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EAN : 9782351764244
320 pages
Editions Galaade (12/05/2016)
3.27/5   15 notes
Résumé :
La photo a été prise il y a une trentaine d’années, dans le camping d’un village provençal, un jour avant que Joost, Peter et Bart n’entament à vélo l’ascension du mont Ventoux. Au dos, il est écrit : « Au camping, à Bédoin, juin 1982, de gauche à droite : David, Peter, Laura, Bart, Joost, André. » Bart Hoffman, bientôt la cinquantaine, se souvient de cet été intense et tragique qui fit voler en éclat leur belle et profonde amitié.
C’est alors que réapparaît ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Au moment de la parution de ce livre, Bert Wagendorp était un chroniqueur apprécié de deux journaux célèbres, "De Volkskrant" (Pays-Bas) et "De Morgen" (Belgique). Lorsque un chroniqueur comme lui écrit un livre et obtient une longue interview dans de Morgen, pour lequel il travaille, avec une critique favorable, on fronce les sourcils. le livre en vaut-il vraiment la peine ?
En tout cas, les chiffres de vente sont énormes. Secrètement, Wagendorp avait espéré 5 000 exemplaires, car il savait que sa renommée en tant que chroniqueur l'aiderait. Mais à la fin du mois de juin, il avait déjà vendu 50 000 exemplaires (et c'est devenu bien plus depuis) !

Il est honnête à ce sujet. Il a été interrogé dans "De wereld draait door" (programme d'actualités léger néerlandais, jusqu'en 2020). "Dans ce cas, on est lancé", disait-il. En tant que chroniqueur, il avait également 25 000 followers sur Twitter. Et puis ce titre, "Ventoux", juste avant le début des vacances...
Une chose que l'on peut dire sur Bert Wagendorp : il ne souffre pas d'une fierté mal placée. Dans son interview dans de Morgen de l'époque, il est modeste, et très prudent, car il sait qu'il sera lancé par ses amis.
L'autre question est la suivante : le journal "De Morgen" fait-il preuve de la même modestie à l'égard de ses chroniqueurs ? Ce livre était-il vraiment digne de ces éloges ou étaient-ils exagérés ?


L'intrigue
Cinq hommes, cinq amis proches et leur petite amie Laura ont une vingtaine d'années et décident d'escalader le Mont Ventoux (à vélo ou en voiture suiveuse). Plus tard, lorsqu'ils ont environ cinquante ans, ils recommencent.
Le livre parle d'amitié proche, parfois de cyclisme, mais pas beaucoup. Il s'agit également des blessures ouvertes de la jeunesse, et du fait que même les quinquagénaires ne peuvent pas se reposer tant que les blessures ne sont pas guéries.
Il s'agit d'un roman de vacances, d'un livre feelgood, ce qui ne signifie pas que la tristesse humaine, le mal-être mental et les crimes humains soient négligés.
Ventoux est aussi plein de réflexions désinvoltes, sur le temps par exemple. Elles sont généralement très superficielles. Ces philosophies rappellent les aphorismes qu'on rencontre constamment sur Facebook. À première vue, ils sont plutôt jolis, mais ils ne vous sont d'aucune utilité.


Problème de style
Au fur et à mesure que les pages tournaient, je pensais de plus en plus : "Il y a quelque chose avec ce livre. Mais quoi ?" Les dialogues étaient drôles. le rythme n'était pas vraiment bon mais pas mauvais non plus. Il n'y avait pas vraiment de suspense, mais qui demande ça d'un livre de vacances ? Et parfois, on a l'impression que l'auteur a suivi un bon cours d'écriture et applique les règles, mais l'écriture est et reste fluide.
Alors qu'est-ce qui m'a dérangée pendant que je le lisais ?
Finalement, je suis allée jusqu'au bout et j'ai lu la "Justification". Là j'ai trouvé l'explication.
Car Wagendorp, comme nous l'avons déjà dit, n'est pas seulement modeste, il est aussi honnête.


Scénario de film
Quelqu'un a téléphoné à Bert Wagendorp pour lui demander s'il voulait écrire un scénario pour un film. Ça devait être quelque chose à propos de quatre hommes qui allaient escalader le Mont Ventoux. de l'étude préliminaire du scénario que Wagendorp - avec l'aide d'une équipe - avait réalisée, il est apparu qu'il y avait non seulement un film, mais aussi un livre dans cette étude préliminaire.
Le résultat, malheureusement, est que nous ne lisons pas un livre : nous lisons un scénario de film qui a été transformé en livre. Ce n'est pas facile à réaliser sans gêner le lecteur. Partir d'un film assez superficiel d'une heure et demie pour en faire un livre de 250 pages ? Pas étonnant que les rêveries soient si superficielles, mais surtout que malgré les nombreux dialogues et les situations cocasses, le rythme ne soit pas tout à fait au rendez-vous. de plus, l'intrigue pèse trop peu. Peut-être pas pour un film qui procure du plaisir, mais certainement pour un livre qui devrait procure du plaisir.


Qui est l'auteur de quoi ?
La justification indique également qu'un certain nombre de scènes et de dialogues (nous ne savons pas lesquels) n'ont pas été écrits par Bert Wagendorp. On ne fait pas un film tout seul. Toute une équipe a travaillé avec lui. Certains passages ont été écrits par d'autres. Il mentionne tout un tas de noms qui ont travaillé ensemble, comme Wim Opbrouck (acteur, présentateur, chanteur Flamand).


Ventoux !
Le fait que ce livre soit en fait un scénario de film a un avantage : il est vraiment bien documenté. C'est agréable de lire un livre qui se déroule sur le Ventoux, où les hommes font du vélo. On peut découvrir toutes sortes de faits intéressants.


Injuste pour le lecteur
Dans l'interview de Bert Wagendorp dans de Morgen, il n'est pas fait mention d'un scénario de film (ou que le plan original était un scénario de film). Peut-être que cela a été mentionné dans les critiques que le livre a reçues, je ne sais pas. En tout cas, je ne le savais pas quand j'ai décidé de lire le livre.


Les hommes parlent-ils vraiment comme ça ?
Outre l'intrigue, selon l'auteur, l'histoire traite également des amitiés masculines et de leur comportement lorsqu'une femme les rejoint. Wagendorp affirme que lorsque les femmes ne sont pas présentes, les hommes parlent et se comportent soudainement de manière très différente. Parce que les femmes n'ont pas accès au monde des hommes, il a voulu remédier à leur ignorance avec ce livre.

Pourtant, je connais la façon dont les hommes parlent, comme dans son livre. J'ai lu d'autres livres, écrits par d'autres hommes et sur des hommes, j'ai vu des séries à la télévision de ce style. Mais je connais ce comportement aussi de la réalité. Si on n'est pas une allumeuse qui monte les hommes les uns contre les autres, les hommes se laissent vraiment aller en la présence d'une femme, on peut les observer, on peut même se joindre à eux en tant que femme, de manière masculine. le seul problème est de connaitre suffisamment d'hommes, et d'être avec eux sans trop d'autres femmes autour. Si vous pouvez le faire, cela peut être amusant, surtout si vous êtes un peu garçon manqué (je préfère l'expression : moitié garçon).

Mentionnons également dans ce contexte que chaque être humain nait unique. C'est la culture qui contraint les hommes et les femmes à certains comportements et façons de parler. Mais les bébés ne naissent pas ainsi. C'est pourquoi tous les hommes et toutes les femmes ne sont pas satisfaits du comportement imposé. C'est pourquoi il y a des transgenres et des transsexuels, et on parle de plus en plus de la possibilité de ne pas indiquer le sexe sur la carte d'identité, pour les nombreuses personnes qui ne se sentent pas chez elles dans ce que la culture appelle "homme" ou "femme". Il est dommage que Wagendorp n'ait pas eu la profondeur nécessaire pour mentionner ce sujet, mais bon, il voulait rester léger dans ce livre.


Conclusion
Il est prouvé que l'on ne peut pas se fier aux critiques de livres / interviews publiées dans un journal dans lequel l'auteur est chroniqueur.
Il est également prouvé, comme le dit Wagendorp, que lorsqu'une personne a une position stratégique forte dans le monde des médias, son livre se vendra mieux que les livres écrits par des auteurs qui n'ont pas cette position.
Et : Ventoux n'est pas un livre, c'est un texte sous forme de livre basé sur une étude pour un scénario de film, vous pouvez le sentir en le lisant.


Bon conseil
C'est un livre léger qui peut être amusant si vous avez le blues de l'hiver. Mais ne l'achetez pas. Empruntez-le à la bibliothèque. Vous ne le lirez pas plus d'une fois, et si vous vous ennuyez en le lisant, vous pourrez le rendre rapidement. Ainsi, vous ne serez pas frustré et votre dépression hivernale ne s'aggravera pas.
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A présent, Bart le narrateur, est chroniqueur judiciaire – il nous relate une histoire d'amitié avec des copains de collège qui a débuté en 1982 – il y a André qui est devenu à ses heures dealer de cocaïne, Joost lui est un physicien réputé, David originaire du Surinam a repris l'agence de voyage de son père. Il y avait également Peter poète dans l'âme et fils de tenanciers d'un bordel flottant et sa Muse Laura. L'histoire débute donc avec les vacances de ces 4 garçons qui ont décidé de gravir en vélo le Mont Ventoux pendant les vacances – Laura, la Muse de Peter les accompagne (pas pour le vélo ) – Entraînement de quelques jours et les voici au sommet – dans la descente Peter se tue accidentellement – Ils ne se reverront plus pendant 30 ans – C'est à ce moment que Laura disparue depuis ce tragique accident les contacte simultanément pour se revoir près du camping qu'ils occupaient en 1982 – Je dois vous préciser que ces jeunes sont hollandais , l'auteur également et c'est un journaliste sportif spécialisé dans le cyclisme. Cela nous donne un roman tout à fait particulier dans lequel j'ai ressenti les particularités des hollandais tant en comportement qu'en manière de s'exprimer ( je ne connais pas très bien le Néerlandais mais je n'habite pas loin de la Hollande et je m'y rends parfois – je m'y sens de suite dépaysée ). Une course éperdue à travers les souvenirs . Ventoux nous parle de la substance de l'amitié véritable, des choix que l'on porte une vie entière, de la recherche du pardon, des marques indélébiles laissées par le temps et des nouveaux départs. L'épilogue se lit et se relit tant il est surprenant. C'est grâce à Babelio Masse Critique que j'ai lu ce livre . A croire qu'il m'était destiné car de nombreuses choses évoquées dans le livre me parlent directement : j'aime suivre les courses cyclistes en télé ( surtout pour les paysages ), la mort tragique de Tom Simpson quand j'étais en vacances avec mes parents en Italie et que mon papa commentait cette mort , le Ventoux que j'ai vu de loin quand j'étais en vacances à Sault, Bédouin où je me suis blessée au genou en me cognant à une grosse pierre décorative en cherchant du regard le sommet où nous allions monter ….en voiture , le sommet où à la cafétéria une serveuse a voulu absolument soigner ma blessure et comme je l'ai signalé plus haut ces particularités hollandaises qui me parlent.
Je vous recommande vraiment cette lecture.





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Sur la photo de 1982, six amis, cinq garçons, une fille en bikini rouge, une tente individuelle et une autre plus grande. Un vélo, des sourires conquérants, le bras d'un garçon passé autour de la taille de la fille. Au dos est écrit « Au camping, Bédoin,juin 1982, de gaucha à droite : David, Peter, Laura, Bart, Joost , André . »

C'est le bras de Bart qui entoure la taille de Laura. Ils sont tout jeunes, Hollandais, fans de vélo et découvre la vie avec gourmandise. L'ascension du Ventoux est une sorte de mythe (surtout depuis la mort d'un champion), tous les chroniqueurs en parlent avec émotion.

Quand on n'est pas du tout mais pas du tout amateur de course cycliste, on se demande ce qu'on va bien pouvoir tirer de ce roman et même si on va aller au bout. Et puis, on se prend à la lecture car ici il n'est pas question que de braquet, de plateau, de dopage, d'effort surhumain pour vaincre le sommet mythique. de superbes descriptions retiennent l'attention, l'écriture est déliée et sensible, les personnages bien campés.

Trente ans plus tard, les amis sont littéralement « convoqués » par Laura, celle dont ils étaient tous amoureux, convoqués à Bédoin (Provence) pour des retrouvailles. Seul manque celui dont elle était la muse, Peter le poète inspiré, fils de bateliers qui tenaient un bordel flottant, Peter tragiquement mort en 1982 dans l'ascension du Ventoux.
Un long travail se met en place, souvenirs, reconstruction du passé, reconstruction du groupe d'amis où manque Laura qui ne se montre pas. Une sorte de thriller psychologique avec des moments savoureux, beaucoup d'émotion, de sensibilité, une construction efficace et une révélation finale bouleversante. Un bon roman ! Une belle histoire !
Merci aux éditions Galaade pour cette découverte
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De mon point de vue, Ventoux, est un livre pour les Hollandais. Je ne pense pas qu'autant de français l'apprécient. 120,000 exemplaires vendus en Hollande…
La quatrième de couverture me laissait entendre que ce livre aborderait la difficulté de cette ascension, les villages aux alentours, le paysage et cette légèreté que l'on rencontre lors de vacances dans cette région du Vaucluse.
Hélas, il n'aborde pas les difficultés de cette ascension que des centaines de cyclistes amateurs ressentent en l'escaladant.
Il ne parle que de la vie et l'amitié de cinq jeunes hollandais et d'une jeune femme dont ils sont tous amoureux. Amitié certes, qui va se compliquer justement après l'ascension en 1982, alors qu'ils ont 18 ans, du géant de Provence, et la mort de l'un d'entre eux dans la descente, lors de la première fois.
S'ensuivent des hauts et des bas et la disparition de cette jeune femme qui semble les oublier.

La majorité de ce roman se déroule en hollande, certes ils roulent, mais ce n'est pas l'essentiel. On découvre les activités diverses de chaque personnage, de leurs entraînements de leurs passions et de leurs études et de leurs occupations.

Après le drame qui les affectent tous, Ils se retrouvent à cinq, 30 ans plus tard après avoir perdu de vue la jeune fille devenue femme, qui justement les a invités.
Ils tentent à nouveau une ascension de ce monstre à leurs yeux et retrouvent certaines sensations de jeunesses.

Voilà en 307 pages ce que quelques critiques hollandaises tentent de nous convaincre d'apprécier.
Je trouve dommage que nous ne voyons au travers de ce roman qu'une petite communauté, qui se déplace et agit dans une sorte de vase clos.
C'est mon avis, il n'engage que moi.
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Bien que passionné du Tour de France, je ne suis pas assez bon cycliste pour arriver au sommet du Ventoux. Je me suis dès lors contenté de le gravir à pied, croisant de temps en temps les lacets de la route où les groupes de cyclotouristes peinent et s'encouragent. Sur ces routes, le néerlandais est une langue fréquemment entendue, me plongeant dans l'ambiance du livre « Ventoux » du hollandais Bert Wagendorp. Ce roman magistral, qui a connu un succès impressionnant aux Pays-Bas et y a été porté à l'écran, va bien au-delà des péripéties sportives. En 1982, six adolescents hollandais, cinq garçons (David, Peter, Bart, Joost et André) et Laura fêtent la fin de leur scolarité dans un camping à Bédoin, au pied du Ventoux. Certains se préparent à le conquérir à vélo, mais presque tous ont le coeur qui chavire pour Laura. Dans la descente, Peter ne semble plus pouvoir ou vouloir freiner et se fracasse la tête contre un poteau électrique le long de la route. le lendemain du drame, Laura disparaît. Trente ans après, elle les recontacte et leur propose de se retrouver à Bédoin pour une nouvelle ascension. Ce roman se lit avec plaisir tout en offrant une réflexion profonde sur l'amitié, les rêves d'adolescence et les remords des adultes.
Lien : http://www.lecturesdevoyage...
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Une véritable amitié, c'est comme un arc-en-ciel . L'esprit rationnel de Joost, la nature émotionnelle d'André, le romantisme de Peter et la stoïsisme de David formaient en bel assemblage. C'est toujours difficile de s'analyser soi-même mais je pense que j'avais un peu de tout ça. On peut y voir une faiblesse de caractère, on peut aussi y voir la force liante d'un ego modeste. S'ils étaient les différentes couleurs, j'étais le prisme inversé qui réunissait les faisceaux de lumière.
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«Cette nuit, j’ai dormi sur un matelas où trois générations de putes ont gagné leur vie, a dit Joost. Pas fermé l’œil, donc. J’ai mal j à la tête parce que mon meilleur ami a tenté de m’assassiner avec une photo. Et aussi, à cause de l’abus d'alcool, bien sûr. A part ça, je doute de tout, j’ai des brûlures d’estomac, je suis persuadé que l’amour n’existe pas et je songe à me suicider.
— Joost...
— Mais évidemment que je vais la gravir, cette montagne! Qu’est-ce que tu crois? Je suis pas venu ici pour rien. La claque d’hier, c’était pour m’intimider, mais on ne m’arrête pas aussi facilement. Ne partez pas, j’arrive. Bon, ça va prendre un moment, car je suis à pied.
— Joost...
— Oui?
— Je m’excuse.
— D’accord. Je m’excuse de t’avoir cherché. »
J’ai soudain douté de tout ce que je croyais savoir une minute auparavant. Gravir le mont à quatre me semblait la seule et unique solution.
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Nous n'avions pas encore perdu notre capacité à trouver un accord. C'était déjà le cas lorsque nous étions à l'école maternelle et que Joost nous a dit en deux mots ce que nous allions faire. "Sable. Course." Plus tard, on pouvait passer des dimanches après-midi entiers à se prélasser sur le toit de la Sweet Lady Jane jusqu'à ce que quelqu'un dise "Amsterdam". Et une demi-heure plus tard, nous étions dans le train pour Amsterdam.
"Cyclisme, moi aussi. Monter Ventoux". L'absence de Facebook avait désavantagé Joost pendant un certain temps, mais maintenant il reprenait le contrôle. "Dré s'occupe de la dope."
"Tais-toi, connard", a répondu André.

(ma traduction du livre néerlandais)
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Mais avec Laura, c'était différent. Pour la première fois, j'ai compris que tomber amoureux est une forme de folie. J'ai découvert un désir primitif et j'ai reconnu en moi une ardeur presque incontrôlable. J'ai aussi su immédiatement que c'était dangereux et j'ai senti intuitivement que cela pouvait vous détruire.
Je n'étais pas le seul. À partir du moment où André lui a envoyé le ballon, une dimension s'est ajoutée entre nous cinq. Celle de la jalousie. Un désir qui ne tolère aucune rivalité, la lutte à mort, des instincts indomptables. Nous l'avons versé chacun dans notre propre forme : (...)

(ma traduction du texte néerlandais)
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Elle a souri. «Je crois que je n’ai pas très envie de revoir ce camping. Certaines choses doivent rester inchangées dans la mémoire. Avec les gens, c’est difficile, mais avec les campings, c’est faisable. »
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