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EAN : 9782226250940
336 pages
Albin Michel (02/10/2013)
3.6/5   35 notes
Résumé :
Dans un style éblouissant, The Girl with Borrowed Wings raconte l'histoire d'une jeune fille isolée et d'un métamorphe qui lui fait découvrir ce que pourrait être la liberté – si seulement elle avait le courage de la prendre.
Contrôlée par son père et bornée par le désert, la vie de Frenenqer Paje est d'une monotonie fastidieuse, jusqu'à ce qu'un petit geste de rébellion fasse exploser son monde et qu'elle rencontre un garçon, mais pas n'importe lequel – quel... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Frenenquer (quel prénom!) a toujours rêvé d'avoir des ailes, elle qui vit dans les trois pièces de sa maison ("ses trois boîtes" comme elle les nomme) car elle quitte sa maison pour le lycée, en voiture avec son père ou parfois sa mère, puis y revient.
Elle vit dans une ville entourée par le désert, dans un monde où les filles, les femmes sont couvertes quand elles sortent, sous la surveillance des parents, des professeurs, des autres élèves ou d'elles-mêmes (leur éducation étant le plus sûr de ces moyens de surveillance. Frénenquer sent le doigt de son père dans son dos qui la tient ou la retient dans tous ses actes). La jeune protagoniste a 17 ans mais existe, pense, se comporte comme le veut son père. Elle se pense la créature de son père, qui a tout pouvoir.
Or, les ailes dont elle rêve prennent la forme d'une Libre Créature, être métamorphe qui n'appartient à aucune espèce définie, n'obéit à aucune loi et peut prendre la forme qui lui plaît. L'héroïne a secouru cet être sans nom auquel elle donne un nom et un repère.
En effet, Sangris (c'est ainsi qu'elle le nomme) a vécu partout et n'appartient pourtant à aucune partie du monde, ni à aucun peuple, ni famille et ressemble ainsi à celle qu'il va surnommer Nenner : elle a vécu dans beaucoup de pays, déménageant sans cesse selon les déplacements professionnels de son père avant de se retrouver dans l'Oasis. Sangris pour la remercier va l'emmener voler toutes les nuits, visiter toutes sortes de lieux qu'ils ont tous les deux connus. Nenner prend ainsi goût à la liberté et trouve la force de se rebeller contre l'autorité de son père.
L'intrigue peut se résumer plutôt facilement mais c'est la façon dont elle est racontée qui est magistrale! La plume est fluide et déploie à travers l'histoire de Nenner et Sangris un hymne à la liberté, un cri de révolte face à la condition féminine dans certains pays du monde mais elle file aussi la métaphore du passage à l'âge adulte, où les enfants, les filles se libèrent de la tutelle de leurs parents, des rêves que ceux-ci ont construit autour d'eux pour devenir des adultes, des femmes (il est évidemment révélateur que le "libérateur" de la jeune héroïne soit un être de sexe masculin, même métamorphe).
Sous ses allures de récit fantastique, l'auteur dénonce donc le joug masculin, patriarcal imposé aux jeunes filles dans certaines cultures. Lorsque dans un sursaut d'indépendance, la jeune fille décide de se promener seule, elle reçoit quolibets et propositions indécentes de la part des hommes qu'elle rencontre, car là où elle est, les filles ne sortent pas seules dans la rue.
Le pouvoir paternel est omniprésent dans toute son éducation : liste d'attitudes à tenir ou à ne pas tenir, répétition mécanique de gestes jusqu'à la satisfaction paternelle (fermer une porte sans la claquer, par exemple), jusqu'à l'absurde ou la violence. Ce récit contient des passages que j'ai trouvés d'une violence inouïe! Une violence non pas physique car son père ne la bat pas mais psychologique : menaces, harcèlement, contrainte et il va même jusqu'à écrabouiller dans son poing un oisillon que sa fille voulait secourir!
Dans ce cadre domestique quotidien se jouent des confrontations d'une brutalité effrayante entre le père et la fille, sous le regard fuyant de la mère, soumise à son mari.La seule voie d'évasion de l'héroïne passe par les livres qui s'entassent dans sa chambre, tels des murs, qui la protègent de l'extérieur, des sentiments, de l'amour. Cet amour que Sangris va éprouver pour elle et qu'il veut lui avouer, elle l'élude, le noie de paroles, le repousse. Contrairement à d'autres romances que j'ai lues, leur amour ne se déclare pas à la lecture d'un chapitre ou deux, ni d'une page ou deux, il se construit au fil des pages, des escapades nocturnes, des rebuffades de Frénenquer qui craint l'amour du métamorphe comme elle craint ce que son père présente comme de l'amour. Pour elle l'amour contraint, l'amour détruit. Il lui faudra prendre conscience qu'il peut être une arme pour se libérer de son père et aussi prendre conscience de l'humanité de son père. Il n'est pas un dieu tout puissant mais tout simplement un homme.
C'est en bref, un livre magnifique, très beau, écrit par une jeune auteur de 17 ans que je vais suivre de près.

A partir de 16 ans
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Il va falloir que je pèse mes mots pour ne pas paraître trop dure cette fois-ci mais il faut savoir que ce livre est plus qu'une déception. le résumé m'a trompé, comme jamais je n'ai été trompé. Je ne me suis attachée à aucun des personnages et me suis perdue dans les lieux parfois réels parfois complètement abstraits.

Frenenqer (ou l'auteur c'est selon) prend le lecteur pour un demeuré et ce dès le début. Car non, elle n'est pas une invention. du moins pas si comme moi vous vous attendiez à une fille née de la folie scientifique de son père ou je ne sais pas, sortie de l'écume des vagues par exemple, n'importe quoi, et bien vous vous trompez. Malgré ce qu'elle affirme, Frenenqer est bel et bien sortie du ventre de sa mère. Son père l'idéalise, la veux parfaite mais en aucun cas elle n'a été « inventé », je trouve le terme assez dur pour ce qu'il en est réellement. Son père s'est assis dans un champ un jour et a rêvasser en imaginant comment serait la fille parfaite. Puis il a trouvé une femme, a eu Frenenqer et se bat pour en faire la fille qu'il voulait. Je suis peut être trop dure mais ce détail m'a plombé la lecture.

Frenenqer est donc une jeune fille de 16 ans qui vit dans l'Oasis, une ville dans le désert où la température est constamment insoutenable. Elle doit se tenir à carreaux pour plaire à son père. J'entends par là qu'elle ne sort de chez elle que pour allez en classe, ne doit pas parler aux hommes, doit obéir au doigt et à l'oeil, faire honneur à son père, être silencieuse etc… C'est cette bulle dans laquelle son père la maintient qu'elle veut percer sans le pouvoir. Hors c'est bien beau tout ça mais ce ne sont que des mots à mes yeux. Elle envoie promener le seul être qui tient à elle soit disant pour plaire à son père pourtant, plus tard, ça ne la dérange pas plus que ça de se faire toucher par un autre. Une véritable contradiction ambulante malgré les circonstances atténuantes qu'on cherche à lui donner.

Son père, parlons en de son père, est strict, assez spécial voire effrayant par moment. Poussant le bouchon un peu trop loin. Il faut savoir qu'il va jusqu'à demander à sa fille de fermer, ouvrir et refermer une porte devant lui pendant 30 minutes juste parce qu'elle l'avait fermer en faisant du bruit. Attention ! Je ne parle pas de claquer la porte, non non, juste de faire un peu de bruit. le bruit d'une porte qui se ferme en fait… La mère quant à elle ne mange même pas avec eux pour ne pas gêner le père et on ne l'entend presque jamais. Je doute que l'on puisse remplir ne serait-ce qu'une page avec ses répliques, c'est dire. BREF, je pense que l'on peut difficilement faire plus étrange comme famille.

La meilleure amie est stupide. Mais vraiment. C'est à dire qu'elle ne sert à rien. Elle rapproche le couple dans les 40 dernières pages mais sinon elle sert juste d'agenda à Frenenqer qui se sent trop fatiguée pour apprendre son emploi du temps par coeur et qui utilise sa seule amie comme esclave personnelle. (Venant d'une fille qui se plaint d'être le pantin de son père c'est assez comique.) Seul son nom est plaisant : Anju (ça me fait penser à l'hôtelière dans Zelda Majora's Mask donc j'aime bien).

Les lieux m'ont eux aussi posés problème. On passe de la Thaïlande à l'Espagne puis on se retrouve en Ae et sur une île dans le ciel… Certes c'est du fantastique mais ça m'a gêné. Tout paraît tellement normal pour Frenenqer que je me sentais mal lorsque j'étais étonnée. Je me disais « Je ne dois pas être normale, moi ça me surprends mais elle, elle ne réagit pas… » Il y a donc un problème.

Ensuite Sangris, le chat qui n'est pas un chat. L'idée me plaisait. Sincèrement. Mais encore une fois l'auteur a rapidement brisé mes illusions. Il faut savoir qu'il ne sait pas ce qu'il dit. Au début on apprend qu'il peux prendre la forme qu'il veut tant que ce n'est pas trop petit (type souris) ou trop grand puis, plus tard, il se transforme en dragon et propose de revenir sous la forme d'un lézard. Hors chez moi, un dragon c'est grand et un lézard c'est petit… peut-être même plus petit qu'une souris. Donc là encore je me demande quoi.

La scène qui résumerait le mieux le livre est certainement celle où Sangris apparaît sous la forme d'un homme, nu bien entendu (sinon ce n'est pas intéressant n'est-ce pas mesdemoiselles). Bien ! Maintenant imaginez que vous êtes dans votre chambre, seul(e), et qu'un chat se transforme soudainement en un être humain en tenue d'Adam (ou d'Eve). J'imagine que, comme moi, vous hurleriez un truc comme « Naaaa ! Keskispass'là ! Ahhh ! » ou du moins vous seriez étonnés. -soupir- Et bien Frenenqer, elle, ne l'est absolument pas. Pour elle le seul point important est qu'il est nu. Alors elle se cache les yeux et lui demande de s'habiller car c'est indécent. Cette scène arrive vite et c'est à ce moment précis que le livre m'a perdue.

Dans l'ensemble, l'Oasis et les conditions de vie de ses habitants (notamment Frenenqer) font penser au Moyen-Orient. J'imagine que c'est voulu. C'est peut-être pour cela que j'ai eu du mal avec ce livre. de par ma situation, je ne suis absolument pas apte à comprendre les relations père/fille qui peuvent exister là-bas.

Je ne vous parlerai pas de la fin des plus abracadabrante. Ah ! le fabuleux pouvoir de l'amour en action.

Il y aurait tant de chose à dire. Sur chaque action, chaque chapitre. Mais je me limiterai à ce que j'ai déjà dit. Ne vous en fait pas, je ne révèle pas grand chose du livre. Plein de surprise vous attendent encore.

Je n'ai vraiment pas apprécié cette lecture. C'est un fait à présent. Les personnages m'ont semblé bien trop caricaturés. le père est odieux, la mère est un meuble de décoration, la meilleure amie un agenda, le chat un taxi gratuit et l'héroïne principale une contradiction ambulante. L'histoire dans son ensemble n'est pas mal mais je n'ai pas réussi à accrocher à cause de nombreuses contradictions.
Lien : http://julycece.wordpress.co..
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Frenenqer vit dans une oasis. Son père tient à faire d'elle une fille parfaite. Ses obligations tournent principalement autour de l'idée principale qu'elle doit, en tant que femme, se faire oublier. Devant l'impossibilité de satisfaire ce père tout puissant, la jeune fille s'étiole. Dans une de ses rares périodes de rébellion, elle sauve un chat, qui se révèle être un Etre Libre, capable de toutes les transformations et déplacements. Pour la remercier, il l'amène voler et découvrir le monde... Mais ces échapées ne sont toujours que temporaires...

Conte allégorique sur l'enfermement et la manipulation. le récit est tout à la fois poétique et fantastique, ce qui en réalité renforce le côté terrible de cette éducation où il n'est même plus possible de respirer. J'ai autant apprécié la description de l'Oasis et des autres mondes que cette allégorie de l'étouffement. Un livre à part, beau et terrible à la fois.

Lien : http://cdilumiere.over-blog...
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Je suis très faible en matière de livres, ce n'est plus un secret. Lorsque ce livre est sorti l'année dernière, j'ai immédiatement craqué sur sa si jolie couverture. Cette fille avec sa tenue rose poudrée et ses ailes ne pouvait que me plaire. Je ne me suis même pas soucié de lire la quatrième, heureusement une fois le livre en ma possession, je me suis un peu renseigné et l'histoire semblait pas mal. Pourtant, ce livre est resté dans ma PAL de nombreux mois avant que je ne décide à le sortir.

Frenenqer Paje, à peine dix-sept ans, a déjà vécu dans plein de pays. La seule constante est la main de fer de son père qui l'éduque avec une sévérité qui confine parfois à la cruauté. Un jour en se promenant en famille au souk, la jeune fille ose : elle exige de ramener chez elle un chat en piteux état. Avec cette rébellion en apparence anodine, Frenenqer avance d'un pas sur le chemin de l'indépendance, sachant que chaque tentative pour s'émanciper de l'autorité de son père, sera punie. Si un combat s'engage alors entre père et fille, Frenenqer se bat aussi contre elle-même : comment vouloir la liberté quand on est habituée à obéir et à être surveillée chaque minute de sa vie ? Car être libre, c'est précisément ce que lui propose Sangris, le chat qu'elle a sauvé et qui s'est transformé en jeune homme aux ailes magiques. Pas de famille, pas d'attachement, pas de règles, lui dit-il à chaque fois qu'il l emmène sur son dos découvrir des lieux du monde qu'ils choisissent ensemble. Mais Frenenqer est-elle prête à s'émanciper à ce point ?

Je ne vais pas y aller par quatre chemins, je n'ai pas aimé du tout cette lecture. Elle constitue le premier flop de cette année 2015.

Ce livre a été écrit par une jeune fille de 17 ans et j'ai envie de dire que cela se ressent, c'est niais. L'histoire est bécasse, Frenenqer n'en parlons même pas ! C'est vraiment plat, bête et sans intérêt. Ca se déroule dans un pays désertique qui ressemble vite fait aux pays du Maghreb au regard de la société qui nous est décrite. Frenenqer donc est persuadée que son père l'a rêvée et qu'en fait, elle possède des ailes (ouais ouais ouais ...).

Un jour, dans un souk réservé à la vente d'animaux, elle sauve un chat qui semble être aux portes de la mort. Et il s'avère que ce chat a la capacité de se changer en homme ailé (ouais m'sieur dames rien que ça). Bien entendu tout ça va se transformer en histoire d'amûûûûr sos nos yeux ébahis (ou pas). Et bien je peux vous dire qu'on s'ennuie ferme tout du long.

L'idée aurait pû être super bonne, parler de la notion de liberté pour une adolescente qui vit dans un pays qui n'autorise pas grand chose en terme de sorties ou même d'habillement. Mais non, l'auteure a préféré nous décrire l'intégralité des voyages que font Frenenqer et Sangris. C'est long, c'est chiant.

Et les personnages ne sont même pas sympa. Frenenqer est une gourdasse, Sangris un lourdingue, le père un dictateur, la mère un meuble et sa meilleure copine une sorte d'esclave acquise à la cause de Madâââââme Frenenqer.

Bref, passez votre chemin !
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J'ai commencé ce livre et une fois que je l'ai ouvert, je ne pouvais plus le lâcher. Ce livre est en quelque sorte l'accomplissement de la liberté, mais une liberté magique, à partager. La jeune fille, Freneqer (oui, nom étrange mais ça va avec l'histoire) a 17 ans et vis encore avec ses parents dans une petite ville isolée du désert nommée l'Oasis par ses habitants. Là-bas, les jeunes filles doivent être très traditionnelles, dans le sens de mariages arrangés et de couvrir presque toute leur peau. La jeune fille, subissant la contrainte des critiques incessantes de son père, demeure dans un monde fermé et sans liberté. Alors quand elle fait la rencontre d'un jeune homme avec des ailes sous la forme première d'un chat, les portes vers de nouveaux horizons s'ouvrent et c'est là que sa vie prend tout son sens. Passant par l'Espagne, la Thaïlande et de nombreux autres pays, on voit une histoire magnifique sur l'espoir et la prise en main d'un futur par une jeune fille qui n'a jamais qu'espéré le faire. Et le jeune homme, qui peut prendre toutes les formes vivantes possibles, est dans un sens, et vous comprendrez en lisant pourquoi seulement dans un sens, est le contraire de Freneqer, car sa vie est sans lois et sans limites. Et ces deux jeunes gens vont se rejoindre entre ces deux extrêmes pour simplement vivre et finalement, être heureux, comme chacun le souhaite au travers de phrases magnifiques.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Mon père m'a dégoté des règles de conduite aux quatre coins de la planète. Tout et n'importe quoi, du moment que ça lui semble raffiné. Demande pardon s'il t'arrive de frôler quelqu'un : ça, c'est canadien. Affecte la timidité : ça c'est thaïlandais. Ne souris pas aux hommes : ça c'est une des règles de l'Oasis. Non que je sois contre les bonnes manières, ou que j'aspire à la vulgarité et à l'ignorance...
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