Public domain, tome 1

Club N°53 : BD sélectionnée ❤️
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Gros coup de coeur...
... pour ce comics assez "méta" car il traite du droits des auteurs de comics sur leurs personnages face aux maisons d'éditions.

J'ai adoré la galerie de personnage très attachants, le dessin simple mais efficace et les dialogues.

Ce n'est pas spectaculaire mais c'est très bien fait.

J'attends la suite avec impatience.

Gilles
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Attention !! petit bijou et pas cher (10 €).

Un comics sur les Super-Héros mais sans super-héros.

Dans cette histoire, " The Domain " est un comics qui devient un succès planétaire : adaptation en film, produits dérivés...

Sauf que le dessinateur qui est à l'origine de ce comics essaie de récupérer, avec l'aide de ses fils, ses droits d'auteur vu qu'il a été spolié par le scénariste (n'y aurait-il pas une petite ressemblance physique avec Jack Curby ?).

Cette BD rappelle l'histoire de Jerry Siegel et Joe Shuster, les créateurs de Superman qui ont fini par être difficilement dédommagés d'une partie du jackpot.

Au niveau du scénario l'histoire est vraiment bien ficelée avec beaucoup d'humour et des dialogues qui font mouche.

Aaricia
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Récit qui ne décrit pas une énième histoire de Super Héros mais l'exploitation de ceux-ci par des éditeurs et des maisons de production et qui montre le peu d'estime qu'ils ont pour leur créateur d'origine.

Vivement la suite !

David
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Lien : https://mediatheque.lannion...

A mi-chemin entre bande dessinée et comics, voici une proposition originale.
Graphiquement, le style est très expressif avec des couleurs vives sans recherche de réalisme entrecoupé de vignettes plus nuancées pour les retours en arrière. le découpage est fluide et mêle dialogues et action de manière dynamique.
C'est le scénario qui fait la différence, s'attaquant simultanément à plusieurs aspects de la vie d'artiste, fantasmés ou réels.
Écrivain raté, bédéiste un peu en manque de reconnaissance, fans, il brosse le portrait d'une galerie de personnages attachants à souhait.
Leur psychologie est fine, non manichéenne malgré une action située dans l'antre de la superpuissance et de ses héros emblématiques.
Tout cela respire la bonhommie grâce un ton résolument optimiste et un certain humour subtil, ce qui fait un bien fou.
Bravo et j'ai hâte de voir la suite...

Encore un comics de super héros , Oui, mais non !
Ici, on ne s'intéresse pas aux personnages, mais aux auteurs.
Alors qu'un énième film de super héros à gros budget crève l'écran, nous sommes confrontés à ses créateurs : le dessinateur qui n'a rien obtenu de plus que quelques maigres dollars et la reconnaissance de quelques fans, et le scénariste qui s'est attribué tout le mérite et qui vit dans l'opulence.
Cela vous semble peut-être familier, c'est ce qui existe bel et bien dans le monde du comics, Stan Lee / Jack Kirby, Bob Kaine / Bill Finger, ou encore Ed Brubaker / Marvel Studio. Les conflits de gros sous sont nombreux chez Marvel et DC, les "Big Two" de la bande dessinée américaine.
Eh bien, c'est ce que Public Domain nous propose, un récit basé sur cela, avec des références parfois à peine camouflées.
Mais le récit ne s'arrête pas la, il va aussi explorer le spectre des ayants droits qui veulent faire valoir les droits de leurs ancêtres, mais est-ce par sentiment de justice, ou encore une fois une question de gros sous...
Un récit qui a été un véritable coup de coeur et dont j'attends la suite avec impatience.

C'est l'histoire de Syd Dallas, un célèbre dessinateur de comics, créateur de « The Domain », dont l'industrie de divertissement s'est emparée du super-héros iconique et légendaire. Malheureusement pour lui, Syd n'a plus aucun droit sur sa création. Alors qu'il vieillit, ses fils Miles et David tentent de le convaincre de défendre leur héritage familial...

Ce comics aborde des thèmes larges tels que les relations familiales, l'argent, la créativité artistique, la bataille juridique, la réussite, l'héritage, la responsabilité et l'authenticité. En explorant l'impact de l'industrie du divertissement sur les créateurs de comics, l'auteur pose des questions importantes sur la relation entre l'art et le commerce tout en examinant les complexités de la relation entre les créateurs de comics.

L'histoire est agréable à suivre, c'est rythmée, fluide avec une intrigue captivante et de l'humour. Graphiquement, c'est moderne et fin, avec un mélange de couleurs plus ou moins vives qui se détachent des teintes plus sombres, ce qui donne une belle esthétique. Les personnages sont intéressants, nuancés et attachants. Syd Dallas est un personnage complexe, tourmenté par le fait d'avoir perdu sa création et sa relation compliquée avec ses fils, il n'en reste pas moins un côté de lui assez positif. Les fils de Syd sont unis, mais aussi en conflit sur la façon dont leur père doit gérer la propriété de sa création.

En bref, "Public Domain" est un comics divertissant et intéressant qui examine les complexités de la création artistique, de la place des artistes, des droits d'auteur, et de l'héritage familial. Ce début d'histoire est excellent. Hâte de découvrir la suite !
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