"I have more than once in my time woken up feeling like death."
Ne connaissant pas ce journaliste - auteur, je ne peux comprendre une partie des informations contenues dans ce livre. Néanmoins, ce livre m'a parut refléter une personnalité à la fois complexe, ambigüe, ironique et sans aucune auto pitié. Pourtant ce n'est pas facile de parler de sa propre mort.
Ce journaliste, athée, n'a pas que des amis dans cette Amérique qui fait la guerre, glorifie les armes mais refuse l'anti conventionnel. Alors lorsqu'il va annoncer sa maladie, les gens vont prier pour lui. C'est impressionnant ce besoin chez les gens de prier. Comme si la prière pouvait changer la maladie. Et surtout pour un athée quelle consolation peut elle lui apporter ? En tout cas il a une analyse très caustique de cette situation. J'ai beaucoup aimé cette partie.
C'est un livre très ironique avec beaucoup d'humour qui permet de réfléchir à ce qu'est la vie et ce qui importe.
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Chronique d'un corps qui s'affaiblit, se délite et souffre, ultimes spéculations d'un esprit rétif tant au sentimentalisme qu'aux consolations qu'offrent la foi, Vivre en mourant est un bré-viaire lucide, iconoclaste, ironique et désespéré.
Lire la critique sur le site : Telerama
Admirablement écrit, son dernier livre est un exercice d'honnêteté envers soi, une réflexion souvent hilarante sur ce que l'on peut dire d'une telle épreuve sans la mythifier par les mots. Vivre en mourant est l'un des rares livres athées sur la mort, qui se révèle leçon de vie.
Lire la critique sur le site : Lexpress
L’exubérant, le fumeur, le buveur, le malade qui constate que, chez lui, Thanatos a tué Eros (si Penélope Cruz entrait dans sa chambre d’hôpital il ne la regarderait même pas, regrette-t-il), écrira jusqu’au dernier jour avec la même flamboyance
Lire la critique sur le site : Liberation
p23. Je sympathise une fois de plus avec l'énergique Voltaire qui, harcelé sur son lit de mort et pressé de renoncer à Satan, murmura que ce n'était pas le moment de se faire des ennemis.
p76. C'est probablement une bénédiction que la douleur soit impossible à décrire de mémoire.