J'aurais aimé loler comme un ouf', adoré ptdr de folie mais hélas, trois fois hélas, je me suis fait c***r comme rarement.
Ce manuel de séduction pour les nuls partait d'une bonne intention, parfaire l'éducation amoureuse de jeunes garçons un brin maladroits, doux euphémisme, avec la gente féminine lors de la première approche souvent décisive.
160 planches à se fader pour un résultat famélique de trois sourires recensés, le ratio m'apparait bien faible pour un récit se voulant initialement, je l'espère, facétieux et humoristique.
Oubliez finesse et légèreté qui avaient dû poser leur RTT le même jour.
Amateurs de graveleux et de bêtise crasse, banco, ces séducteurs de rue devraient trouver grâce à vos oeils ébaubis, voire admiratifs, limite extatiques.
Un message clair fièrement affiché, la femme est une proie pour l'homme.
J'apprécie l'humour sous diverses formes et n'hésite pas à tâter du 12e degré les jours de pépie mais là, rien à me mettre sous le dentier.
Le dessin m'apparait fadasse, le vocabulaire pour initiés rapidement soûlant, le propos limite et son traitement au mieux maladroit, au pire dénué de tout intérêt.
Faut dire que je suis un séducteur à la rue, ceci pouvant expliquer cela...et encore.
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Séducteurs de rues est une bande-dessinée qui nous ouvre les portes des sites de "séduction" réservés aux "mecs", les durs, les vrais - laissez-moi rire.
D'habitude, j'aime bien ce genre de BD qui s'inspire d'enquêtes de terrain, mais là je n'ai pas accroché.
Si elle m'a permis d'en apprendre un peu plus sur la mentalité des tchatcheurs, sur le coaching "viril" - mais surtout misogyne - qui s'organise sur la toile entre hommes désorientés et frustrés, je l'ai trouvé d'une lourdeur incroyable. La faute sûrement aux personnages principaux masculins qui sont déconcertants de bêtises. Mais pas que.
Je n'ai pas adhéré du tout aux dessins qui sont peu peaufinés, très grossiers. J'avais du mal à reconnaître certains personnages. Quant au texte, il est très "technique" : plein d'abréviations de "séducteurs" du dimanche.
Cette bande-dessinée a un côté un peu paradoxal dans le sens où elle dénonce un fait social inquiétant et pitoyable mais en le présentant comme quelque chose de cool à travers les yeux des personnages principaux. Toutes les filles passent pour des proies faciles dans cette bande-dessinée. Même s'il faut prendre ce livre au second degré, avec ironie, c'est d'un goût douteux. Les plus naïfs qui prendraient ce livre au premier degré pourraient se faire une fausse opinion concernant les femmes et la façon de les aborder.
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Le sujet de la sociologue Mélanie Gourarier, que Léon Maret transpose en bande dessinée, est fascinant et glaçant.
Lire la critique sur le site : BoDoi
La troupe
Des bandes de garçons qui se regroupent pour draguer ensemble, ça s'appelle un Lair et ça veut dire terrier. On est fidèle au Lair. Respect et friendship sont les maîtres mots. Une drague commune pour un goût commun. Le plaisir, d'ensemble, tirer des coups.
[p85]
[...] séduire les femmes sert avant tout à s'apprécier entre hommes.
[p6]