Slum Kids, tome 1

Club N°54 : BD non sélectionnée
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De prime abord le dessin et le design de certains personnages font penser à celui de Stan silas dans Lozere apocalypse.

On suit un groupe d'orphelin dans un bidon ville et leurs (més)aventures.

Le dessin à première abord assez enfantin tranche avec le contenu assez trash et très violent.

Difficile de se faire une idée sur l'histoire après ce premier tome.

Sam
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Le découpage dynamique colle plutôt bien aux bastons qui représentent 80% de la BD, ne laissant pas grande place pour y développer personnages ou histoire.

Greg
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L'histoire se situe dans un bidon ville , univers ultra violent installé sur les flancs d'une décharge à ciel ouvert à la périphérie d'une mégalopole qui n'est pas nommée, à une époque qui n'est pas précisée. On y croise des bandes rivales de gamins des rues à la dérive qui se livrent une guerre de territoire de plus en plus violente dont dépend leur survie. On y croise également des adultes corrompus sans aucun scrupule qui se livrent à tous genres de trafics pour se faire de l'argent.
Deux bandes rivales s'affrontent plus particulièrement depuis toujours, celles d'Eingyi « Les Microbes » et celle de Stigma qui ont pris Lombric, le plus fragile des « Microbes » comme tête de Turc, destinataire de leur violence aveugle et gratuite.
Lorsque Eingyi ,Bambi et Lombric font le mauvais choix de voler l'argent que deux gros trafiquants devaient remettre à leur dealer, les choses vont se compliquer, leur échapper et méchamment déraper, remettant à plus tard leur rêve d'une vie meilleure.
Simon Thuillier dit « Petit Rapace », jeune artiste nantais signe ici sa première longue histoire en BD qu'il a scénarisé, dessiné et mis en couleurs. Il prend ainsi le temps d'étoffer son histoire et de développer ses personnages. Sa mise en scène est extrêmement dynamique dans toutes les scènes d'action et de combat. Concernant le décor, la décharge est un personnage à part entière. Elle installe une ambiance néfaste qui digère ses habitants. Elle fourmille également de détails qui donnent chair à cet univers ultra violent. La couleur, lumineuse, vient apporter un contraste entre le graphisme cartoonesque , à la limite du manga et le côté glauque de l'histoire.
Slum Kids, au-delà de son univers violent, donne à réfléchir sur le monde qu'on va laisser aux générations futures. Cet album est en quelque sorte un roman d'anticipation qui mérite plusieurs relectures tellement les détails affluent à chaque planche. Tout y est réfléchi et dosé avec talent.

Une histoire courte dans "Lowreader 2" et me voilà séduit par la qualité graphique de Petit rapace et son histoire de gosses livrées à eux même dans une décharge à ciel ouvert.
Alors qu'elle n'a pas été ma surprise lorsque j'ai appris qu'il allait publier un comic avec les mêmes instigateurs, croyez-moi, j'ai foncé dès la sortie en librairie.

Le garçon a énormément de talent et il en met plein les yeux avec des planches aux couleurs vives et claquantes qui pourtant situent l'histoire dans un lieu morose.
Ce premier tome, qui raconte la vie des
"Microbes" dans ce monde de chaos, m'a filé entre les doigts, mais j'ai quand même pris un tel plaisir d'analyser chaque case tellement le niveau visuel est agressif et éblouissant. Tout cela est publié par le fameux label619 et j'ai hâte de découvrir la suite.

Slum Kids est le premier full album de Petit Rapace - au dessin et scénar - après 2 apparitions côté Label 619 avec Doggybags et Lowreader. C'est d'ailleurs dans Lowreader qu'apparaît pour la 1ere fois l'univers de Slum Kids.
Quid de ce 1er tome alors ? Comme à "mon habitude" je ne raconterai rien de l'intrigue, seulement mon ressenti et sensations : c'est beau, c'est violent, c'est prenant, et on en veut encore ! Pendant ma lecture, j'ai pensé à la série anime Arcane, ou à la BD P.T.S.D du collègue Singelin. Mais aussi à Amer Béton. Bref du lourd.
J'espère qu'il y aura d'autres tomes !! Et que ceux-ci prendront le temps de s'arrêter plus longuement sur l'univers décharné qu'on a pu entr'apercevoir dans ce 1er opus.
Au final Slum Kids a été un vrai bon kiff que je recommande !
Si jamais, il y a un trailer vidéo qui est sorti, le voici, et attention il envoie du pâté !
https://www.instagram.com/p/CvxDlOTOjPP/

Slum kids est le premier album solo de Petit Rapace. Il a auparavant écrit et illustré de courts récits dans Doggybags et Lowreader. 

Dès les premières pages, on est tout de suite attirés par l'univers créé par l'auteur. L'environnement, une décharge à ciel ouvert est ultra détaillé où vivent trois enfants désoeuvrés. En effet, Bamby, Eingyi et Lombric sont livrés à eux même face à la violence, la drogue et le manque de besoin pour vivre dignement. Ils doivent donc se défendre pour survivre… 

J'ai trouvé très accrocheur le récit de Petit Rapace. Tout est bien cadré et mis en couleurs pour rendre l'action et la violence éblouissantes. Malheureusement, j'ai décroché aux trois quarts de l'histoire. En effet, la tournure zombie/esprit ne m'a clairement pas plu et n'apporte pas grand chose au récit. Il était possible d'arriver à la même conclusion sans passer par là. 

Néanmoins, Petit Rapace est clairement un auteur à suivre pour le futur. Il est dans la lignée de ses prédécesseurs au Label619.