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EAN : 9791096935949
98 pages
Le muscadier (14/10/2021)
3.94/5   8 notes
Résumé :
Nous sommes en 2035. Un terrible virus sévit et oblige la population mondiale à se confiner. Ombeline s’ennuie dans son orphelinat. Elle supporte mal l’enfermement et ne s’entend pas bien avec la directrice de l’institut. Heureusement, Léontine et Malaurie, 4 et 14 ans, sont comme deux sœurs pour elle. Jacinthe, la seule adulte qui s’occupe d’elle, connaît son secret : Ombeline communique avec les animaux. Elle ne leur parle pas : elle émet un léger souffle, capte l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
J'ai reçu ce livre dans le cadre de la dernière Masse Critique Babelio et je remercie les éditions le Muscadier dont j'avais pu apprécier d'autres titres dans cette collection "Rester Vivant". Ce roman convient à de jeunes lecteurs (à partir de 11 ans je pense) alors que d'autres titres abordent des thématiques visant des ados jeunes lycéens.
Dans un futur d'anticipation marqué par un virus qu'on ne sait pas soigner et les conséquences d'un dérèglement climatique sans cesse accentué, les héros de ce récit vivent dans un orphelinat au règlement strict que seule la présence d'une éducatrice bienveillante, Jacinthe, arrive à adoucir.
Ombeline a un don, elle sait communiquer avec les animaux, échanger et partager des informations et des émotions avec eux. (Il me semble que j'avais lu le premier tome d'un manga ou un garçon avait le même pouvoir...).
C'est ainsi qu'elle apprend qu'un tigre s'est échappé du zoo mais en enquêtant, elle soupçonne une affaire louche...
Le thème des animaux à protéger contre la violence des hommes, l'amitié des 3 orphelines et les sympathiques vétérinaires rendent cette lecture très agréable même si elle est un peu légère pour un lecteur plus âgé qui aurait aimé plus de développement ;-)
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Merci à babelio et aux éditions Lemuscadier pour ce livre reçu dans le cadre de la dernière masse critique jeunesse.
Ma petite nièce a adoré ce roman qu'elle a dévoré d'une seule traite étant donné qu'il n'y avait pas classe pour cause de covid.
Dans ce roman, Ombeline, est, elle aussi confinée pour cause de pandémie.
L'auteur Sabine Dosière aborde différents sujets : la recherche pour trouver un vaccin, les conséquences du réchauffement climatique, le trafic des animaux sauvages, les orphelins de guerre.
S'ajoute, une part de fantastique car la petite fille a le don de communiquer avec les animaux.

La collection "rester vivant" est constituée de nouvelles et de romans qui parlent du monde d'aujourd'hui et je trouve qu'elle a toute sa place sous le sapin.
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2035, le monde connaît une pandémie qui contraint tous les habitants de la planète à rester chez eux. Les laboratoires mènent d'actives recherches pour trouver un remède au virus qui sévit.
Ombeline, Malaurie, Léontine et tant d'autres orphelins de la guerre vivent dans un orphelinat. Les crises climatiques et politiques qui en découlent ont en effet engendré de nombreux conflits, privant des enfants de leurs parents.
Au coeur de ce quotidien bouleversé où seule Jacinthe, l'une de leurs éducatrices, leur apporte toute la tendresse possible, une nouvelle met en émoi la ville: un tigre blanc a disparu. Ombeline décide de mener l'enquête sur cette étrange disparition, forte d'une étrange aptitude, celle d'entrer en communication avec les animaux.
Pour la seconder elle peut compter sur ses amies et l'expertise d'un vétérinaire qui se joint à elles. D'autres tigres sont en effet portés absents, et il soupçonne un trafic.

Comment parler aux jeunes enfants (à partir de 9 ans) du rapport entre les hommes et les animaux, de la recherche médicale, de l'exploitation qui est faite des animaux au profit des hommes? En leur racontant une histoire, avec simplicité sans être simpliste. Sabine Dosière aborde ainsi habilement et avec sensibilité des questions éthiques délicates, et campe de jeunes personnages attachants, aux personnalités bien trempées.
L'entraide et la solidarité, la confiance en soi et dans les autres, sont des forces pour ces fillettes que la vie a malmenées et leur aventure ménage une voie vers la résilience.
Les lecteurs seront séduits par cette enquête qui célèbre la complicité naturelle des enfants avec le règne animal, l'amitié, et trouveront matière aussi à poser des questions aux adultes sur l'utilisation que nous faisons de la Nature.

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Un petit roman pour la jeunesse à partir de 8-9 ans.
Je trouve la couverture un peu vieillotte et j'ai des doutes sur la séduction qu'elle pourrait avoir sur la jeunesse...
L'action de cette histoire se situe dans le futur (2035), cependant l'ambiance de l'orphelinat, dont il est question, m'a semblée proche de l'ancienne époque, un peu à la Dickens...
L'histoire présente une jeune fille qui a le pouvoir de communiquer avec les animaux en les regardant dans les yeux. Un pouvoir qui va lui être utile dans ce monde où les animaux sont toujours exploités par les hommes pour leur profit.
Un conte sur la protection des animaux, sur l'entraide, sur les conséquences du réchauffement climatique (même si c'est assez léger).
Les personnages ont des personnalités bien distinctes qui permet de s'attacher à chacun.
Un roman plutôt agréable à lire pour la jeunesse en leur permettant d'avoir une réflexion sur notre monde, sur notre comportement.
Je remercie Babelio et les éditions le muscadier pour ce roman dans le cadre de l'opération masse critique.
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En 2035, suite au dérèglement climatique, une pandémie s'abat sur le monde et contraint la population à se confiner. Ombeline vit dans un orphelinat très strict et possède le don de communiquer avec les animaux en émettant un léger souffle. Elle a bien du mal à supporter le confinement et trouve refuge auprès de ses 2 amies de 4 et 14 ans. Jacinthe, une éducatrice fort bienveillante, leur apportait du réconfort en leur lisant des histoires et en lui cuisinant des gâteaux jusqu'au jour où elle attrape le virus. Un jour, elles apprennent qu'un tigre blanc s'est échappé d'un zoo et rode dans les environs. Ombeline les entraîne alors dans une enquête pour lever le mystère autour de cette étrange disparition.

C'est un petit roman jeunesse fort, très engagé et puissant qui aborde sans ménagement les conséquences du dérèglement climatique. Je ne l'ai pas proposé à mon 8 ans car je le trouve trop cru au vu de son jeune âge. J'ai été très touchée par ces jeunes orphelines à qui l'on mène la vie dure, Ombeline est très attendrissante et on aimerait que le destin lui sourit. Elle est courageuse et déterminée à venir en aide à ce tigre et ⚠️SPOILER mettre à jour un trafic d'animaux et les pratiques douteuses des laboratoires dans la recherche d'un vaccin⚠️. Je suis sensible au bien-être animal et ce roman m'a bouleversé ! Il manie habilement éthique et écologie. Une enquête palpitante, de l'amitié, de l'entraide et un soupçon de magie, de quoi plaire aux jeunes ados ! Enfin, la #couverturepleinepage est superbe.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
On fabriquait des remèdes soi-disant miraculeux à partir d'animaux. Elle espérait qu'en 2035, plus rien de ce genre n'existait.
Ombeline n'aimait pas beaucoup l'époque actuelle. La planète était de plus en plus polluée. Le climat se réchauffait plus rapidement que les estimations du début du siècle ne l'avaient prévu. Toutefois, espérait-elle, les animaux n'étaient plus sacrifiés pour des légendes.
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Ombeline communiquait avec les animaux. On ne peut pas dire qu'elle leur parlait, aucun son ne sortait de sa bouche. Elle n'imitait pas leurs cris non plus, même si elle les connaissait parfaitement. Elle était d'ailleurs douée pour les chants des oiseaux.
Non, quand elle voulait communiquer avec eux, elle ne chantait pas, n'aboyait pas, ne couinait pas. Ce qu'elle faisait était bien différent.
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je vais me rapprocher à nouveau des oiseaux et de tous les mulots qui vivent autour du zoo. Je les rencontrerai et je soufflerai , mais avec le confinement, ce n'est pas facile, je ne peux pas sortir comme je veux. Je demanderai aux chats errants de mener l'enquête pour moi. Ce tigre, on va le retrouver, et on connaîtra la raison de sa fugue !
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- Mais c'est de la magie ! avait remarqué Ombeline en riant.
- Pas du tout ! C'est une forme de sensibilité différente. (p.13)
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Chacun était confiné chez soi. Ombeline n'avait pas un "chez-soi" comme on peut l'imaginer quand on a une vie de famille. Ombeline vivait dans un orphelinat depuis qu'elle avait cinq ans.
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