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EAN : 9782491770440
350 pages
Igb Editions (18/06/2022)
4.42/5   26 notes
Résumé :
Il ne fait pas bon prendre sa retraite lorsqu’on est le patron d’un important groupe pharmaceutique. Henri Cuvier, surnommé le vieux, souhaitait simplement passer le flambeau à Alain son fils aîné. Il n’imaginait pas que Nixon et Reagan feraient irruption dans sa petite fête pour liquider son héritier, enlever Chloé sa petite fille et réclamer une rançon exorbitante ainsi que le report de mise sur le marché d’un médicament prometteur. D’emblée l’affaire ne s’apparen... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
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Je viens de terminer le dernier livre de Jean Pierre Levain, publié aux Editions IIGB. J'ai trouvé ce roman plus abouti, l'histoire est travaillée en profondeur, des personnages hauts en couleur, la psychologie des protagonistes mises en valeur ,ce qui est existentielle, permettant de mieux les cerner et comprendre leurs rôles. Un fabuleux cocktail qui entraine une envie de découvrir ce roman .L'auteur plante de suite le décor. Nous faisons la connaissance de la famille Cuvier. Hervé dirige une grande entreprise dans le milieu pharmaceutique nous assistons à l'assassinat d'un des fils et l'enlèvement de sa petite fille Chloé. Quel sort réservent -ils à Chloé? Un des deux malfrats, ne peut l'exécuter et la laisse s'échapper. Qui sont ces deux, malfrats portant l'un un masque de Reagan, et l'autre celui de Nixon.
Cette enquête est confiée, au duo de choc de Gaelle et Fred . Une immense joie de retrouver, ce tandem loufoque, aux caractères tout à fait différent ,mais une véritable osmose les unis, n'hésitant pas à braver les obstacles semés sur leur route ., chaque indice est important, rien n'est laissé au hasard.
L'auteur nous transporte à Lyon, avec des descriptions exceptionnelles, nous avons une sensation de déambuler dans cette ville. Une affaire qui s'avère plus que difficile à résoudre. Une histoire à multiples rebondissements, aucun temps mort , pas le temps de s'ennuyer, la tension et les émotions sont intenses, un suspens haletant. L'auteur ne tergiverse pas, il est direct, donnant du piment dans son récit.
Il joue vraiment avec nos neurones, plusieurs personnages, mais impossible de trouver le meurtrier qui touche la famille Cuvier. L'auteur joue promène ses lecteurs; une impression de jouer une partie de cluedo, de me trouver dans l'univers d'Agatha Christie. L'auteur nous tient en haleine du début jusqu'au final, jusqu'au dernier mot ,pour enfin trouver les réponses à nos questions. Un final totalement inattendu, qui m'a laissé bouche bée. Un roman impossible à lâcher , un roman où le mot fin est frustrant et ne devrait exister, il faudra attendre un an , pour retrouver nos deux protagonistes, Gaelle Fred dans de nouvelles aventures. Un troisième opus, qui m'a plus que conquise. Nous ressentons les recherches effectuées, un roman très documenté, entrainant un suspens intenable.
Le tandem de Gaelle et Fred a une nouvelle fois à dénouer cette enquête avec brio.
Un roman qui m'a scotché, tant par l'histoire et la maturité de l'auteur.
Merci à Jean Pierre Levain, aux Editions IGB, de m'avoir permis de découvrir ce roman en service presse.
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Bonjour amis lecteurs,
Je remercie chaleureusement les Editions IGB pour l'envoi en service presse du livre de Jean-Pierre Levain : « Oeil pour oeil ». J'ai adoré ce polar passionnant qui nous emmène à Lyon. Dans ce troisième opus (mon préféré) nous retrouvons notre duo d'enquêteurs, le commandant au SRPJ de Lyon Fred Brazier et son adjointe Gaëlle Lebras ( découverts dans « Les femmes ne plaisantent pas avec l'amour »et « Délivrez nous de la tentation » mais l'enquête est indépendante». Ils sont chargés d'une affaire complexe, retrouver la petite-fille kidnappée d'un riche patron d'un groupe pharmaceutique dont le fils a été assassiné. Les personnages principaux sont très attachants, leur psychologie finement analysée. L'intrigue est captivante, parfaitement maîtrisée et sans temps mort. J'ai retrouvé la belle écriture de l'auteur, percutante incisive et addictive et non dénuée d'humour. J'ai adoré les clins d'oeil à Star Wars et plus particulièrement au personnage de Jabba. Un excellent polar à découvrir en urgence.
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Oeil pour oeil est le troisième roman de l'auteur mais le premier que j'ai eu l'occasion de découvrir. Suite à cette lecture que j'ai beaucoup appréciée, j'avoue avoir maintenant l'envie de découvrir les deux précédents romans de l'auteur car j'apprécie son style d'écriture.

J'ai été très facilement transporté au sein de ce livre qui est pour ma part captivant et qui tient en haleine du début jusqu'à la fin car on a envie de découvrir la personne qui est derrière tout ça. le souci étant que suite à une description physique j'ai réussi à trouver l'assassin avec grande facilité et il s'avère que je ne m'étais pas trompé sur la personne en question. J'ai trouvé dommage d'avoir réussi à mettre le doigt aussi facilement sur l'assassin bien avant la fin. Cependant, cela ne m'a pas enlevé l'envie de poursuivre ma lecture car je voulais être certaine que c'est cette personne en question qui soit véritablement coupable et je souhaitais également découvrir le pourquoi du comment de ses agissements envers cette famille plus particulièrement.

Le rythme de lecture est bon car au fur et à mesure que l'enquête avance on en apprend davantage en ce qui concerne certains protagonistes de l'histoire. La plume est pour ma part très agréable à lire en plus d'être fluide. le livre se dévore très rapidement. L'intrigue est bien construite en plus d'être haletante. de ce fait, les pages se tournent relativement vite. J'ai eu beaucoup de mal à décrocher et de ce fait j'ai lu ce roman sur deux jours. J'aime beaucoup les thrillers qui me captive comme c'était le cas ici. Les protagonistes sont attachants surtout en ce qui concerne Fred, Gaëlle et Chloé. N'oublions pas Jabba le chien de Fred qui est juste trop trognon je trouve. On n'a pas mal de description en ce qui le concerne alors c'est vraiment sympa.

Ici il est question d'une petite fête de départ en retraite en l'honneur du vieux alias Henri Cuvier patron d'un important groupe pharmaceutique. Cette fameuse fête qui devait être conviviale et plaisante va se transformer en scène de crime. Henri Cuvier surnommé le vieux souhaité passer le flambeau à son fils ainé Alain Cuvier mais suite à l'irruption inattendue de Nixon et de Reagan, son héritier va se faire liquider sur place sous ses yeux ainsi que sous les yeux de sa femme. de plus, ceux-ci ne vont pas en rester là car en effet ils vont enlever Chloé la petite fille d'adoption d'Henri Cuvier en exigeant une rançon exorbitante pour que celui-ci puisse la récupérer saine et sauve. Chloé est une jeune fille qui n'a pas la langue dans sa poche et elle ne se laisse pas intimider aussi facilement. Je l'ai trouvé très forte et courageuse. Suite à cet évènement tragique, le vieux va faire tout ce qui lui est possible pour sauver sa petite fille des griffes de ces deux malfrats. Qui est le cerveau qui se cache derrière toute cette mise en scène ? Pour le découvrir je vous invite à vous procurer ce roman et à vous laisser transporter par la plume de l'auteur pour y découvrir la personne qui est à l'origine de toute cette mascarade.

La jalousie peut bien pousser certaines personnes à commettre l'irréparable !

Merci à l'auteur ainsi qu'à la maison d'édition pour la confiance qui m'a été accordée. Ce fut un véritable plaisir pour ma part et je me languis d'avance de découvrir les deux premiers romans de l'auteur !


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Je remercie Jean Pierre Levain de m'avoir proposé de chroniquer son livre, ça m'a permis de le découvrir. J'aime beaucoup les romans policiers.

Nous voilà donc plongés dans l'industrie pharmaceutique où nous y faisons connaissance de la famille Cuvier. Pour résumer, Henri Cuvier le doyen de la famille qui, pour son départ en retraite, organise une petite fête chez lui. Surgissent deux énergumènes « Nixon » et « Reagan » lourdement armés, semant la panique et assassinant le fils aîné Cuvier et kidnappant Chloé sa petite-fille âgée de 8 ans. Une rançon est demandée ainsi qu'un report de commercialisation d'un médicament.

L'affaire est donc confiée au SRPJ de Lyon, au commandant Fred Brazier et son adjointe Gaëlle Lebras. Ils vont tout faire pour sauver l'enfant et découvrir les meurtriers et la tête pensante.

Le lecteur est embarqué dans un récit complexe, l'auteur nous entraine dans différentes directions afin de noyer le poisson et de nous tenir en haleine. L'intrigue est très bien ficelée et même si j'ai eu des doutes sur la culpabilité d'un des personnages l'auteur a su brillamment brouillé les pistes pour qu'un doute subsiste.

Il y a de l'action, de la psychologie, de l'humour. C'est sans temps mort, très bien maîtrisée, la plume est fluide et incisive, les mots sont ciselés, les personnages principaux et secondaires très fouillés. L'auteur nous offre des descriptions riches, on est membre à part entière du récit, on suit l'enquête de près, on fait nos propres hypothèses. Je n'ai jamais été autant impliquée dans une enquête de police. le milieu policier et son fonctionnement est traité de façon sérieuse avec de nombreuses références. On voit que l'auteur a bien étudié son sujet.

Les thèmes abordés sont intemporels : les relations homme/femme, l'amitié, la place de la femme dans le monde industriel, la jalousie, la vengeance ainsi que les liens qui se nouent au sein de familles recomposées.

J'ai apprécié tous les personnages et surtout le duo formé par Fred et Gaëlle, leurs échanges montrent une grande complicité et sont savoureux. Clin d'oeil spécial à Jabba la mascotte de l'enquête.

J'avoue que le titre « Oeil pour oeil » m'a intriguée, après lecture j'aurais ajouté « dent pour dent ». La couverture et le titre annoncent tout de suite la couleur, monde pharmaceutique et vengeance intestine.

J'ai été très surprise par la forme du roman, ça m'a quelque peu perdue par moment car je ne savais plus trop où j'étais et avec qui, mais j'ai fait plus attention et ça a coulé tout seul. Quelques coquilles inoffensives n'ont pas gâché ma lecture. Juste le personnage Burlet qui devient Burlat et à nouveau Burlet.
En conclusion : lisez-le !!
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Nous voilà en présence d un thriller construit de main de maître dont l intérêt vous tiendra en haleine jusqu à la révélation finale. Prenant comme toile de fond une dynastie familiale ( relations, secrets et mensonges ) l auteur va nous enfermer dans une véritable histoire labyrinthique qu il parseme tout au long de l enquête d une série de rebondissements dont le but est de nous embrouiller et nous faire bifurquer vers de nouvelles pistes. Afin de nous faire participer à un cluedo grandeur nature dont la finalité est de mettre un nom sur l investigateur de cette affaire. Pour cela l auteur utilise une narration basée sur la description en effet celui ci nous présente de façon minutieuse chaque nouveaux lieux et personnages avant de nous plonger dans l action nous permettant de supputer certaines hypothèses qui peuvent vous donner la clé de la solution. C est tellement réaliste que nous avons l impression d assister à la projection d un film. Au niveau de l enquête nous retrouvons tous les éléments du genre avec un meurtre sordide, une recherche d indices à base de perquisitions et d interrogatoires, des relations interservices tendues et d un feu d artifice de poudre. Tout cela entre les mains du duo de flics classique avec le vieux baroudeur qui a connu de nombreux traumatismes et la jeune partenaire pleine de fougue et d adrénaline. Perso j ai eu un coup de coeur avec le troisième larron dont je vous laisse la surprise. Dans un univers anxiogène ou règne en maître faux semblants, trafics attisant le suspense avec un rythme plus ou moins soutenu et dont la finalité risque de vous surprendre. Mettant en avant les conséquences de la jalousie. Dans lequel interagissent une série de personnages meurtris, imbus d eux même et sans foi ni loi.

Un roman prenant qui vous emporte dans une histoire de dingue.
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Citations et extraits (36) Voir plus Ajouter une citation
Il s'était toujours comporté en esthète sensible à la beauté du monde, à l'élégance des réalisations humaines, à l'harmonie des courbes féminines qu'il considérait comme de magnifiques paysages qui l'émouvaient depuis toujours et réjouissaient bon nombre de ses rêveries.
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L’illusion reposait, il le savait bien, sur la permanence du désir qui ne faiblissait jamais si on lui laissait la liberté de s’épanouir. Et de ce côté, il y a bien longtemps qu’il laissait libre cours à son imagination, véritable antidote à la dépression et au stress. Il s’était toujours comporté en esthète sensible à la beauté du monde, à l’élégance des réalisations humaines, à l’harmonie des courbes féminines qu’il considérait comme de magnifiques paysages qui l’émouvaient depuis toujours et réjouissaient bon nombre de ses rêveries. Aussi loin qu’il se souvienne, il avait toujours idolâtré le corps des femmes.
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Il avait forgé sa réputation avec ses poings. Personne n’osait plus, du moins en sa présence, le traiter de popol, bel amalgame entre son prénom et les engins que sa mère astiquait à pleine main avant de les fourrer dans sa bouche. Seul Durieux avait le droit de l’humilier. Cela faisait partie des privilèges attachés à sa charge. Il avait bien tenté de résister au début, mais avait vite compris que c’était inutile. De plus, cela le condamnait à rester en retenue, seul avec son tortionnaire ; la double peine en quelque sorte.
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C’était pour elle comme un nouveau monde qui s’ouvrait, une seconde vie qui débutait. Elle s’était dégagée de sa chrysalide pour terminer sa mue. La chenille laide et poilue était devenue un papillon aux couleurs chatoyantes prêt à tout, même à se brûler les ailes s’il le fallait. Elle assumait pleinement cette transformation qui faisait d’elle une femme aux multiples facettes : épouse sérieuse, mère aimante et paroissienne dévouée par-devant ; aventurière débridée, soumise et totalement inconvenante par-derrière.
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On ne pouvait quand même pas être quelqu’un de trop mauvais quand on donnait aux petites filles ce qu’elles aimaient manger par-dessus tout. Non c’était clair. Il ne la tuerait pas. Du moins pas lui. Elle préférait ne pas penser à ce que ferait l’autre, tant il lui faisait peur.
 
Elle sursauta quand la porte s’ouvrit.
— Allez viens. Faut qu’on y aille. Tu vas me suivre gentiment sans tenter quoi que ce ou est-ce que je dois te ligoter et te jeter dans le coffre ?
— Je me tiendrai comme il faut.
— 
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