une revendication de l'esprit pionnier des américains. Martin a bien planté son drapeau... mais bien trop souvent sur des lunes aux sols mous, sans consistance et déjà visitées.

Autre intérêt du livre: j'ai ri, et j'ai fait rire en en parlant. Et j'ai donné envie à certains de le lire et de l'offrir!

Martin à la campagne est présenté comme un roman érotique. C'est assurément ce qu'il, et presque exclusivement !
Chaque (court) chapitre est l'occasion d'un ébat ou de plusieurs, entre deux ou plus de partenaires. le contexte est différent à chaque fois, et il y en a pour tous les goûts.
Très peu de sentiments ici, tout tourne autour du sexe, ou quasiment.

Je n'ai pas non plus vu de vrai scénario au roman. Martin arrive dans un village de campagne pour s'occuper de sa grand-mère, et il enchaine les rencontres. Certains chapitres sont centrés sur d'autres personnages, féminins cette fois, mais il ne sont pas beaucoup développés non plus.

Amateurs de romance ou de récit bien construits, passez votre chemin. Ce roman est précisément ce qu'il promet : un livre érotique, rempli de scènes de sexe. Ni plus, ni moins.

Lu dans le cadre de l'opération Masse Critique

J'ai découvert ce roman grâce à masse critique que je remercie.

J'ai commencé à lire un peu émoustillé à l'idée des scènes coquines et je dois dire que j'ai de suite était servi.

En effet les chapitres cours  sont à chaque fois l'occasion pour Martin de retrousser des jupons. 

Cet enchaînement très rapide permet une lecture que je comparerais à celle de nouvelles regroupées sous la même couverture. 

Malheureusement le personnage principal est simple et l'histoire manque cruellement de profondeur. 

Si vous cherchez une lecture légère et sans prise de tête ne vous privez pas mais si vous souhaitez une plongée moins superficielle dans le désir et le plaisir vous risquez d'être déçu. 

Alice Rameliet nous entraîne dans un voyage agreste et onirique, au pays des désirs et des symboles. Les différentes séquences scandent plaisamment les phases de ce qui pourrait être désigné autant comme un grand conte que comme un roman. Les lecteurs qui en resteront à la littéralité des choses ou qui ne sauront se départir d'un formalisme " littérairement" académique en seront hélas pour leur frais...
Merci pour cette plaisante découverte de votre univers.
Martin ( d'un Martin l'autre; )